Constance entendit tout à coup que Raphaël n'était pas aussi calme qu'elle l'avait cru au premier abord. Même sans se retourner, elle l'entendait clairement pouffer de rire. Rien du côté de Maniel, en revanche, même s'il avait un peu de mal à cacher son malaise.

Constance pouvait les ignorer en espérant que Raphaël se calme, mais elle opta pour le remettre en place avant que la situation ne dégénère. De la part du président, il y avait de quoi très mal prendre la réaction du jeune homme. Elle aurait apprécié que Maniel intervienne lui-même pour le calmer, mais le géant était trop occupé à garder une contenance.

" Soldat Yhora, si vous n'êtes pas capable de vous tenir, allez vous calmer dans le couloir. "

Elle Lui avait jeté un bref regard glacé et parlé d'une voix cassante, contenant une colère qui commençait à monter dangereusement. Il ne perdait rien pour attendre, cet imbécile qui mettait les négociations en péril parce qu'il réagissait comme un gamin dans une cour de récréation. Se calmer ou sortir, et il avait intérêt à vite faire son choix.

Elle s'adressa à nouveau au président, priant plus que jamais pour que lui aussi garde son calme - quoiqu'elle était furieuse contre Raphaël, même si elle le cachait autant que possible - et ne se sente pas offensé :

" Veuillez m'excuser, nous pouvons poursuivre. "

C'était ça : poursuivre, pendant qu'il en était encore temps. Son cerveau cherchant désespérément ce qui pouvait intéresser ce pays, car quelque chose de plus concret qu'une alliance contre les goa'ulds serait bienvenu contre l'extraonis.

" Il semblerait que votre Porte des étoiles soit protégée par des gardes armés. Nous avons développé un système qui permet de bloquer notre Porte afin d'éviter le passage en lui même. Un iris, dans un matériau qui empêche toute intrusion. Peut-être seriez vous intéressé ? "

Elle jetait cette idée un peu comme une bouteille à la mer, mais c'était ce qui faisait le mieux le lien entre l'alliance contre les goa'ulds et un objet concret à proposer en échange de l'extraonis. Et surtout, ça lui permettait de continuer à parler et à détourner l'attention de Raphaël qui ne perdait rien pour attendre.

Quand à Maniel, elle espérait qu'il saurait trouver les mots justes pour décliner la proposition en temps voulu. Le tout sans froisser le président et les envoyer tous les quatre au fond d'une cellule. A moins qu'il n'accepte, mais alors là, elle serait la première surprise !

Le président avait croisé les bras et regardait ce soldat se marrer, il semblait garder son calme, du moins en apparence. Il avait regardé Maniel, qui semblait gêné, mais le président était soulagé de voir qu'il ne c'était pas énervé. Il regarda Constance avec un peu air moqueur.

"Nous n'avons vraiment pas les même coutumes, sur notre planète un militaire qui manque de respect à supérieur se voit rétrogradé et bien souvent renvoyer à la vie civile. Sans parler que si il met en péril des relations diplomatiques, il risquerait de perdre sa langue, ça leur évite de trop parler.Pour se qu'il en ai des goa'ulds, nous ne les craignons pas, ils n'oseront pas venir sur cette planète croyez moi. Les gardes ne sont là que pour réguler le flux de visiteur, ici tout le monde ne se promène pas comme il le souhaite, du moins pas si il n'appartient pas à nos partenaires."

Il fit une pause le temps de boire une gorgée.

"Je crois donc comprendre qu'on ne peut pas avoir accès à votre planète facilement, se qui rends les accords commerciaux difficile. Et aussi nous ne déclarerons la guerre aux goa'ulds sous aucun prétexte, nous ne voulons pas tuer les hôtes, au contraire nous cherchons à les sauver."

Constance se tendit quand le président croisa les bras. Mauvais signe. Il semblait rester calme, voir même être soulagé, mais elle eut surtout droit à un regard moqueur. Ce dernier lui déplut quelque peu, même si elle devait bien reconnaitre que si les rôles avaient été inversés elle aurait probablement réagit de même.
Elle fronça légèrement les sourcils :

" N'ayez crainte, je n'en resterai pas là. "

Qu'est ce qu'elle en voulait à Raphaël ! Il les faisait passer pour des petits rigolos et leur enlevait toute crédibilité. C'était encore un miracle que le président accepte de poursuivre les négociations.

