L'homme en marron était amusé par les interrogations des terriens, il était toujours fier de montrer ça aux gens qui ne le connaissait pas. Et oui c'était le principal élément de leur puissance, alors il y avait de quoi en être fier.

Les bancs se remplissaient peu à peu, et l'homme invita les terriens à s'asseoir au premier rang. Là il avait une vue parfaite sur le dôme et surtout sur la jeune femme, visiblement apeurée.

"Vous allez voir, si je vous révèle ce qui va se passer il n'y a pas de surprise."

Après cinq petite minute d'attente, les lumières de la salles s'éteignirent d'un coup, et seul le dôme était éclairé à présent. Deux hommes en blanc entrèrent dans le dôme, provoquant la panique chez la jeune femme. Ses yeux s'illuminèrent d'un coup. Les deux hommes la maîtrisèrent après un bon moment de lutte. Heureusement que le dôme était insonorisé parce qu'au vu des mouvements de sa bouches, elle semblait hurler.

Une fois la jeune femme attachée au centre du dôme, un jeune homme, brun et bien habillé entra à son tour, tenant une arme à la main. Elle ne ressemblait à rien de se que connaissait les humains. L'homme en marron se pencha vers les terriens pour leur donner une information.

"Il s'agit du président, Thomas Depi, c'est toujours lui qui pratique l'extraction, malgré les risques."

Le jeune homme d'une treintaine d'année, s'avança et plaça l'arme dans le cou de la jeune femme. Un éclat de lumière jallit des yeux de la jeune femme. Lorsqu'il retira l'arme, on pouvait apercevoir le goa'uld, pendant au bout de l'arme, visiblement morte.

La jeune femme, s'évanuit. Les lumières ne se ralumèrent pas, visiblement les gens attendaient quelque chose, mais trop impatient, le chef de la sécurité se pencha vers les hommes.

"Alors impressionnant n'est ce pas?"

On invita SG7 à s'installer au premier rang, juste devant le dôme. Ils pouvaient maintenant clairement voir la jeune femme qui semblait apeurée, la pauvre faisait peine à voir. Autour d'eux, de nombreuses autres personnes s'installaient. La seule réponse que les terriens reçurent sur "l'extraonis" fut :

"Vous allez voir, si je vous révèle ce qui va se passer il n'y a pas de surprise."

Maniel retint une grimace. Il n'avait jamais aimé beaucoup aimé les surprises...

Puis, au bout d'une demie-douzaine minutes d'attente, les lumières s'éteignirent d'un coup, sauf le dôme qui était juste en face d'eux, restait illuminé. Deux hommes en blanc entrèrent dans cette sorte d'arène, et la femme, qui semblait être une victime au final, fut véritablement en proie à la panique. Mais ce fut court, car tout d'un coup ses yeux s'illuminèrent brièvement...

Maniel hocha la tête, c'était donc bien une goa'uld... Elle lutta pendant quelques minutes, mais n'avait finalement que peu de chance et se fit maitriser, puis attacher au centre de l'arène. On voyait sa bouche ouverte, elle devait crier, mais le dôme devait être insonorisé car SG7 n'entendait rien.

Puis un nouvel homme entra dans le dôme. Il s'agissait d'une jeune homme, la trentaine environ, avec des cheveux bruns et des vêtements élégants. Il tenait à la main une arme bizzare aux yeux de Maniel, mais il fallait aussi dire que le géant n'y connaissait pas grand chose, si ce n'est en explosif... Leur guide leur expliqua :

"Il s'agit du président, Thomas Phils, c'est toujours lui qui pratique l'extraction, malgré les risques."

L'extraction ? Le caporal Kage devina la suite macabre des évènements... Le président s'avança, puis plaça son arme (si ça en était une) dans le coup de la jeune goa'uld. Une nouvelle fois, les yeux de la femme s'illuminèrent, puiis elle s'évanouie... Le président retira son arme, au bout de laquelle pendait mollement le symbiote goa'uld...

Mais cette macabre 'plaisanterie' ne semblait pas pour autant finit. Les lumières ne se rallumaient pas, et les gens autour d'eux ne bougeaient pas. Mais le soldat en marron, qui semblait impatient, leur dit :

"Alors impressionnant n'est ce pas ?"

Maniel ne préfera pas dire le fond de sa pensée (ça aurait été un massacre autant verbale que physique). Il se contenta de dire :

- Euh... Oui, spectaculaire...

Mais il n'en pensait pas moins ! Ils auraient une discussion plus sérieuse avec le président, et Maniel ne se priverai sans doute pas de souligner que ce genre de pratique était quelque peu 'révolues' sur Terre, et illégales donc. Mais pas ici, ni maintenant...

Dans la pénombre, il se tourna vers ses compagnons d'armes, et leur adressa un message du genre : "Fermez là pour l'instant on verra ça plus tard..."

Pour toute réponse, le soldat répondit :

"Vous allez voir, si je vous révèle ce qui va se passer il n'y a pas de surprise."

Une surpirse ? Pourquoi faudrait-il des surprises ? Raphaël était bien agacé par cette réponse, lui qui n'aimait pas les surprises, il voulait savoir les choses rapidement afin de pouvoir se préparer à l'avance à la suite des évènements. Mais là, c'était vraiment énervant pour lui, sa curiosité à son apogée, il voulait savoir ce qu'il adviendrait de cette fille, au milieu du dôme, et apparemment affolée, mais les lumières s'éteingnirent soudainement, seul le dôme était encore allumé. La plupart des bancs étaient remplis.

