Mission 037 SG10 + Sg4 + Michael

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Le tir fut rapide, même pas le temps de penser puis une chose se produit... Dix autres créatures les encerclaient maintenant. La théorie de Gregory était maintenant tombé à l'eau pour ce qui est des humains déguisé. Ce qui lui fit perdre un peu de contenance. Il avait maintenant peur, peur que plus jamais il ne rentrerait sur terre... Mais il n'avait pas perdu espoir, il avait ce qu'on appelle la pensée magique qui selon des circonstance permettait de penser plus clairement car elle empêchait de céder à la panique. Il se tourna alors vers Laurent...

- Je ne suis pas là pour vous suggérer des choses puisque je ne suis pas un soldat, mais je pense que nous devrions filer le plus vite possible...

Il regarda autour rapidement.

- Il faut trouver une brèche...

Puis il regarda les autres attendant leur réactions et leur commentaire sur une meilleure méthode à suivre.

Le tir de Vincent avait stoppé la bête mais ne l’avait pas tué, il semblait être décidé à ne pas lâcher ses prises exceptionnelles car ça ne devait pas être tous les jours qu’il se retrouvait en face de quatre beaux morceaux de chair fraiche du fait des conditions climatiques.
Pour ne rien arranger, les autres arrivèrent en tentant de les encercler mais il y avait encore moyen d’essayer de s’échapper par le côté droit alors Laurent dit :

« Vincent, à droite, je pense que nous devons essayer de passer, tu es le plus proche alors tu ouvriras la route.
Aelia, Gregory, détachez la corde et préparez-vous à courir le plus vite possible quand Vincent vous dira de le suivre, je couvre vos arrières »

Laurent récupéra son petit sac pour le remettre autour du cou puis il se détacha, il était prêt à partir en laissant un cadeau, une grenade qu’il dégrouperait une fois qu’il était certain que l’archéologue et le scientifique seraient capable de courir car il fallait aussi penser au stress qui pouvait réserver des surprises à ceux qui n’en avaient pas l’habitude.

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Aelia était totalement interloquée. Quel peuple se démènerait à faire hurler d’autres loups en réponse au premier juste pour faire peur ? Dans ces cas là on met un panneau ou quelque chose du genre, on le dit explicitement « on ne veut pas de visiteurs ». Et pourquoi les autres préféraient la théorie foireuse du scientifique et pas la sienne ? Après réflexion, elle était une archéologue linguiste avec une petite licence. Le scientifique était théoriquement plus proche des militaires… Donc plus fiable selon eux. En tout cas le fait qu’elle avait un vagin rentrait aussi sûrement en ligne de compte. Dans une situation moins catastrophique elle en aurait des choses à redire sur la procédure qui consiste à essayer de parler avec une bête assoiffée de sang ! Ca oui ! Mais pour l’heure Vincent venait de tirer sur la bête et cette balle l’avait stoppée. Mais pour combien de temps ? Surtout que maintenant toute la bande était là. Vu comment la première créature avait bien résistée aux balles du militaire, ils n’auraient pas assez de temps ni de munitions pour tous les tuer. La solution retenue par tous et proposée par le leader était : la fuite !
Aelia détacha rapidement sa corde. Pourtant elle avait fait un bon nœud. Il fallait croire que l’instinct de survie donnait des forces incroyables. Elle la jeta à terre elle fut alors à l’écoute des moindres directives militaires. Tout ce qu’elle avait à faire était de courir comme une dératée en dehors du bois. Mais aux vues de la vitesse des bestioles qui voulaient les manger, cela n’allait pas être chose facile. Elle courait comme un individu moyen, mais avec tout cet équipement la progression était plus pénible. Et puis ce n’était pas un terrain plat, si elle trébuchait elle pouvait tomber lourdement sur le sol et ne pas réussir à se relever. Le pire schéma…

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La désobéissance de Vincent avait été judicieuse, dans ces conditions. Le tir du soldat avait touché sa cible, l'étrange créature qui faisait face à SG10, mais elle n'était pas encore hors service : la bête continuait d'avancer vers les terriens. Et son but semblait bien précis : elle avait la gueule à moitié ouverte, prête à mordre et à dévorer l'équipe innocente, qui n'avait pas été hostile jusqu'à lors. Mais c'était la loi de la nature, et la faim semblait transcender la bête. Bref, c'était le début d'une catastrophe. Et ce n'était pas fini : un bonne dizaine d'autres créatures, identiques à la première, vinrent encercler le groupe. Cela s'annonçait difficile de s'échapper : ils avaient formé un cercle autour d'eux, et semblaient décidés à ne laisser passer personne. Le sniper put néanmoins constater que, proche de lui, sur sa droite, il y avait une brèche. Il fallait l'exploiter maintenant, avant que le cercle ne se referme et que toute chance de survie soit éteinte.

D'ailleurs, Laurent avait fait la même remarque. Le leader avait ordonné de mener la fuite, en passant par le trou laissé par les bêtes. Déjà détaché de la corde qui les reliait, Vincent avait un avantage : il était libre de ses mouvements, pour l'instant, et pouvait aisément courir où il voulait. Ainsi, dès que les deux civils de l'opération furent libres, il rechargea son arme, et se dirigea vers la sortie improvisée, tout en donnant ses ordres à Grégory et à Aelia : il fallait bien que quelqu'un explique à ces civils comment faire !