Heureusement, la conversation dévia à nouveau sur les goa'ulds. Constance se calma, tentant d'oublier Raphaël :

" Je ne parle pas de déclarer la guerre aux goa'ulds. D'autant qu'effectivement, vous soulevez un point important, les hôtes sont des victimes. "

Elle réfléchit à ce qu'elle pouvait dire, ou non, à propos du programme et reprit :

" En ce qui concerne les échanges, nous avons un système assez simple qui permet de laisser passer qui nous le souhaitons en dépits de l'iris. Je ne pense pas que cela puisse être un obstacle au commerce. "

Les goa'ulds, à présent.

" Nous n'avons eu que peu de contacts avec les goa'ulds, à chaque fois sans le vouloir. Tant qu'ils ne s'en prennent pas à notre planète, nous n'avons pas de raison de déclencher les hostilités. "

Son regard se posa sur l'extraonis, avant de se reporter sur le président :

" Vous dites que les goa'ulds n'oseront pas venir vers vous. Puis je vous demander pourquoi ? Ils semblent très avancés technologiquement. Et, bien que vous l'êtes manifestement aussi, je n'irais pas jusqu'à dire que la crainte des goa'ulds me parait évidente. "

Elle commençait sérieusement à se demander ce qu'elle allait pouvoir proposer en échange de l'extraonis. Mis à part Maniel, bien sur, mais elle se voyait mal abandonner un de ses hommes à chaque fois qu'elle devrait faire des négociations !

Le président haussa des épaules sans grand intérêt, lorsque Constance lui dit qu'elle n'en resterait pas là, après tout elle pouvait bien faire se qu'elle souhaitait avec ses hommes.

"Et votre Iris que ce passe il si elle n'est pas ouverte? Je ne tiens pas à perdre l'un de mes alliés à cause d'une stupide erreur matériel. D'autant, que je préfère être clair, les goa'ulds attaqueraient par les airs, histoire d'être sur de ne pas se battre avec nous au sol, cet engin fait beaucoup de dégâts, et sans leur goa'uld les jaffas redeviennent de simple homme. Comme vous pouvez vous en doutez c'est cette arme qui fait notre supériorité face à eux, pour le moment, ils nous évitent, et nous ne les attaquons jamais, les goa'ulds sur qui nous pratiquons l'extraction sont ceux qui on été fait prisonnier où encore trouver sur une planète allié, ils sont toujours isolés."

Il regarda les militaires qui semblaient s'ennuyer à mourir, assez embêtant et surtout ça ne l'intéressait pas de discuter dans ces conditions.

"Vos homme ont l'air de s'ennuyer, voulez vous qu'on aille jusqu'à l'arène, là bas ils pourront voir des membres de notre armée si ils le souhaitent."

Aller jusqu'à l'arène ? Pourquoi pas. Après tout, si le président proposait quelque chose qu'elle pouvait accepter, elle n'allait pas refuser. Et puis peut-être que ça l'inspirerait pour savoir quoi négocier.

Elle se leva donc en répondant :

" Avec plaisir. "

Parce qu'il était hors de question qu'ils se séparent. De toutes façons, parti comme c'était, ils pouvaient bien parler tout en allant à l'arène. Elle referma l'ordinateur qui apparemment ne servirait pas.

" Pour répondre à votre remarque, non, l'iris ne risque pas de poser problème. Si, effectivement, passer la Porte malgré l'iris entraine la mort, l'ordre d'ouverture repose sur un être humain et non sur une machine. Je ne risquerais pas la vie de mes hommes, ni la mienne, autrement. "

Tout ça n'avançait à rien, elle avait l'impression que, mis à part parler mariage, le président ne faisait aucun effort pour trouver un arrangement. Oh, il restait calme et poli, même face à Raphaël, mais ça s'arrêtait là. Elle ne connaissait pas assez ce peuple pour savoir quoi proposer. Ils pouvaient tourner en rond indéfiniment. L'ennui, c'est qu'elle ne pouvait pas laisser tomber comme ça l'extraonis.