Ensuite, deux hommes vinrent maitriser la jeune femme, certainement une goa'uld, pour laisser place libre à un homme d'une trentaine d'année, brun. Le guide se tourna vers SG7 et leur annonça :

"Il s'agit du président, Thomas Phils, c'est toujours lui qui pratique l'extraction, malgré les risques."

Extraction ? Là était le mot qu'avait retenu Raphaël. Ce dénommé Thomas tenait une arme à la main, et la brandit autour du cou de la femme, et en retirant son arme, pendait au bout une sorte de "larve".... C'était le parasite, le goa'uld, qui était rentré dons son hôte femme, cette dernière, libérée de son hôte, s'évanouit. Le garde dit :

"Alors impressionnant n'est ce pas?"

Raphaël ne parlait pas, trop pexplexe, et dégoûté d'une technique qu'il jugeait barbare, même s'il se révélait sadique de temps à autre, là, il n'aimait pas cette façon d'extraire une larve, surtout que cette petite bête qu'était le goa'uld, en gigotant dans tout les sens, le dégoûtait.

[hrp : le goa'uld est mort il ne gigote donc plus ^^ ]

Le chef était un peu surpris de la réaction peu enthousiaste du spectacle. Enfin il reporta son attention sur le dôme, comme si il attendait quelques chose. D'ailleurs le président avait fait détacher la jeune femme, et prenait son pouls, assit par terre.

Quelques secondes après toute la foule présente dans la pièce se levèrent et applaudirent, d'ailleurs le chef de la sécurité, debout lui aussi, jeta un coup d'oeil aux terriens pour qu'il regarde se qu'il se passait. La jeune femme, semblait reprendre ses esprits, le goa'uld lui avait été évacuer.

"Le symbiote va être incinéré, la jeune femme va être prise en charge par des médecins, il va sans doute falloir pas mal de temps avant qu'elle s'en remettre, elle a du assister pendant bien longtemps, et impuissante, aux massacres du symbiote. Venez, nous allons essayer d'avoir une entrevue avec le président."

Il faufilla à travers la foule, puis se retourna vers Maniel.

"Vous avez des armes semblables sur Terre? J'en doute jusqu'à présent nous sommes les seuls à la possèder, mais je pense que si vous avez des produits intéressants, le président accepter de négocier avec votre peuple."

Après avoir descendu de grand escalier, ils se retrouvèrent à la porte du dôme. Après une ou deux minutes d'attente, la porte s'ouvrit, la jeune femme en pleure sortit, soutenue par plusieurs médecins, tenant une poche de perfusion. Ils furent suivit du président qui parlait avec les hommes qui avaient attaché la jeune femme.

"Tiens Phils, tu nous apporte de nouveau amis?"

Il regarda le badge des terriens.

"Terre, tient je ne connais pas cette planète. Enfin venez nous allons aller dans mon bureau."

Après pas mal de de marche à travers les couloirs et les ascenseurs. Ils arrivèrent plusieurs niveau au dessus du niveau de la terre, à travers les fenêtre apparaissaient le ciel bleu. Le président poussa deux énormes portes de bois et invita le petit groupe à le suivre. Il s'installa derière un grand bureau de bois et proposa des sièges à ses invités.

"Je vous écoute."

L'homme en marron parut surpris par leurs réactions peu enthousiastes. Mais ce n'était pas fini, car il retourna son regard vers le dôme. Le président, qui avait fait detachée l'infortunée jeune femme, était accroupi et prenait son pouls, ce qui semblait bizzare à Maniel qui pensait que la jeune femme était morte.

Puis toute la foule se leva et applaudi. Comment pouvait-il se réjouir d'un spectacle aussi horrible que la mort d'une personne ? Mais le géant se leva quand même et applaudit, histoire de ne pas risquer l'incident diplomatique. Mais... Mais la femme qu'il croyait morte semblait reprendre ses esprits, et semblait pouir le moins deboussolée. Maniel ne se retint pas alors d'applaudir plus fort, car il venait de comprendre : le président n'avait pas tué la jeune femme, mais l'avait libérée de l'emprise du goa'uld. Et ça, c'était un bon geste ! Leur guide leur dit :

"Le symbiote va être incinéré, la jeune femme va être prise en charge par des médecins, il va sans doute falloir pas mal de temps avant qu'elle s'en remettre, elle a du assister pendant bien longtemps, et impuissante, aux massacres du symbiote. Venez, nous allons essayer d'avoir une entrevue avec le président."

Il continua :

"Vous avez des armes semblables sur Terre ? J'en doute jusqu'à présent nous sommes les seuls à la possèder, mais je pense que si vous avez des produits intéressants, le président accepter de négocier avec votre peuple."

Ils fendirent la foule et descendirent un grand escalier pour se retrouver devant la porte du dôme. Après quelques minutes, la jeune femme qu'ils avaient vue plus tôt en sortit, en pleurs, soutenue par plusieurs médecins. Derrière elle il y avait le président qui discutait avec les hommes qui avait participer à "l'extraonis". Il se retourna vers SG7 et leur guide :

"Tiens Phils, tu nous apporte de nouveau amis ? Terre, tiens, je ne connais pas cette planète. Enfin venez nous allons aller dans mon bureau."