- Bon, vous me suivez. Laurent va rester pour nous couvrir, je vais nous frayer un chemin. Si vous me perdez de vue, criez mon nom, je m'arrêterai, sauf si j'ai bien entendu ces sales bêtes à mes trousses ... Allons-y !

Sur ces mots, Vincent partit vers la faille qu'ils avaient pu repérer. La seule chose qu'il espérait, c'était qu'Aelia et Grégory s'en sortent : deux civils ne devaient pas mourir ici ! Pour un soldat, c'était différent : cela aurait été une mort sur un champ de bataille ... Il fallait maintenant voir si SG10 allait pouvoir courir assez loin pour s'en sortir !

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Au signal Aelia détalla le plus vite qu’elle le pouvait. La lumière se rapprochait mais trop lentement à son goût. Ses jambes étaient lourdes et lentes. Mais quelle poisse cet équipement ! Il faudrait qu’elle aille s’entraîner de manière intensive en rentrant. Finit les études de rapports sur d’autres civilisations, finit la flemmardise, c’était décidé, en rentrant direction le gymnase et la course. Si elle revenait vivant de cette mission foireuse… Elle ne regardait presque plus où elle mettait les pieds et soudain, elle sentit quelque chose se frotter à sa cheville. Elle venait de se prendre le pied droit dans une racine. Elle tomba lourdement sous le sol, ressentant encore plus à cet instant le poids de son équipement. Elle s’étala de tout son long sur le sol. Elle perdit en quelque sorte connaissance. Elle était dans un état catatonique, comme sous le choc.
Après environs 5 secondes, elle reprit finalement son esprit. Elle mit quelques secondes à réaliser où elle était. Sa respiration s’accéléra, elle ne savait pas vraiment où elle était tombée. Puis de la terre sur son visage, lui piquant les yeux, ses mains s’enfonçant dans une terre humide et sale lui remirent vite les idées en place. Elle se releva avec toute la difficulté du monde à soulever son équipement. Elle s’appuya contre un arbre et courut malgré la douleur cuisante qui lui tiraillait les jambes et les cuisses. Les articulations de ses genoux semblaient se faire couper par des pics de glaces. La jeune femme ne pensait à rien, elle était embrumée par sa chute et par la gravité de la situation. Mais ça devait être l’instinct de survie qui dictait ainsi à ses jambes de ne pas flancher une fois de plus, de ne pas la laisser mourir entre ces crocs acérés.

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Gregory détacha rapidement la corde et comme il était le dernier à le faire, il la remit rapidement dans sa trousse. Puis il écouta le soldat leur disant de le suivre. Regardant derrière pour être sur que Laurent les suivrait il se mis à courir derrière Aelia et même si il trouvait qu'elle courrait à une vitesse modéré il la laissa courir devant, il voulait couvrir ses arrières mais il se décida à la rattraper quand il la vit prendre pied dans une racine et tomber. Elle se leva péniblement et Gregory vit qu'elle était blessé. Comme les deux soldat était occupé à courir et à s'occuper des monstres. Il appela.

- Vincent... attendez...

Puis il prit la fille par le bras.

- Pardon, mais vous ne pouvez plus courir apparemment... Je vais vous prendre sur mon dos, et je vais courir. Vous en faites pas, je peux le faire et je suis rapide.

Alors sans plus de cérémonie il la prit sur son dos. Il fut étonné à quel point elle était légerte mais il n'avais pas le temps pour émettre un commentaire. Il se mis à courir le plus rapidement qu'il le pouvait vers Vincent.

- C'est bon, allons y.

Bientôt ils atteignirent l'orée de la forêt.

Le moment était venu de prendre congé de ces charmantes bêtes, une fois qu’il vit Aelia et Gregory en train de courir, Laurent se mit à avancer rapidement mais sans courir afin de garder un œil sur une éventuelle attaque.
Quand l’archéologue tomba, il dut s’accroupir le temps que le scientifique l’aide afin d’être dans la meilleur position possible pour tirer et pour éviter d’être un bout de viande trop facile à attraper :

« Allez Aelia, bouges-toi les fesses !
La sieste sera pour plus tard… Allez debout »

Il avait toujours dans une main sa grenade et dans l’autre son FNP90, voyant que ses coéquipiers repartaient et s’étaient suffisamment éloignés pour ne pas se prendre un éclat, il dégoupilla et posa la grenade sur la petite couche de neige qui recouvrait le sol avant de se mettre à courir pour rejoindre les autres en criant :

« GRENADE !!!
Vincent, couvres-moi »

Laurent savait que sa fuite mouvementée allait faire réagir les monstres et qu’ils risquaient de lui courir après et de le rattraper sans mal alors il comptait beaucoup sur l’effet de la grenade et sur Vincent pour éliminer ceux qui étaient sur ses talons.
Tout en courant , il compta dans sa tête les secondes afin de se plaquer au sol ou se planquer derrière un arbre deux secondes avant l’explosion.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

Les loups semblaient prêt à se faire un très bon festin avec les entrailles des explorateurs. Ces derniers semblaient pourtant avoir trouvé une idée afin de se sortir de ce maudit piège que leur avait tendu les créatures. S'engouffrant dans une brèche par la droite après s'être détaché, ils partirent donc en direction de la lisière. mais les bêtes affamés n'étaient pas décidé à laisser s'enfuir leur repas. Se mettant en chasse, ils pourchassèrent les êtres humains à travers le brouillard de la forêt.