La discussion devenait maintenant ennuyeuse, Raphaël venait de se faire remettre à sa place par le général, elle n'avait pas tord, un soldat qui avait failli faire râter une mission méritait une punition, cependant, il n'avait put s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Il venait de se reprendre en main, en toussotant un petit peu, puis son sourire disparut, et le sniper eut un air froid soudainement, certainement à cause de cette discussion trop longue à son goût, mais le président dit :

"Vos homme ont l'air de s'ennuyer, voulez vous qu'on aille jusqu'à l'arène, là bas ils pourront voir des membres de notre armée si ils le souhaitent."

Voilà une idée qui lui plaisait, il pourrait enfin s'amuser un peu, il pourrait enfin se dégourdir les jambes, il suivit donc le groupe jusqu'à l'arène, où il espérait s'amuser un peu quand même...

[hrp : désolé, mais j'avais terminé ^^', désolé du retard causé.]

Le président se leva à son tour, ravie de faire plaisir à ses hôtes, surtout que pour le moment, il ne trouvait rien d'intéressant à ses négociations, pourquoi donner une arme pareil pour des choses inutiles? Encore si ses commerçants pouvaient aller vendre sur cette planète Terre, mais apparemment c'était impossible, vraiment il avait du mal à les comprendre. Enfin il se leva et sortit de son bureau sans même regarder Maniel, sans doute pour ne pas voir sa réponse dans ses yeux.

Après quelques détours et changement de direction dans ce grand immeuble, ils arrivèrent dans une cour extérieur à l'opposé de l'entrée. De là on pouvait voir, en contrebas, un immense terrain, où se trouvait plusieurs terrains différents. Des centaines d'hommes semblaient s'entraîner. Le président présenta fièrement ce complexe.

"Nous y sommes, vos hommes peuvent allez s'entraîner avec nos meilleurs éléments, qui sait se sera peut être de là que nous trouverons quelques choses qui diffère."

Un soldat en tenu noir et surtout avec foulard sur la tête et le visage, qui ne laissait apparaître que les yeux salua le président et sortit en bousculant Raphaël.

Si les terriens décidaient de descendre, ils verraient toujours Constance qui se trouvait sur une sorte de balcon en hauteur. Les soldats qui s'entraient étaient de gabaris variés et utilisaient des armes toutes aussi variées, allant de l'arc à des armes étrange et inconnu.

Raphaël semblait s'être calmé, Maniel restait impassible tout comme Chuck, et le président avait l'air de garder patience malgré les négociations qui, il fallait bien le reconnaitre, n'avançaient pas. Le petit groupe se dirigea donc vers la fameuse arène, qui permettait à des centaines d'hommes de s'entrainer.

" Impressionnant. " commenta Constance avec sincérité.

Le président proposa de laisser Maniel et Raphaël aller s'entrainer et elle hésita un bref instant. Ce n'était pas tant le fait de se séparer d'eux (car le problème était toujours le même, qu'ils le veuillent ou non, ils étaient à la merci de leurs hôtes) mais plutôt la peur d'éventuels débordements.

Elle finit par acquiescer :

" Kage, Yhora, si vous le souhaitez... "

Logiquement, Chuck ne se sentirait pas concerné et resterait avec le président et elle.

Bien. Qu'allaient ils bien pouvoir négocier ? Peut-être qu'effectivement la situation débloquerait tout ça. L'ennui c'est qu'elle voyait bien deux trois choses susceptibles de l'intéresser parmi les armes inconnues utilisées sous ses yeux, mais que l'échange était toujours à sens unique. Qu'est ce que elle, elle pouvait amener à ce peuple qui avait l'air de tout avoir ?

Le groupe partit vers un balcon, en hauteur, d'où ils purent contempler l'arène, composée de différents terrains, et où des centaines de soldats s'entraînaient, Raphaël se sentait dans son élément, son esprit de compétition commençait à reprendre le dessus, il voulait soudainement montrer à tous ces soldats ce qu'ils valait, il voulait leur montrer qu'il était le meilleur, peut-être était-ce prétentieux de sa part, mais il ne pensais plus qu'à celà, il avait déjà oublié les négociations, ils repensait à ses missions passées. Mais alors que le soldat repensait à ses anciens combats, un homme vint le bousculer, ce geste brusque eut pour conséquence d'énerver le sniper, l'Ombre comme on l'appellait était à deux doigt de se défendre :

*Avec mes seules membres je suis capable de te broyer*, pensa le soldat Yhora, mais il jugea bon de se retenir, il aurait l'occasion de se venger une prochaine fois.