Ils suivirent le chef de la planète dans un véritable dédale de couloirs et d'ascenseurs, pour arriver dans un grand bureau plusieurs étages au dessus du sol. On pouvait même voir un grand ciel bleu par les fenêtres. Le président alla s'asseoir derrière un grand bureau, invita Maniel et ses camarades à en faire de même, puis dis simplement :

"Je vous écoute."

Le colosse toussota un peu pour s'éclaircirent la voix, puis dit :

- Bonjour. Je me présente, je suis le caporal Maniel Kage, et voici mes camarades, le soldat Raphaël Yhora et le médecin Chuck Dixon. Nous sommes des explorateurs de la planète Terre qui sommes arrivés par le "Chappa'ai"...

En gros, c'était un bon résumé ! Un peu trop court peut être...

- Nous avons pu remarquer en venant ici que votre planète est très prospère, de même que la notre. De mon point de vue, des echanges commerciaux et politiques entre nos deux planètes seraient très fructueux ! C'est donc aussi la raison de notre présence ici, établir le contact entre nos deux peuples...

Raphaël doutait de la mort de la femme, la première raison ? L'attente des spectateurs, avides de voir une chose que le sniper ignorait encore. Mais il eut pour toute réponse la vie de cette femme, elle était encore vivante, on l'avait juste débarrassé du parasite qui rôdait à l'intérieur même de son corps.

Puis, après toute la foule applaudit le président, une manière bien peuviolente de se débarrasser des goa'ulds.

*Je préfère encore les tuer, pas envie de m'embêter à essayer d'ôter tous ces parasites.*

Raphaël se tourna vers Chuk, et lui dit :

- Trop compliqué à mon avis, mieux vaut encore les tuer. Je préfère ne pas prendre de risques, tu les tue, et tu es tranquille.

Le sniper savait bien que ce n'était pas la faute de la femme si elle avait été sous le contrôle d'un parasite, mais en même temps, il ne voulait pas risquer sa vie à sauver tous les goa'ulds. Sur ce, SG7 accompagna le guide pour rejoindre un étage bien plus élevé, où il firent la rencontre du président, qui leur dit en voyant leur badge :

"Terre, tient je ne connais pas cette planète. Enfin venez nous allons aller dans mon bureau."

Une fois dans son bureau, Raphaël préféra Maniel parler, et attendit une réponse de la part du président.

Le président posa ses mains sur la table de manière magistrale, écoutant attentivement Maniel, vu que les deux autres restaient silencieux. Il se présenta à son tour, simple politesse, vu qu'il se doutait que Phils l'ai déjà fait.

"Thomas Phils, président de ce beau pays."

Thomas écrit quelques mots sur un petit carnet, puis releva la tête, reportant toute son attention sur Maniel.

"Effectivement nous acceptons de discuter avec l'un de vos dirigeant sur d'éventuelle transaction. Je suppose que notre arme vous intéresserait, non ? A moins que vous préféreriez des denrées alimentaires, ou des produits technologiques. Une escorte sera bien évidement fournie pour votre dirigeant, et la sécurité sera renforcé, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas notre première rencontre avec d'autres dirigeants."

[hrp: jviens de me rendre compte d'une erreur dans le nom de famille du à un copier coller, désolé ^^ ]

Le président se leva et gratifia Maniel d'un grand sourire. Il attrapa une sorte d'interphone.

//Léa? Faite avancer la limousine pour nos invités.//

Il se tourna à nouveau vers l'équipe des terriens.

"Vous aurez la limousine pour vous et Phils s'occupera de votre sécurité et de celle de votre dirigeant, c'est mon meilleur élément, vous êtes entre de bonne main. Je vous attendrais ici, et viendrait vous accueillir dans le hall de cette immeuble. Bien évidement vous pouvez récupérer vos armes si vous le souhaitez, sinon elles resteront en sécurité dans votre coffre."

Il serra la main de Maniel.

"C'est un plaisir de faire des affaires avec votre peuple."

Phils racompagna les hommes vers la voiture, une magnifique limousine noir, tout confort et avec chauffeur. La voiture prit le chemin inverse et ils arrivèrent rapidement à la porte grâce aux voitures armées de girophare qui ouvraient la route. Une fois devant le Chappa'ai, les hommes assurairent la sécurité de la place et laissèrent Maniel faire les manipulations nécessaires.

Extraire le symbiote de l'hôte sans tuer ce dernier ! C'était effectivement intéressant. Constance se rappelait la dernière mission de sg2 où Alison avait failli finir en reine goa'uld. Elle n'avait pas bien saisi le principe sur le coup, mais à force d'entendre parler des parasites, elle mesurait bien mieux toute l'importance d'une extraction sans conséquence.

Ils étaient montés dans la limousine et Constance entendit le moteur démarrer. Combien de temps de trajet ? De toutes façons, elle n'y pourrait pas grand chose, autant prendre les choses comme elles venaient. D'ailleurs Maniel semblait décidé à passer le temps en discutant. Raphaël, paranoïaque ? Difficile de l'en blâmer, elle-même se sentait un peu stressée à l'idée d'être sur une autre planète. Tant qu'il cachait à peu près son manque de confiance envers ce peuple... Difficile tout de même de juger sur un seul petit passage dans un monde inconnu. Le caporal n'était-il pas trop confiant ? Elle, elle savait qu'elle ne l'était souvent pas assez, mais l'expérience penchait plutôt de son côté : envisager le pire, tant qu'on ne cédait pas à la panique, permettait au moins de s'y préparer.