Courant à travers bois, ils finirent par attendre l'étendu de neige et l'une des grenades lancée en arrière explosa, tuant plusieurs créatures sur le coups. le problème, restait que beaucoup d'autres étaient encore présentes ou arrivaient seulement maintenant. Les chances de survies devenaient mince nous nos amis de la terre. Courant à travers la neige, il furent soudain surprit d'entendre une voix derrière l'un des rochers.

-Venez par ici, vite!

Il s'agissait d'un homme, d'environ une trentaine d'année. Caché à mi hauteur derrière un gros rocher, il tenait un arc et des flèches dans sa main. Se positionnant tel un militaire malgré son gros manteau de fourrure noir, il visa l'une des créatures qui alalit fondre sur Vincent. la bête fut abattu d'un coup au cœur. Leur sauveur de l'instant, leur fit donc signe de le rejoindre derrière les blocs de pierres enneigées.

Depuis l’explosion de la grenade, Laurent se demandait pourquoi ces sales bêtes n’étaient pas cannibales car elles avaient de quoi manger. Arrivé à hauteur de Vincent, il lui dit de se mettre à courir afin de ne pas rester trop en arrière du groupe, il fallait rester ensemble pour mieux se défendre.

Les bestiaux se rapprochaient très vite mais le militaire arriva avant eux à l’étendu de neige, le problème était que les deux militaires allaient être très vite rattrapé et ensuite Gregory et Aelia car ils n’étaient pas très loin devant, la neige empêchait de courir vite.

« Vincent, dès qu’ils sont juste derrière nous, je tente le tout pour le tout, je canarde avec tout ce que j’ai sur moi et si je n’ai plus de munitions, je mourrai le couteau à la main, le principal est d’en tuer le plus possible afin que nos civils s’en sortent »

C’était une question de secondes avant de mettre son plan à exécution mais une voix lui demanda de venir, il pensait que c’était Gregory qui avait trouvé des rochers pour que SG10 se regroupe, plus occupé par ses poursuivants que le fait que le pseudo Gregory avait un arc et des flèches, il arriva derrière un rocher, se retourna pour faire face au danger et chercha Vincent qui courait à côté de lui quelques minutes avant. Le tireur d’élite arrivait à peine aux rochers avec un bestiau aux fesses alors Laurent visa le lours (c’est la contraction entre loup et ours) mais il s’écroula avant que son FNP90 n’ait put cracher son feu. Du coup, le leader de l’équipe tourna la tête vers celui qu’il prenait pour le scientifique.

« Un arc, des flèches... Qui êtes-vous ?
Aelia, Greg, Où êtes-vous ? »

Laurent savait que l’archéologue et le scientifique étaient forcement derrière d’autres rochers mais il avait besoin de connaître leurs positions, d’autant que la menace qui pesait sur SG10 n’était pas terminée, il restait encore d’autres monstres.

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Aelia était encore très choquée par sa lourde chute. Mais elle était devenue évidente. Un équipement lourd, précipitation, panique, terrain difficile, froid… Toutes les conditions avaient été réunies pour que la jeune femme se viande comme une grosse merde. Elle était un peu dans les vaps et quelqu’un la prit sur son dos. Hum… Elle n’était pas sonnée à ce point et ne s’était rien cassé, elle pouvait encore courir. Surtout qu’à présent au lieux d’avoir un individu lent, il y en avait un parce qu’il portait le premier. Ce n’était pas un militaire, donc les évacuations d’urgences n’étaient pas son fort, même si il essayait de se la jouer superman, il en était presque ridicule. Il avait beau être grand, il était un scientifique bloqué dans ses labos. Enfin bref, Aelia ne supporterais pas cette situation deux secondes de plus sans exploser littéralement de rire. Elle tapa sur l’épaule de son preux chevalier et dit en essayant de rester sérieuse mais ne pu retenir un petit sourire :

« Je descend, non pas que la ballade me soit désagréable mais je peux marcher tu sais… »

Sur ce elle se dégagea et retomba par terre, elle atterrit lourdement sur ses jambes mais réussit à amortir. Elle reprit sa course. Ses jambes ne lui faisaient plus beaucoup mal avec son arrêt forcé et ses quelques mètres passés sur le dos du scientifique. Aelia entendit que Laurent avait lancé une grenade. Elle ralentit un peu sa course histoire de pouvoir gérer l’onde de choc. Mais apparemment ce petit gadget ne suffit pas à exterminer entièrement les bestioles affamées. Elles devraient vraiment avoir faim dit donc !
Finalement une vois étrangère s’éleva. La jeune femme était totalement concentrée sur le sol. Elle ne voulait pas retomber encore une fois et ralentir encore le groupe. Elle était un boulet, certes, mais elle essayait de faire des efforts pour ne pas aggraver son cas. La jeune femme leva la tête et vit un homme portant un grand manteau de fourrure et un arc. Elle se serait crut dans un héroic fantasy tellement l’homme collait bien avec la situation. Mais trêve de blabla, il semblait savoir ce qu’il faisait. Laurent l’appela elle et Gregory. Elle cria sans arrêter de courir :

« On est là ! Pas de panique »

Puis elle se dirigea vers l’homme à la fourrure. Il devait être du coin et connaître ses créatures donc éventuellement savoir les éliminer et où trouver un abri. Il les emmènerait sûrement dans son village pour pouvoir se reposer, se restaurer. D’ailleurs à la pensée de manger, le ventre d’Aelia commençait à la tirailler. En effet, elle essayait de contrôler la nourriture qu’elle mangeait et avait commencé une sorte de petit régime s’accompagnant avec un exercice physique. Mais là, elle avait explosée le compteur de ses heures de sports.