Pour l'instant, le général et le président n'avait l'air de se mettre d'accord sur rien, ils avaient l'air de tourner bêtement en rond, une chose qui énervait une npuvelle fois le soldat, qui voulait partir d'ici le plus rapidement possible. Alors, il se mit à réfléchir, et Raphaël sourit, il avait un plan, alors discrètement, il se pencha vers le général Parray, et dit en chuchotant :

- Peut-être devrions-nous leur proposer autre chose que des armes, ou bien des armes nucléaires, mais j'ai un plan, j'ai l'impression que ce peuple a une mentalité un peu, comment dire, médiéval... Alors je pensais à un combat singulier, entre moi et un de leur champion, si nous gagnons, il accepte notre marché, sinon, il pourra prendre la décision qu'il lui plaira....

Il hésita un instant, et reprit :

- Enfin, c'est juste une idée mon général...

Le président sourit, voyant que visiblement Constance était réellement impressionnée de cette petite présentation. Cependant sa bonne humeur retomba bien vite face à l'attitude de Raphaël, son sourire quitta son visage et ses traits devenaient plus sombre.

"Non mais vous rigolez? Je ne laisserais pas un ambassadeur d'une autre planète se faire tuer juste parce qu'il est trop prétentieux. Vous avez sans doute raison, nous n'avons en aucun cas les même manière, nous nous respectons les gens et notre égaux n'est pas aussi démesuré."

Il se tourna vers Constance visiblement déçu de cette idée, mais pire que Maniel pensait qu'il allait accepter.

"Notre arme a bien plus de valeur que la vie de votre larbin croyez moi, nous n'allons pas la donner à un peuple qui ne respecte pas les personnes en face d'eux, à chaque fois que les goa'ulds croisent cette arme, c'est notre signature qu'ils voient. Nous ne prendrons pas ce risque désolé. Vos passes sont encore valide jusqu'à ce soir, vous devrez avoir repassé la porte"

Maintenant il regardait l'arêne en bas, admirant l'une des armes dernier cri semblable à un bazooka mais plus petit, faisant autant de dégâts sur les cibles qu'un terrien.

Se mettre à chuchoter devant le président pour en plus qualifier le peuple de médiéval ! Constance aurait bien assommer Raphaël elle-même, mais ça aurait fait désordre. Elle n'avait plus qu'à prier pour que leur hôte n'ait pas entendu, ce qui lui aurait immanquablement valu de se sentir insulté. Elle n'eut cependant pas le temps de rétorquer quoi que ce soit car Maniel l'avait prise de vitesse. Accepter ça ? Elle leva les yeux au ciel :

" Non, bien sur que non. "

D'autant que même s'il gagnait il n'y avait rien de plus à négocier ! C'était complètement aberrant. Pire que tout, le président avait bien entendu. Si Constance n'avait pas été habituée à rester maîtresse d'elle-même, elle aurait été rouge de honte et de colère contre Raphaël. Là, elle avait pris quelques couleurs mais se maîtrisait encore.

Il était clair que le président ne voulait plus d'eux ici. Elle acquiesça. Elle aurait insisté si elle avait eu quelque chose à proposer, mais là, ça n'aurait servi à rien. Peut-être pourraient ils revenir plus tard, et cette fois elle enverrait quelqu'un de rompu aux négociations ou du moins éviterait d'amener un certain soldat.

Le président s'était retourné, ne les regardant plus. Elle lança un regard noir à Raphaël, lui faisant signe de se taire - définitivement, elle l'espérait - et s'adressa à nouveau à leur hôte :

" Je comprends votre réaction, je suis désolée que ce premier contact entre nos peuples se soient déroulés de la sorte. "

Elle fit une pause et reprit :

" Je crois en effet qu'il vaut mieux que nous retournions chez nous et je regrette de n'avoir rien pu vous proposer qui puisse vous intéresser. "

Ils n'avaient plus qu'à attendre qu'on veuille bien leur faire repasser la porte. du temps perdu... Mais vu les circonstances il aurait été stupide de poursuivre. S'entêter n'aurait fait qu'aggraver les choses. Une autre fois peut-être...