" C'est votre premier voyage par la porte des étoiles ? "

Constance lui rendit son sourire en acquiesçant :

" Oui, depuis le temps que j'en attendais l'occasion... "

On voyait clairement qu'elle ne regrettait pas et ne dirait pas non à un second passage. Elle ajouta avec enthousiasme :

" C'est encore plus impressionnant que de voir le vortex s'ouvrir ! "

Puis elle se calma et reprit plus sérieusement :

" Vous savez à qui j'aurais affaire, plus précisément ? Vous avez fait allusion à un président. "

Plus elle en saurait avant l'entretien, mieux cela vaudrait. Pour éviter une éventuelle gaffe, déjà, mais surtout pour savoir où elle mettait les pieds et éviter de tourner en rond.

Constance dit qu'elle avait été ravie de passer la porte des étoiles. Mais elle aurait tout aussi bien pu se passer de mots tant son visage était expressif à ce sujet : on voyait clairement qu'elle ne regrettait pas le voyage ! Maniel lui répondit :

- Heureux de vous avoir trouvé une raison de nous rejoindre !

Le colosse souriait. Il aimait faire pliasir aux autres, même à son détriment. Voir la jeune femme rousse aussi contente lui rechauffait le coeur. Constance redevint sérieuse, et demanda :

" Vous savez à qui j'aurais affaire, plus précisément ? Vous avez fait allusion à un président. "

- En effet. Nous avons rencontré un jeune homme qui est le président, étonnament jeune même, juste la trentaine. Un certain "Thomas Depi", taille moyenne, les cheveux bruns et bien habillé. Très sympathique en tout cas...

Pour appuyer ses dires, il tapota doucement contre la banquette de la limousine. Il continua :

- J'ai aussi quelque chose qui devrait plus vous interessez. Il s'est présenté comme "le président de ce beau pays". Ca devrait nous indiquer deux choses : nous sommes normalement dans une démocratie, bien que cela ne soit pas certain, mais surtout que ce n'est pas le dirigeant de la planète entière, mais seulement d'un pays... Après on ne sait même pas s'il est grand, petit ou même important politiquement.

Finalement il n'avait vraiment pas grand chose à dire de plus. A part qu'ils étaient dans une démocratie (enfin normalement), et que ce n'était pas le chef de la planète entière. Maniel rougit un peu et dit :

- Désolé, ça ne doit pas vous avancez beaucoup, si ?

Dehors, la limousine se mit en mouvement. Le trajet jusqu'au building du président ne serait pas très long...

Tout était allé très vite, le président de la planète leur avait bien expliqué que seul une dirigeante de la Terre pouvait se permettre de parler au nom de cette dernière, hors sur Terre, les peuples étaient quelques peu divisés, et le caporal Maniel eut la bonne idée de penser au général Parray. Enfin de compte, les gens de cette planète semblaient assez amicaux, SG7 avait attendu leur général près de la porte. Juste à l'idée de voir leur général mettre un pieds sur une planète extra-terrestre inquiétait Raphaël, il connaissait trop bien les assassinats, et quand il entendit Maniel dire qu'il était paranoïaque, Raphaël se rapprocha de son supérieur et lui dit doucement :

- Méfie-toi Manie, je connais trop bien les assassinats, ces gens ont beau être sympathique, il nous faut rester sur nos gardes, ceci en va de notre devoir.

Toi naturellement, Raphaël analysa de son regard perçant si aucun ennemi n'étaient là, si il n'y avait aucun risque, et une fois le groupe et leur général rentré dans la limousine prêter par Thomas, Raphaël restait encore perplexe. Désormais, le général et leur président se verrai, une alliance potentiel, ou un ennemi éternel ?

" Heureux de vous avoir trouvé une raison de nous rejoindre ! "

Constance eut un petit rire. Effectivement, c'était l'idée : elle s'était toujours demandée si elle aurait un jour une bonne raison de passer la Porte.
Elle nota ensuite mentalement les informations que Maniel lui donnait. Président, ça ne signifiait pas forcément démocratie, loin de là... La trentaine, ce n'était pas elle qui allait critiquer, du haut de ses vingt huit ans, mais c'était aussi bon à savoir, ça lui éviterait d'avoir l'air bêtement surprise, ce qui pouvait être vexant. Thomas Depi, d'accord. Un seul pays parmi d'autres. Intéressant également.

" Désolé, ça ne doit pas vous avancer beaucoup, si ? "

Elle haussa les épaules avec un petit sourire amusé :

" Si, c'est déjà ça. C'est l'essentiel pour l'instant. De toutes façons je ne vois pas d'où vous sortiriez l'encyclopédie de la situation géopolitique du coin ! "

Restait peu de temps pour poser d'autres questions si elle en avait. Mais pour demander quoi ? Maniel avait dû dire tout ce qu'il savait et elle ne voyait pas ce qui aurait pu lui sembler suffisamment insignifiant pour le passer sous silence mais qu'elle considérerait comme capital. Non, elle allait devoir improviser, ensuite... C'était la première fois qu'elle se retrouvait dans une telle situation et elle anticipait quelque peu. Elle respira un grand coup pour se détendre en se disant qu'en attendant elle ferait mieux de penser à autre chose. Elle reporta son attention sur Raphaël qui semblait toujours aussi méfiant et lui parla à voix basse :

" Il est essentiel que vous gardiez vos craintes pour vous. Ne les montrez pas. "

Elle ne lui faisait aucun reproche, comprenant très bien ce qu'il pouvait ressentir. Cependant aller négocier en montrant clairement qu'on n'avait aucune confiance était... contre productif.