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Toute cette fuite s'était passée très vite pour Vincent. Au début, tout se passait bien, et en jetant de rapides coups d'oeil derrière lui, il vit que ses trois coéquipiers suivaient. Il gardait un rythme élevé, car les bêtes pouvaient à tout moment les rejoindre. Il courait comme il n'avait jamais couru, tout en gardant pour objectif la petite lumière, beaucoup trop loin à son goût. Soudain, il entendit un bruit derrière lui, et en se retournant, il vit qu'Aelia était tombée, dans la précipitation. Le soldat ralentissait pour retourner la chercher, mais il fut étonné de voir que Grégory, le scientifique, la prit sur ses épaules. C'était étonnant, car il n'avait pas montré ce genre de capacités auparavant, mais cela arrivait à point nommé ! Aussitôt qu'Aelia fut attrapée par Grégory, Vincent reprit sa course de plus belle.

Lorsque SG10 fut à distance correcte, Laurent lança une grenade, tout en avertissant Vincent de le couvrir. Sans réfléchir, il sortit son fusil de précision, et en cas de souci, il était prêt à tirer. Le brouillard était encore présent, mais grâce aux arbres, la vision du tireur d'élite était correcte. La grenade lancée par le leader de l'équipe eut pour effet de mettre hors course quelques bêtes, mais certaines restaient tout de même en activité. Vincent replaça donc son fusil sur son dos, et rejoignit Aelia et Grégory qui étaient partis en avant. Il craignait beaucoup les autres bêtes, qui, par la mort de leur confrères, allaient probablement être enragés. Les chances de survie de SG10 s'amenuisaient à mesure qu'ils avançaient.

L'équipe avançait à toute allure dans la forêt. Ils arrivèrent devant des gros rochers, et une voix leur demanda de rejoindre l'un de ces rochers, pour se mettre à couvert. L'homme qui les aidait était environ âgé d'une trentaine d'années, et son équipement semblait assez rudimentaire : arcs et flèches. Il ralentissait progressivement pour se mettre à couvert lorsqu'une bête faillit déchiqueter l'auvergnat. Heureusement, la réactivité de l'inconnu fut suffisament développée pour tuer son poursuivant, d'une fléche en plein coeur.

- Merci bien ! Je me positionne derrière un autre rocher, j'essayerai de tuer d'autres bêtes avec mon fusil, avec un peu de recul, ça devrait aller. Laurent, si je puis me permettre, emmène Aelia et Grégory le plus loin possible. Nous allons retenir ces saloperies, moi et ... Vous êtes qui vous ?

L'arrivée de l'inconnu était tombée à point nommé. Néanmoins, la menace était encore présente : il restait encore des survivants parmi les bêtes, et il était de plus en plus dangereux. L'heure d'un combat, peut-être fatal pour un membre de SG10, arrivait à grands pas ... des pas d'ours justement !

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Gregory portait la jeune femme avez une certaine peine, il était habitué à courir serte mais rarement avec un bagage de 50 kilo sur ses épaules. Après une dizaine de mètres, Aelia commença à rire ce qui débalança un peu le scientifique qui se mis à tanguer un peu. Mais lui aussi ris à son tour. Pas un rire nerveux, mais un rire qui voulait dire qu'il était content d'être encore en vie. Puis elle se posa par terre et il la regarda bien pour s'assurer qu'elle pouvait marcher.

* Peut-être que j'ai été trop protecteur...

Soudain, il vit une créature qui allait attaquer Vincent... Il pris alors son arme et visa la créature près à tirer, mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit parce que la créature fur abattu par une source inconnu debout sur un rocher. Bien qu'il fut content de ne pas avoir eu à tirer, il se demanda d'où venait ce tir. C'est alors qu'ils vit une forme humaine sur un rocher qui tenait un arc et des flèches. Puis le bruit de Laurent qui les appelait. Ils se mirent à courir vers l'endroit indiqué, sautant par dessus les cailloux et évitant les obstacle, ils finirent par arriver.

- Oui, on est là...

Puis, il regarda vers le haut pour essayer de repérer l'homme de nouveau, mais il n'y était plus... Par contre, lorsque Gregory se retourna, l'homme était à sa hauteur, maintenant une flèche en joue. Il était si près que Gregory sursauta et se cogna la tête sur le rocher sur lequel il était accoté. Une main sur l'endroit de l'impact, il s'adressa à Laurent...

- Je crois que nous avons trouvé la civilisation...

Puis il regarda de nouveau l'homme avec un mal de tête qui ne semblait pas vouloir diminuer.

- Merci...