[Je croyais que tu allais faire avancer la mission constance, mais bon comme tu as du oublier, je m'en occupe avec ce mini post.]

Le président fit un geste de la main, visiblement terriblement vexé, tout en observant ses hommes s'entrainer, ne portant plus le moindre intérêt aux terriens. Cependant ils purent récuppérer leurs effets personnels sans le moindre soucis, mais aucune voiture ne les attendait pour les raccompagner.

Au coin de la rue, des hommes vétus comme les militaires de l'arêne étaient appuyé contre un mur sur le chemin qui menait vers le chappa'ai.

[hrp : non, j'attendais que tu postes, vu que j'avais dit que je m'apprêtais à partir. désolée ]


Les voilà qui repartaient bredouilles. Constance s'efforçait de ne pas montrer sa déception, elle aurait bien le temps de s'énerver une fois rentrée au sgc. Parce que si elle en voulait à Raphaël d'avoir fait échoué les négociations, elle s'estimait comme seule responsable, au final : le soldat n'avait pas demandé à être là, elle n'avait qu'à mieux choisir ses hommes.

" Merci de pas m'avoir échangé contre l'extraonis... "

La remarque lui tira un petit sourire désabusé. Sûr que ça aurait été plus simple, mais elle ne regrettait en aucun cas.

Si ce n'était le côté sécuritaire qui l'inquiétait un peu, la marche à pied en perspective ne lui déplaisait pas. Pour un peu, elle serait bien allée courir un peu en forêt histoire de se défouler. Les négociations lui avaient mis les nerfs à fleur de peau : le fait de devoir peser chacun de ses mots était usant, encore plus quand on se savait désarmé en territoire inconnu.

Elle avait beau être plongée dans ses pensées, elle repéra rapidement le petit groupe suspect. Maniel s'était rapproché d'elle et elle supposa que lui aussi l'avait remarqué. Raphaël, de même, supposa-t-elle mais on ne pouvait peut-être pas en dire autant du civil.

" Restez sur vos gardes Dixon. "

Elle lui avait soufflé quelques mots rapidement, histoire qu'en cas d'ennui il ne tombe pas des nues en réagissant à la traine.
Ils se rapprochaient du groupe, n'ayant pas vraiment le choix de passer devant. Au moins, ils avaient leurs armes, mais si un conflit éclatait, elle se demandait comment ils allaient s'en sortir en pleine ville. Le temps de composer le code sur le dhd - en admettant qu'ils puissent l'atteindre.

Une coutume locale qui consistait à enlever les fiancés ? Un groupe de combattants qui voulaient s'amuser au dépend des étrangers ? Ou tout simplement, elle faisait encore preuve de paranoïa...

Chuck était resté silencieux tout au long des événements. Tout simplement, il n'avait pas grand chose à dire, pas grand chose à ajouter aux dires de Maniel, du général Parray ainsi que du président. Le président lui-même ! Chuck avait tout d'abord douté, mais après tout, pourquoi pas ... Seul le soldat Yhora fit son récalcitrant, mais le général et Maniel l'encadraient. C'est néanmoins en partie à cause de son comportement très limite envers les habitants de cette planète, parfois odieux, que les négociations furent infructueuses. Ainsi, le général Parray, Maniel, Raphaël et lui-même repartait vers la Porte des Etoiles, le Chappa'ai comme disaient les soldats locaux ... Alors, il vit Maniel se rapprocher de l'autre côté du général, Chuck étant de l'autre.

* Etrange le comportement de Maniel ... Peut-être sommes-nous observés, suivis, traqués ? En tout cas, je dois faire attention ... *

Lorsque le général lui dit de rester sur ses gardes, les craintes de Chuck furent réellement fondées : il se passait quelque chose, quelque chose qu'il ne voyait pas à première vue. N'étant pas soldat, il n'avait pas l'habitude de scruter les environs, ce n'était pas un réflexe pour lui. Il faillit appeler Raphaël qui était devant, mais étant un soldat bien entrainé, il avait du remarqué le problème. De plus, si cet appel était utile, le général ou Maniel l'auraient déjà fait auparavant. Ainsi, il regarda devant lui, et le Chappa'ai était en vue. Il vit alors un groupe de soldats, adossés sur un mur, entre la Porte et le groupe terrien.

Il jeta un coup d'oeil à Maniel, qui lui fit signe de rester calme. De toute façon, il n'aurait pas pu faire grand chose ...