" Si vous pensez qu'il y a un problème, évitez d'être trop démonstratif, surtout durant les négociations. "

Elle ne savait pas quelle expérience il pouvait avoir de ce genre de situation et ne tenait pas à le voir l'interrompre pour rien. En même temps, il était là pour assurer sa sécurité, elle ne voulait pas non plus l'empêcher de remplir son rôle. Des compromis et encore des compromis...

Elle eut un sourire pour sg7 et ajouta pour détendre l'atmosphère :

" Vous avez de la chance, pour votre première mission. D'autres équipes ont eu affaire aux goa'ulds, mais il ne s'agissait pas d'extraonis ! "

Toujours avec son escorte, la limousine progressait rapidement, et ils arrivèrent devant le bâtiment que SG7 avait quitté il n'y a pas si longtemps. Le président se trouvait devant le bâtiment en compagnie de pas mal de personne, qui faisait masse autour de lui. Cependant lorsque la limousine s'approcha la foule se dispersa. Ce fut le président lui même qui ouvrit la porte de la voiture. Il adressa un signe de tête et un sourire à l'équipe et serra chaleureusement la main de Constance.

"Thomas Depi, je suis ravie de vous rencontrer."

D'un geste de la main il invita les terriens à entrer. Par contre le manège de la sécurité recommença à l'entrée, malgré la présence de Constance.

"Je suis désolé de vous infligé ça, mais je pense que vous pouvez comprendre."

Une fois le détecteur de métaux passé avec succès, le président pris le chemin de son bureau,suivit de SG7. Il s'installa ensuite derrière son bureau, mais des sièges avait été ajouté, maintenant chaque terrien possédait son propre fauteuil en cuir. Il y avait aussi des petites pâtisseries et des boissons sur la table.

"Au nom de mon pays et de mes concitoyens je suis ravi de pouvoir ouvrir les négociations avec vous. Servez vous."

Juste avant de sortir de la limousine, constance s'adressa rapidement à SG7 :

" Rappelez vous : nous sommes là pour négocier : restez prudent mais ne vous montrez pas ouvertement méfiants. Ça va bien se passer. "

La dernière phrase était autant pour les trois hommes que pour elle. Elle respira un grand coup puis sortit de la voiture, reprenant un air de circonstance.

Le président en personne leur ouvrit la porte de la limousine, comprit-t-elle lorsque Thomas Depi se présenta. Elle remercia silencieusement Maniel pour ses informations. Sans ça, elle se serait demandé à qui elle avait affaire, d'autant qu'effectivement, Thomas n'avait pas l'air bien vieux. Elle serra donc la main du président, se présentant à son tour, ravie également. Blabla d'usage qui laissait présager une bonne issue aux négociations.

Puis ils rentrèrent à l'intérieur du bâtiment et ils durent abandonner leurs armes, ce que Constance fit de bonne grâce, ce genre de précaution étant logique. Ils arrivèrent enfin au bureau et ils purent s'asseoir.

"Au nom de mon pays et de mes concitoyens je suis ravi de pouvoir ouvrir les négociations avec vous. Servez vous."

Constance sourit, assurant qu'elle était tout aussi ravie de ces négociations. Elle paraissait parfaitement calme, mais intérieurement, elle anticipait quelque peu ce qui allait suivre. Pas vraiment habituée à négocier, mais elle n'avait pas eu le choix, c'était elle qui avait dû se dévouer. En même temps, elle était heureuse de pouvoir gérer ça à sa manière.

Elle montra la sacoche qui contenait l'ordinateur portable.

" Vous permettez que j'utilise cet ordinateur ? Il contient quelques images de ce que notre pays pourrait négocier et me permettrait de prendre quelques notes si besoin est. "

Elle avait dit "pays" mais savait qu'une fois rentrée sur Terre, ce serait plus compliqué que ça. Enfin, en attendant, elle parlerait au nom de la France.

Par quoi commencer ? Tout ce qu'elle savait, c'était cette histoire d'extraonis dont avait parlé Maniel. Après tout, autant commencer par là. Quoique... Elle allait laisser Thomas débuter comme il l'entendait. C'était encore le meilleurs moyen d'en apprendre plus avant de se lancer. Son côté prudent aimait bien observer avant d'agir. D'ailleurs, ça lui avait souvent évité pas mal d'ennuis. Elle attendit donc que le président reprenne la parole.

Ce fut le président qui les accueillis personellement devant le batiment. Une fois encore, ils durent se debarasser de leurs armes, que Maniel remis dans la boite qui leur était assignée. C'était compréhensible, mais pour protéger le général ça n'allait pas être drôlement pratique !