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Une convocation après quelques jours de travail, cela commençait drôlement bien. Michael avait cessé toute activité et finit sa tasse de thé. Il n’aimait guère le thé froid et quelque chose lui disait qu’il ne reviendrait pas avant quelques heures, car sans cela, on ne l’aurait pas convoqué pour parler des oiseaux. Il se présenta à la salle de contrôle où on lui montra des images que le MALP avait prises d’une planète. Il regarda attentivement et vit la raison de sa présence.

Des pierres avaient des inscriptions cachées en partie par la neige. L’image était légèrement floue. Michael regarda le technicien et attendit des explications. Il écouta le technicien lui dire qu’il fallait qu’il se rende en personne dans ce lieu ou plutôt cette planète. Michael émit un grognement qui disait qu’il acceptait. Il quitta la salle de contrôle et alla s’équiper.

Il se dit en lui-même que cela ne serait sûrement pas dangereux. Mais Michael se méfiait des apparences. Bref, il s’équipa comme on lui avait conseillé. Il n’oublia pas son chapeau qu’il enfonça confortablement sur sa tête. Son équipement était lourd, mais il pouvait encore courir rapidement en cas de problème.

Il se dirigea vers la porte des étoiles. Il la contempla alors que les techniciens composèrent l’adresse. C’était un spectacle magnifique même si rien dans le visage de Michael ne le démontrait. Une fois le vortex établi, le technicien lui rappelèrent qu’une équipe était déjà sur place. Michael hocha la tête et s’avança. La peur et l’excitation lui tenaillaient le ventre, mais la curiosité était la plus forte. Il s’engouffra dans le vortex.

Le paysage était magnifique. Couvert de neige et avec un silence d’or. Il resta à contempler le paysage pendant quelques minutes avant de se mettre en direction des pierres. Il marcha dans la neige quand le silence fut brisé par un grognement. Michael tourna la tête pour voir qu’ils avaient des loups et qu’ils semblaient avoir vu un gibier de choix, c'est-à-dire que c’était lui. Il décida de ne faire aucun mouvement brusque, mais quand les loups s’avancèrent vers lui, Michael prit les jambes à son cou.

‘’Aucun danger. Une belle petite planète. Je vais l’étrangler si je m’en sors vivant.’’

Michael courut comme si sa vie en dépendait même si c’était le cas. Il ne savait pas comment il pourrait rejoindre l’équipe en place s’il devait courir comme ça pendant des heures. Sur Terre, il aurait peut-être crié comme un malade pour attirer l’attention, mais sur cette planète, c’était plus prudent de ne pas attirer l’attention. En courant, Michael attendit un son autre que les grognements qui était dans son dos, des paroles humaines. Michael s’y dirigea en courant. Il ne savait pas trop à quoi s’attendre. Est-ce que c’était des amis ou des ennemis?

Michael s’aperçut qu’en fait, c’était les deux. Des ennemis et des amis. Devait-il être content, il n’en savait rien. Il alla se cacher ou plutôt se mettre à l’abri temporairement derrière les rochers. Par chance, il avait trouvé SG-10. Il était décidément bien chanceux. Il dit pour les cinq personne présent.

‘’Je suis Michael Owen. Le SGC m’a envoyé, car le MALP a montré des images de pierres portant des inscriptions. Ils ont pensé qu’on aurait peut-être besoin de moi pour les traduire, mais je suis tombé sur un os.’’

Michael reprit son souffle rapidement. Il n’avait pas le temps de se reposer.

Tout le monde ayant réussi à se planquer derrière un rocher, Laurent allait pouvoir se concentrer sur les cibles à quatre pattes mais une fois de plus, il fut interrompu en voyant quelqu’un foncer vers lui pour le rejoindre derrière son rocher. Son premier réflexe fut de lui pointé dessus son FNP90 avant de crier :

« Non mais ça va pas d’arriver comme ça, qui êtes-vous ? »

L’inconnu lui dit s’appeler Michael Owen et venir du SGC pour traduire des inscriptions, cela suffisait temporairement au militaire car il devait s’occuper de nouveau des bestiaux qui ne lâchaient pas le morceau et commençaient à s’approcher dangereusement alors il ouvra le feu en essayant de faire du coup par coup sur chaque animal plutôt que d’envoyer des rafales dans le décor.
Ce qui ne l’empêchait pas de marmonner :

« Qu’est ce qu’ils foutent au SGC, depuis quand ils envoient quelqu’un tout seul sans avoir contacter l’équipe sur place avant ! »

Après s’être un peu calmé les nerfs sur ces pauvres bêtes qui semblaient ne plus savoir que faire pour atteindre leurs proies, il prit le temps de parler à Michael :

« Plus on est de fous, plus on rit !
Qui vous envoie ici et ou est votre bracelet codeur ? »

Laurent devait s’assurer que ce type était bien du SGC car son arrivée ne lui semblait vraiment pas normale, c’était la sécurité de son équipe avant tout alors peu importe ce que pouvait penser Michael de cet interrogatoire improvisé. Il attendait aussi une réponse de l’autre inconnu à l’arc alors cela lui faisait une opération à deux inconnus, ce qui était trop pour les neurones du militaire qui n’était pas une pointe en mathématiques, préférant les choses claires, nettes et précises.