* Bon ... Eh ben on se rapproche dangereusement, mais quand faut y aller ... De toute façon, on n'a pas le choix, nous devons coûte que coûte rejoindre le SGC ... *

Les soldats se mirent à bouger lorsque tous les membres de SG7 furent assez près pour ne pas avoir à courir, et surtout de façon à ne pas leur laisser de s'échapper. Chacun marchait qu'une démarche assurée, mais la plus part portait encore leur masque. Parmi eux, on pouvait reconnaître le soldat qui avait bousculé Raphaël à l'arène, et à leur ceinture se trouvait le modèle du mini bazooka. Une fois assez près de SG7, le soldat de l'arène enleva son casque, révélant une magnifique chevelure blonde, et un visage aux traits fins, aucun doute il s'agissait d'une femme, et très jolie d'ailleurs. Elle semblait être le chef de ce petit groupe, et voyant les terriens sur leurs gardes, elle s'amusait beaucoup.

"Alors pas d'escorte cette fois? Je suppose que vous avez vexé monsieur le président, je me demande bien comment vous vous y êtes pris c'est bien la première fois."

Sa voix douce contrastait avec ses paroles, plutôt dures et menaçante. Les autres du groupe ricanèrent, visiblement ils la suivraient corps et âme.

"Au moins il nous a laissez un peu de distraction, c'est une douce attention. A notre égard bien sur pas au votre."

La porte se trouvait à plusieurs kilomètres, mais était indiquée par des panneaux directionnels pour les voitures, aussi SG7 pourra facilement la retrouver après avoir réglé ou évité ce problème.

Dans le comportement de la jeune femme, on pouvait observer qu'elle s'adressait uniquement aux hommes et se désitéressait totalement de Constance, aller savoir pourquoi, mais ce n'était pas le cas de ses compagnons masculins, qui la regardait avec un certain désir dans les yeux.

Les soupçons que ses coéquipiers portaient s'avéraient exacts. Le petit groupe de soldats s'avança vers eux, avec un masque étrange protégeant leur tête, de manière que SG7 ne put en reconnaitre aucun. Il marchait calmement, et se rapprochait de plus en plus près du groupe composé de Maniel, Raphaël, du général Parray et de Chuck.
Rapidement, ils se retrouvèrent face à face, et l'un des soldats - qui devait être le chef de la petite troupe - retira son masque. Là, Chuck fut étonné : une femme magnifique, blonde, avec des traits de visage splendides se préparait à leur annoncer une nouvelle.

* Ouah ! Si on n'était pas en mission, si cette femme n'était pas présumée comme une ennemie, si on était sur Terre et pas sur cette planète, je serais ébloui ... Quelle beauté ... Mais restons sur nos gardes ... Les trois conditions précédentes ne sont pas remplies, et elle va probablement tenter de nous attaquer ... Ou pas ... *

Après cela, la jeune femme parla, et ses paroles furent réellement opposées à sa beauté. Un jolie femme, et pourtant, des pensées et des paroles menaçantes, inquiétantes pour SG7. Comme des moutons derrière leur berger, les autres soldats rirent, et ils avaient l'air entièrement dévoués à la cause de leur chef. Le combat semblait inévitable. Par mesure de prudence, Chuck ne fit rien pour le moment. Il n'était pas entrainé, et attendit la réaction de son leader Maniel, et du général ...

[petite précision, je parle d'un petit groupe, 5 personnes, plus d'autres qui sont rester en arrière et qui ne compte visiblement pas venir chercher des ennuies (3 hommes)]

SG7 rentrait désormais les mains vides vers la porte des étoiles. Raphaël s'en voulait, il se sentait responsable de l'échec de la mission, et tout ceci à cause d'un fou rire ! Mais en même temps, il était heureux d'avoir pu visiter une nouvelle planète, celà n'arrivait tous les jours. Alors que le groupe marchait vers la voie du retour, n'ayant aucune limousines de disponibles cette fois-ci, comme il fallait s'en douter, Raphaël décida de marcher en avant du groupe. Pourquoi me direz-vous. Simplement parce que cette personne qui avait bousculé Raphaël avait laissé ce dernier perplexe, et il était encore plus méfiant que d'habitude.Alors que le groupe marchait, personne n'avait vu le bâton afutée dans l'arène, que Raphaël avait pris soin de cacher discrètement dans ses vêtements. Il avait eu l'idée de "voler" des passes, mais il avisa plus sage de ne pas risquer d'éventuels problèmes. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond.