Ils retournèrent dans le bureau de Phils, mais cette fois ci des sièges en cuirs avaient été installés, un pour chacun d'entre eux. Il y avait égalemment des rafraichissements et quelques petites choses qui ressemblaient à des patisseries, mais après tout ils étaient sur une autre planète, ce n'était peut être pas ça !

Maniel fit s'asseoir Chuck à la droite de Constance, qui répondait déjà au président du pays pour ouvrir les négociations. Mais le géant dédaigna son siège, et resta debout. Il regarda Raphael et dit à voix basse, pour ne pas que le président autochtone puisse les entende :

- Yhora, installez vous debout à gauche de la porte, dos au mur.

Lui fit de même, mais du côté droit de la porte. Il ne sut pas exactement pourquoi il adoptait cette position. En tout cas, il prenait vraiment au sérieux son rôle de garde du corps du général ! Comme la porte du bureau semblait être la seule issue, la surveiller ainsi, de chaque côté, semblait la meilleure chose à faire pour lui. Il ne s'attendait pas vraiment à du grabuge, mais la jeune rouquine leur avait dit de se montrer prudent, et c'est exactement ce qu'il faisait !

Il se demanda fugacement si la nourriture n'était pas empoisonnée, ou droguée, ou quoi que ce soit. Il espera que le général n'en prenne pas, mais n'osa pas le dire de peur d'offusquer le président local... Devenait-il lui aussi paranoïaque ?

En tout cas, il doutait que le Thomas Phils s'offusque que Maniel et Yhora ne s'asseyent pas. En effet il devait être habitué au même genre de sécurité pour lui, il comprendrait surement.

Maniel attendit donc, impassible, le début des négociations...





HRP : Raphael m'a dit IRL qu'il ne pourrait sans doute pas posté jusqu'a ce week end, peut être plus. Du coup, il est peut être inutile de l'attendre car j'ai l'impression qu'on est déjà en retard à par rapport aux autres XD

Le président ne fit pas cas de la réaction des deux soldats et voyant qu'aucun des terriens ne souhaitait commencer à grignoter il attrapa une éclair au chocolat et croqua dedans en prenant soin de ne pas en mettre partout. Les pâtisseries avaient un goût sucré, semblable à celle de la terre. Lorsque le général demanda si elle pouvait utiliser son ordinateur, il approuva d'un geste de la tête et comme Constance ne semblait pas vouloir commencer, il prit l'initiative.

"Il parait que votre planète est semblable à la notre, et vu la réaction de vos hommes lors de la cérémonie, vous ne possédez pas notre arme pour extraire les goa'ulds, c'est donc ce que je peux vous proposer. Bien sur je ne fournis pas les plans de la machine, uniquement des armes prêtes à servir, sachant qu'elles n'ont pas besoin de munition ni de recharge."

Il sortit de son bureau une arme semblable et la tendit à Constance.

"Ne vous en faite pas, vous ne risquez rien."

Pendant que Constance observait l'arme, il attrapa un verre et en prit une gorgée. Ensuite il reporta son attention sur la jeune femme, histoire de voir sa réaction.

"Ne connaissant pas votre planète, je ne peux pas vous dire se que vous pouvez nous apporter en échange, même si je dois vous avouer que j'aurais bien une petite idée, après tout ça serait sans doute la chose qui pourrait le plus rapprocher nos deux planètes."

Un silence de mort se tomba sur la pièce, visiblement le président était gêné, mais finalement il se lança :

"Je dois dire que c'est la première fois que ça m'arrive, un véritable coup de foudre, et pardonné mon audace, mais je pense qu'un mariage serait la meilleur chose. Mes citoyens s'habituent vite aux nouvelles rencontrent et bien vite les terriens seront ici comme chez eux."

Une fois assise, Constance ne se retourna pas lorsqu'elle compris que Raphaël et Maniel s'installaient de chaque côté de la porte. Elle aurait préféré un comportement moins démonstratif : après tout, ils étaient désarmés dans un bâtiment sécurisé. Si on leur voulait du mal, ils ne pourraient rien y faire. En même temps, si les rôles avaient été inversés, elle aurait probablement fait de même afin de ne pas être assise dos à la porte comme elle l'était à présent.

Elle ne prit pas de nourriture, d'un part parce que certains rapports de missions parlaient un peu trop souvent de drogues diverses - quoiqu'en l'occurrence elle doutait que ce soit le style de ce peuple - mais surtout parce que lorsqu'elle travaillait elle n'aimait pas grignoter. Au pire, elle prendrait une boisson un peu plus tard par politesse et y tremperait à peine les lèvres.

L'ordinateur fut rapidement prêt à l'emploi, elle écouta attentivement ce que proposait Thomas. La machine à "extraonis". Logique qu'il propose cela et plutôt intéressant. Elle réprima un mouvement de recul lorsqu'il sortit une de ces armes de son bureau. Elle l'examina, se demandant comment ça fonctionnait. Cela dit, elle n'était pas sûre d'avoir envie d'une démonstration.

Que valait-il mieux proposer en échange ? Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, que le président continuait :

"Ne connaissant pas votre planète, je ne peux pas vous dire se que vous pouvez nous apporter en échange, même si je dois vous avouer que j'aurais bien une petite idée, après tout ça serait sans doute la chose qui pourrait le plus rapprocher nos deux planètes."