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Aelia s’était approchée de l’homme qui les avait sauvé. Puis finalement un deuxième individu approcha. Il n’était vraiment pas habillé comme le premier… En fait… Il venait du SGC ? Mais qu’est ce qu’il foutait là ? Comme un mec tout seul pouvait venir ? Aelia avait lu quelque part que les missions ne s’effectuaient qu’à plusieurs. Il devait certainement être militaire alors, parce qu’un scientifique sur une planète non explorée, c’était l’envoyer droit dans la gueule de monstres et autres ennemis sanguinaires. Finalement l’individu dit que le SGC l’avait envoyé ici pour traduire des inscriptions. A ces mots, Aelia rentra dans une colère noire. Elle était d’un tempérament très calme, même si il lui arrivait d’élever souvent la voix pour se faire comprendre de ses congénères, là, c’était le comble. Ils l’avaient employés EXPRES pour traduire et communiquer avec les peuples habitants sur la planète. Elle avait intégrée une équipe EXPRES pour pouvoir faire ce genre de boulot lors d’une exploration, et là, on venait de lui dire qu’elle n’était pas assez compétente pour son boulot ? On se foutait de sa gueule là ! Mais vraiment ! Ils ne pouvaient pas le faire avant de venir ? Non ! Elle avait dû arrêter la FAC, refuser de continuer ses études pour faire un master EXPRES pour leur putain de projet à la con qu’ils pouvaient à présent se mettre bien profond où elle pensait (très fort). Aelia s’avança. Son pas n’était pas très sur à cause de la neige. Ce mec semblait content de lui, comme si ça lui faisait plaisir de s’incruster étrangement pendant une mission d’exploration et de remettre en doute le travaille de la jeune femme. Elle se planta devant lui.
Elle avait accumulée assez de pression aujourd’hui pour lui sortir les boyaux par le nez. Ces bestioles, sa chute et des impression étranges à la suite, une course folle, la neige, le froid, elle allait tout sortir dans la tête de ce pauvre empaffé. Tant pis, il l’avait bien cherché.
Elle commença doucement, puis s’emporta de plus en plus.

« Toi. Je m’en fou de ton nom. Mais comme tu ne peux pas t’imaginer ! Et tu sais quoi ? Je me torche avec ton nom ! Je te vomis ! JE TE GERBE ! »

Elle l’empoigna de ses mains qui étaient devenus blanches tellement elle les avaient serrée. Elle tremblait littéralement sous la force de la pression qui montait en elle.

« Retournes dans ton bac à sale de morveux se triturant le nez avec leurs doigts de petit con et va t’enfiler des hamsters albinos espèce d’en***** !!! Tu trouves que je fais pas assez bien mon boulot c’est ça ? C’EST ÇA HEIN ????? MAIS DIT LE SALOPERIE DE CONNARD !!! »

Ça y est, elle avait craquée, et impossible de s’arrêter là, elle était trop bien partie pour que les valves se referment d’elle-même. A présent elle le secouer comme un prunier, animée d’une force sortie d’on ne sait où…

« Tu te rends compte tout ce que j’ai lâché pour tout ça ? TU TE REND COMPTE ???? Des petits hommes verts à la con ! Des loups garous enragés ! Des portes qui emmènent sur d’autres planètes ! J’ai TOUT lâché pour ça ! TOUT ! TOUT ! TOUT ! Et tu veux me l’enlever ? Espèce de connard ! »

Elle lui donna une énorme gifle bien plate et le ré empoigna, elle n’avait pas finit… Non… C’était loin d’être finit !

« Et pourquoi d’ailleurs ? HEIN ??? Pourquoi ils ont envoyés un handicapé que j’ai jamais vu déchiffré des inscriptions pendant une mission de MON EQUIPE ?? Avant que j’ai pu les voir ? HEIN ? Et pourquoi on ne m’a pas tenu informée ? MOI ? L’archéologue de CETTE EQUIPE, responsable de CETTE PLANETE ? D’où ça sort que des petits cons doivent venir empiéter sur NOTRE TERRAIN ? Et pourquoi ils ont envoyés un deuxième MALP ??? Ils ont pas confiance en nous c’est ça ? C’EST CAAA HEINNNN ????? »

Elle avait littéralement craqué. Elle tremblait de son corps et une lueur meurtrière animée son regard… Elle allait certainement le frapper encore une fois.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

Les créatures de ce monde s’en donnaient à cœur joie dans la bataille. Rien ne semblait pouvoir les arrêter sauf si on les touchait directement en plein cœur. Alors que l’équipe s’était abritée derrière les rochers, près du parfait inconnu, ils furent bientôt tous rejoint par un nouveau dans l’équipe, lui même apportant son lot de petits monstres à fourrure. Personne ne semblait réellement comprendre ce qui se passait et faisait face comme ils le pouvaient. Les tirs en provenance des armes terriennes et de l’arc de l’habitant, fusaient en tous sens, abatant un maximum de créatures possibles. De plus, la neige recommençait à tomber ce qui n’aidait guère à avoir une bonne vision. Se tournant vers le soldat qui l’avait interrogé, le jeune habitant prit donc la parole.

-Je suis Gabriel, un habitant de cette planète. Nous avons reçu un signal comme quoi la porte avait été activée et je fus envoyé en éclaireur. Ne craignez rien de moi, je ne vous veux aucun mal, au contraire.