Et comme il avait pensé, c'est ce qui arriva, il avait eu raison. Alors que le SG7 accompagné du Général Parray partait en route pour rejoindre le chappa'aï, le groupe croisa un autre groupe de soldats. Et plus Raphaël approchait, plus les soldats s'agitaient. Puis ce qui devait être leur chef s'avança, otant son casque.

- Fiou !, siffla Raphaël. *Très beau spécimen, dommage de ne pas profiter de l'occasion !*, pensa-t-il.

En effet, le chef n'était autre qu'un femme, une belle femme blonde aux courbes voluptueuses, et aux traits fins. Mais méfiance. Il ne fallait pas se fier aux apparences. La femme dit :

"Alors pas d'escorte cette fois? Je suppose que vous avez vexé monsieur le président, je me demande bien comment vous vous y êtes pris c'est bien la première fois."

- Mieux vaut que vous ne le sachiez pas, ne put s'empêcher de répondre le sniper.

Mais la femme reprit :

"Au moins il nous a laissez un peu de distraction, c'est une douce attention. A notre égard bien sur pas au votre."

Un peu de distraction ? Qu'entendait-elle par là ? C'était une phrase de trop pour le soldat Yhora, maintenant, il était persuadé que quelque chose clochait ! Mais avant toutes éffusions de sang, il préféra attendre, voir si ses suspicions étaient bien fondées. Il ne voulait rien dire....pour l'instant... Déjà, il visai les points vitaux de son regard, il avait rentré sa main dans sa tunique, prêt à dégainer son arme. Il savait que le mieux était de parlementer, mais Raphaël aimait les combats, et l'idée d'une petite bagarre l'excitait, il ne s'était pas battu depuis un moment, il voyait ici l'occasion parfaite pour se dégourdir. Mais encore fallait-il que ce soit une solution de dernier recours...

Finalement, ils n'étaient peut-être pas si parano que ça, car ils furent rapidement arrêtés par le groupe suspect. Les terriens auraient pu forcer bêtement le passage, certes, mais ça aurait sans doute vite dégénéré, vu que les deux groupes étaient armés.

Une femme menait, une jolie blonde, mais c'était bien le dernier des soucis de Constance, qui réprima un soupir lorsque Raphaël ne pu s'empêcher de répliquer. Ce n'était pas le moment de papoter de détails ! Ainsi, les terriens étaient vus comme une distraction ? La femme ne s'adressait pas à Constance, mais cette dernière prit malgré tout la parole : elle n'avait pas accédé à son poste en se laissant ignorer.

" A qui avons nous l'honneur et que nous voulez vous ? "

Elle avait parlé sans ironie, malgré sa première phrase, et sans la moindre trace d'inquiétude, ce n'était pas le moment de jouer les effrayés. Pour ce qu'elle en voyait, ce genre de groupe devait fonctionner au rapport de force et ne pas donner une chance aux faibles. Enfin, du moins c'était sa première impression. Plus tôt ils en sauraient d'avantage, mieux ça vaudrait. C'était ce qui justifiait ses deux questions. Car pour l'instant, les terriens étaient dans le flou.

Ce qu'elle aurait aimé savoir c'était le rapport entre le président et ce groupe. Pour le chef de ce pays, ces individus pouvaient très bien faire office de "débarrasseurs d'importuns". Une disparition malencontreuse était si vite arrivée... Mais ils pouvaient aussi ne rien avoir à voir, être un groupe plus ou moins hors la loi, ou bien encore toléré... Tout ça faisait une grosse différence d'une part s'ils devaient en venir à forcer le passage, d'autre part dans ce que pouvait se permettre ce groupe en pleine ville. A moins bien sur de cesser de se poser des questions et de foncer. Sauf que vu les panneaux, les terriens mettraient un certain temps à rejoindre la Porte.



[hrp raphael : pour l'arme que tu as emporté, c'est au MJ de décider si tu as réussis ou non à l'emporter.
De toutes façons, si je ne m'abuse, nous avons récupéré nos armes, donc... ]