Elle le regarda d'un air interrogatif. A quoi pouvait-il bien penser ? Elle était d'autant plus perplexe qu'à présent, il avait l'air gêné. Elle s'apprêtait à briser le silence lorsqu'il reprit la parole.

"Je dois dire que c'est la première fois que ça m'arrive, un véritable coup de foudre, et pardonné mon audace, mais je pense qu'un mariage serait la meilleur chose. Mes citoyens s'habituent vite aux nouvelles rencontrent et bien vite les terriens seront ici comme chez eux."

Constance resta un instant sans réaction. Un mariage ? Un mariage ! Heureusement qu'elle avait l'habitude de garder son calme sinon... Elle garda donc le même air qu'elle avait depuis le début pour répondre, en priant pour bien choisir ses mots :

" Je ne sais pas vraiment comment fonctionne votre pays, mais je vais vous parler un peu du mien, la France. J'y suis général, cela signifie que j'ai un poste important, un haut grade dans l'armée. Je parle donc au nom de mon pays, mais ce n'est pas moi, qui, finalement autorisera ou non l'échange final décidé par ces négociations. "

Etant donné que ce peuple avait demandé à voir un responsable, elle espérait qu'il ne prenne pas mal le fait qu'elle devrait tout de même en référer une fois sur Terre.

" Or, en France, nous n'avons pas pour habitude de prendre en compte les mariages comme moyen de sceller des accords. C'est quelque chose qui pour nous n'a rien à voir, je regrette. "

Il fallait faire attention, elle se rendait bien compte qu'elle était sur une pente glissante : ouvrir des négociations en disant "non" ça menait à bien des ennuis. D'autant que de son point de vue, ce genre de choses lui faisaient penser aux alliances médiévales et donc le côté démocratique du pays était remis en cause. Peut-être qu'elle exagérait, mais elle se méfiait, même si elle ne laissait rien paraitre. Restait à savoir comment sa réponse allait être reçue.
Elle précisa, tentant de revenir à une discussion plus proche de celle qu'elle s'était attendue à avoir :

" Mon pays est prêt à proposer des ressources ou encore des remèdes médicaux. "

Maniel ne s'était jamais rendu compte à quel point c'était ennuyeux d'être garde du corps d'un diplomate... Il ne pouvait pas vraiment parler, ni même avec Raphael ou Chuck, et devait se contenter de rester planter là, à côté de la porte, à surveiller une jeune rouquine. Jeune rouquine que le président local venait de demander en mariage. Demander en mariage ?!

Vu de l'extérieur, la situation devait être comique. Mais alors seulement de l'extérieur ! Le caporal, lui, se sentait mal à l'aise. C'était quand même délicat, non ? Un refus pouvait vexer le président...

Mais, avec tact, Constance dit :

" Je ne sais pas vraiment comment fonctionne votre pays, mais je vais vous parler un peu du mien, la France. J'y suis général, cela signifie que j'ai un poste important, un haut grade dans l'armée. Je parle donc au nom de mon pays, mais ce n'est pas moi, qui, finalement autorisera ou non l'échange final décidé par ces négociations. Or, en France, nous n'avons pas pour habitude de prendre en compte les mariages comme moyen de sceller des accords. C'est quelque chose qui pour nous n'a rien à voir, je regrette. "

Decidemment, Maniel ne serait jamais diplomate. Tant de mot pour dire finalement "non" ! La suite s'annoçait plus tendue déjà, car commencer des négociations par non, ca devait être un peu vexant, et cela n'augurait rien de bon. Il regrettait de ne pas avoir pu garder son 9mm...

Mais il se retint de dire quoi que ce soit, et ne fit rien. Il attendit, un peu anxieux, la suite des négociations...

Le président semblait tout un coup mal à l'aise, apparemment Constance avait mal compris ses dires. Il prit une nouvelle gorgée de la boisson, puis respira profondément, avant de reprendre.

"Je crois que vous vous méprenez mademoiselle, ou peut être général, je ne sais pas comment vous souhaitez que je vous appele, je ne parlais en aucun cas de vous, je ne me serais jamais permis une telle chose."

Il regarda Maniel avec un grand sourire.

"Je dois dire que votre soldat m'a tout de suite plus, bien sur, vous pourrez avoir des hommes de mon peuple qui viendront sur votre planète expliquer à vos hommes de sciences le fonctionnement de notre pays si vous le souhaitez. Au niveau de la médecin nous n'avons besoin de rien, chacun de nos maladies possèdent un traitement efficace, et je doute réellement que vous possédiez des ressources essentielles pour nous."

Il détacha enfin ses yeux de Maniel, pour se reconcentrer sur Constance.

"Vous seul pouvez me dire se que vous proposer, si vous refuser mon offre, je vous écoute. Mais je ne peux cacher mon regret."

Le président avait l'air tellement mal à l'aise, que Constance commença à se demander dans quoi elel s'était embarquée. Mais qu'est ce que c'étaient que ces négociations ? Ce genre de sentiment n'y avait absolument pas sa place ! Quand il regarda Maniel elle retint encore une fois ses réactions, évitant de se montrer incrédule.

En fait, d'une certaine façon, qu'il s'agisse de Maniel ou d'elle, voir de Chuck, Raphaël, ou n'importe qui d'autre, elle avait du mal à se faire à l'idée qu'on puisse parler mariage au beau milieu d'une négociation.