Accompagnant le geste à la parole, le beau jeune homme décocha une nouvelle flèche qui atterri droit sur un Loup-garou-ours qui retomba brutalement sur un autre. D’autres tirs avec les armes eurent vite fait d’en abattre une petite dizaine. Mais sil semblaient vraiment très nombreux. A quelques mètres de là, un nouveau venu avait fait son apparition dans l’équipe. Un archéologue envoyé spécialement pour venir en renfort dans l’étude des inscriptions. Le malp avait en effet découvert de nombreux rochers avec des inscriptions. Le général avait donc cru bon de l’envoyer lui aussi : deux archéologue c’est mieux qu’un, non ? Malheureusement pour lui, il ne semblait guère faire l’unanimité dans l’équipe, loin de là même. Sa partenaire de discipline s’en prit sauvagement à lui, attirant la curiosité des monstres à crier ainsi. Gabriel l’observa avec inquiétude et s’approcha d’elle rapidement. L’attrapant par les épaules, il lui dit alors.

-Calmez vous bon sang, vous voulez les énerver encore plus ou quoi ?!

La lâchant, même si il n’était pas certain qu’elle se tienne tranquille, il retourna auprès de l’homme qui semblait diriger cette équipe de visiteurs. Se positionnant à ses côtés, il se tourna vers lui pour reprendre.

-Je vous demanderais à l’avenir de tenir vos hommes en main. Je suis venu ici pour vous aider, pas pour me suicider avec vous. A présent suivez- moi, je vais vous mener en lieu sure.

Décochant une dernière flèche, il prit la tête de l’équipe, étant le seul ici à connaître le coin par cœur. S’éloignant au pas de course, il fut très vite rejoint par les autres membres qui courraient eux aussi pour sauver leurs vies. Certains tiraient de temps à autre afin de gagner du terrain, mais les créatures les rattrapaient. Stoppant net dans un endroit qui semblait pourtant désert à part une pierre bizarre, il fit signe aux autres de se grouper et de se serrer sur une cible invisible. Enclenchant quelques boutons rapidement, il sauta d’un geste rapide dans ce cercle. Des anneaux de fer vinrent alors encerclés les explorateurs et leur guide, alors qu’un monstre se cogna contre la paroi. En un éclair de lumière, ils disparurent de la surface de la planète pour arriver dans un tout nouveau lieu. Ici il faisait bon et ils se trouvaient dans un bâtiment gigantesque à première vu. Les anneaux de transports les avaient amené jusque là. Devant eux, un grand tunnel irrigué amenait au reste de la construction. Gabriel se mit devant eux et reprit la parole.

-Bienvenue à vous sur notre planète : Moriamez. Vous vous trouvez ici à environ 50 mètre sous terre, dans des bâtiments anciens dont nous avons hérités. Je vais vous emmener jusqu’au autres, mais avant, j’aimerais en savoir plus sur vous…

Tout en les observant, il leur fit signe de commencer à avancer le long du tunnel. Ils étaient en sécurité à présent.

image de l'entrée:
Spoiler:

Invité

Gregory avait mal au crâne du au coup qu'il c'était fait plus tôt... L'arrivée de l'inconnu provenant du SGC n'avait fait qu'empirer sa condition... Pas uniquement par son arrivé mais par la colère de Aelia quine semblait pas apprécier la compétition. Quoi qu'il la comprenait bien... enfin... il le pensait... Il lui était arrivé une fois de se faire enlever un projet mais il ne l'avais pas mal pris... Il avait tant d'autre projet que un de moins ne lui fessait rien. Mais comme son mal de tête semblait persister, il posa sa main sur l'archéologue de son équipe.

- Vous en faites pas, c'est vous l'experte ici... Même si j'ignore pourquoi il est ici, on ne peut rien y faire. Ce n'est pas lui qui à décider de venir par lui même. Attendez d'être revenu à la base pour insulter les responsables.

Puis il regarda Laurent qui semblait parler à l'archéologue inconnu lorsque l'homme mystérieux révéla son nom.

- Gabriel?

Gregory avait un regard interloqué et malgré son malaise, il pouvait quand même réfléchir un peu... Il se pencha alors vers Aelia et chuchota.

- Comment un nom typiquement terrien provenant d'une religion typiquement terrienne à pu s'être retrouvé sur une autre planète?

Mais il le suivi quand même convaincu que s'il restait sur place, soit il finirait par geler soit il finirait au menu de bestiole assassine. Il enleva son gant et passa sa main sous son bonnet pour toucher l'endroit de l'impact avec le rocher s'assurant que personne ne le regardait. Parce qu'il sentait une fraicheur à cet endroit. Sa main en ressorti avec un peu de sang mais pas assez pour alarmer Gregory se disant que ce n'était probablement qu'une égratignure. Il remis alors sa main dans son gant et rejoins les autres qui n'avait sans doute rien remarqué. Puis ils arrivèrent dans une sorte de tunnel bâti par les hommes de la place. Ce que Gregory trouvait étrange était que l'eau au centre était ni gelé et qu'elle ne contenait aucune glace. En plus la température semblait beaucoup mieux adapté qu'à l'extérieur comme dans les grottes sur terre ou la température ne changeait jamais. Instinctivement il retira son bonnet et des gants dont l'intérieur avait complètement nettoyé le sang plus tôt.