Enfin, là elle laissait exclusivement s'exprimer la Constance dans son rôle de général, capable de garder son sang froid face aux déclarations les plus étranges. Elle était là pour négocier, point. D'ailleurs, elle avait répondu à la proposition de Thomas de façon tout à fait impersonnelle, elle s'était contentée d'exposer les faits. Du coup, sa réponse valait aussi pour Maniel.

A vrai dire, avait plutôt intérêt à ne pas laisser parler son côté "humain" parce qu'alors la situation lui échapperait totalement. Mais, encore une fois, elle resta de marbre, gardant un air neutre et un léger sourire, priant pour que Maniel n'ait pas une réaction qui mette les négociations en péril.
Le président, de son côté, continuait :

"Vous seul pouvez me dire se que vous proposer, si vous refuser mon offre, je vous écoute. Mais je ne peux cacher mon regret."

Constance râla intérieurement - dur de rester calme éternellement, mais répondit aimablement, gardant encore son air diplomatique :

" Sans connaitre d'avantage votre pays il est difficile de vous faire une offre. N'avez vous besoin de rien ? Elle n'allait pas lui énumérer tous les produits locaux de la terre ! En revanche, il semblerait que les goa'ulds soient un ennemi commun et peut-être pourrions nous nous entendre pour une alliance entre nos pays ? "

Elle jeta un coup d'œil à Maniel avant d'ajouter :

" Quand à votre proposition, je vous laisserai vous entretenir avec le caporal Kage, mais je dois vous dire que pour mon pays ça n'influera pas sur les négociations, je regrette. "

"Je regrette, je regrette", bonjour les négociations ! Il n'y avait plus qu'à prier pour que Chuck et Raphaël continuent à jouer leur rôle sans faire de vague, que Maniel reste calme et courtois s'il répondait et enfin, que le président ne s'offusque pas de la réponse qu'elle lui avait donné, ou que le géant lui ferait.
Et surtout, surtout, qu'elle parvienne à garder son sang froid jusqu'au bout !

Le général Parray était déjà arrivé à destination, puis, le général partit s'entretenir avec Thomas pour délibérer sur d'éventuelles négociations, une éventuelle alliance entre les deux pays. Naturellement, même si Maniel le lui avait déjà demandé, Raphaël se mit d'un côté de la porte, et Maniel de l'autre, tel des gardes du corps, pour protéger le général. Il savait bien qu'il n'avait pas ses armes sur lui, mais l'espace d'un instant, il eu envie de rire, les détecteurs de métaux étaient inéficaces contre Raphaël, qui avait prévu le coup. Il savait se défendre sans arme, il avait pratiquer de nombreux arts martiaux, ainsi, le sniper n'était pas tout à fait désarmé, et en cas de danger, il serait prêt à attaquer, il préférait attaquer que défendre.

Et justement, alors que les deux représentants discutaient du pour et du comment, Thomas avait annoncé quelque chose qui avait suscité l'intrigue de tous :

"Je dois dire que c'est la première fois que ça m'arrive, un véritable coup de foudre, et pardonné mon audace, mais je pense qu'un mariage serait la meilleur chose. Mes citoyens s'habituent vite aux nouvelles rencontrent et bien vite les terriens seront ici comme chez eux."

Thomas Phils serait amoureux de Constance ? Alors là... Raphaël était bleu. Il ne s'attendait pas vraiment à celà, dans ce monde extra-terrestre, le mariage était donc un moyen de conclure des accords ! Déjà, le soldat se préparer à attaquer, il ne voulait pas faire de mal à Thomas, mais si ce dernier s'avisait de devenir un peu plus "persuasif", Raphaël serait là... Mais étrangement, Thomas, intrigué à son tour, déclara :

"Je dois dire que votre soldat m'a tout de suite plus, bien sur, vous pourrez avoir des hommes de mon peuple qui viendront sur votre planète expliquer à vos hommes de sciences le fonctionnement de notre pays si vous le souhaitez. Au niveau de la médecin nous n'avons besoin de rien, chacun de nos maladies possèdent un traitement efficace, et je doute réellement que vous possédiez des ressources essentielles pour nous."

C'est à ce moment-là que le président se retourna vers Maniel avec un gros sourire, peut-être un peu pervers...

*Hahaha ! Il a flashé sur Manie !*, pensa Raphaël en ne pouvant retenir un léger sourire.

Le président était donc amoureux de Maniel ? C'était la meilleure ! Ce géant de deux mètres avait séduit un président ! Raphaël retenait tant bien que mal son sourire, mais Thomas Phils l'acheva en disant au général Parray :

"Vous seul pouvez me dire se que vous proposer, si vous refuser mon offre, je vous écoute. Mais je ne peux cacher mon regret."

C'en était trop, Raphaël se tourna discrètementvers le mur, pour cacher son visage dans sa tunique, il était rouge de rire, il ne pouvait s'en empêcher, il se retenait du mieux possible pour ne pas faire de bruit, il serrait les dents, il était hilare ! On pouvait entendre quelques gloussements de rire, un peu étouffé, on entendait des "Hi !", ou des "Haha !". Puis Raphaël réussit à se ressaisir, en gradant le sourire, les larmes aux yeux, comment aller réagir Maniel ?

Raphaël ne pouvait s'empêcher de répéter dans sa tête : *Vive la mariée Kage !*