Tout allait bien, les assauts des monstres étaient repoussés à chaque fois mais combien de temps le groupe allait-il tenir à rester immobile dans le froid, c »était sans compter que la situation allait devenir plus chaude !

D’abord, Laurent eut la réponse le l’inconnu à l’arc, il s’appelait Gabriel et était un habitant de cette planète, ce qui était un signe enfin positif depuis le début de la mission. Dès qu’une accalmie se présenta il se retourna vers l’autochtone :

« Enchanté Gabriel, nous venons en amis afin de rencontrer la population pour entamer des relations diplomatiques.
La bas la jeune fille s’appelle Aelia, à côté c’est Gregory, un peu plus loin c’est Vincent et enfin moi, je m’appelle Laurent et je suis le responsable de l’équipe »

Les présentations étant faites, le militaire se remit à tirer sur les bêtes qui s’approchaient à nouveau, délaissant Michael qui se faisait engueuler par Aelia, Laurent ne pouvait pas faire deux choses en même temps à part dire :

« Calmes-toi Aelia, ce n’est pas le moment… Tu es la seule et unique archéologue de SG10, on fera le point sur sa présence plus tard »

Malgré cela, les choses empiraient et le militaire se disait qu’il valait mieux affronter un loup que la jeune femme mais il ne pouvait rien pour Michael, ne pouvant laisser son poste au risque de compromettre la sécurité de tout le groupe. Retournant de temps en temps la tête, il vit Gregory essayer de raisonner Aelia, il espérait que ce serait efficace car il venait de se manger un truc dans la tronche, Gabriel lui ayant demandé de tenir ses hommes en main :

« Ouais c’est ça… Gregory avait raison, la prochaine fois, j’emmène des tranquillisants avec moi et le premier qui étripe l’autre se prend une fléchette
Aelia, lâches-le, passes tes nerfs sur un loup, je suis certain que tu le tueras à mains nues ! »

Evidemment, c’était ironique.
Le Robin des Bois local avait décidé de mener l’équipe en lieu sure alors tout le monde lui emboîta le pas, à commencer par le militaire qui en passant sépara Aelia de Michael et décida de courir aux côtés de la jeune femme pour la surveiller, non pas qu’il n’avait pas confiance en elle mais son état n’était pas rassurant.

Ils s’arrêtèrent près d’une pierre et Gabrielle demanda à tous de se regrouper en point où il n’y avait rien, quelle surprise de voir des anneaux de transport utilisé par une personne qui ne ressemblait ni à un Goa’uld, ni un Jaffa mais pourquoi pas un Tok’ra. Il n’en avait jamais vu avant mais un des derniers rapports de mission d’une autre équipe en parlait.

Arrivé à destination, le militaire observa le lieu, comment imaginer qu’il y avait cela sous la surface hostile de cette planète, le principal était de ne plus avoir les loups sur le dos alors il demande à Aelia de répondre à Gabriel dans la limite de ce qui pouvait être dit.
Puis il s’approcha de Michael afin de pouvoir lui poser d’autres questions car il restait inquiet de sa présence.

Invité

Vincent était placé derrière un rocher, et il tentait de toucher les bêtes qu'il restait. Après quelques tirs inefficaces, ou tout du moins qui n'avait pas provoqué la mort de ses ennemis, il observa la technique de l'homme qui les avait aidé, et qui les aidait toujours. Il faisait de nombreux dégâts avec son arc et ses flèches, et c'était parce qu'il visait précisément la poitrine des loups-garous-ours. Le coeur transpercé, elles ne pouvaient plus survivre, mais le reste de leur corps semblait très résistant, il fallait donc à tout prix avoir une précision optimale. Avec cette technique, il put abattre quelques bêtes, mais leur nombre restait important.

Dans un même temps, il vit arriver un nouvel humain, qui courait sur le champ de bataille. Son uniforme semblait être celui du SGC, cela étonna donc grandement le soldat : pourquoi envoyer des renforts ? Surtout qu'il n'avait jamais vu cet homme auparavant, Vincent supposa donc qu'il était nouveau. Et cela ne semblait pas être dans les habitudes de commandement de la base d'envoyer des nouveaux en renforts, étant seul de surcroit ! Plus encore, il ne semblait pas être militaire, car un bon soldat serait resté embusqué pour abattre les bêtes. Lui, il courait vers SG10 et leur saveur. Aussi, l'auvergnat stoppa temporairement ses tirs, le temps que l'humain passe derrière les rochers. Lorsqu'il fut avec les reste de l'équipe, Vincent alla les rejoindre.

D'après ce qu'il disait, le nouveau était un archéologue, nommé Michael Owen. Il était ici pour effectuer la traduction de quelques sigles aperçu par un nouveau MALP, sur des stèles. Cela étonna d'autant plus Vincent : un nouvel archéologue ? Il ne voyait l'utilité de cela, vu que SG10 possédait sa propre archéologue, Aelia, qui était aussi compétente, si ce n'est plus, que ce nouveau. C'était incompréhensible, et cela l'était d'autant plus pour l'archéologue de l'équipe. Elle entra littéralement dans une colère noire en voyant l'homme arriver. La situation dégénéra d'ailleurs, puisqu'Aelia en vint aux mains, et frappa Michael. Gabriel agit pour l'éloigner, et Vincent s'approcha d'elle, calmement. Il lui chuchota quelques mots à l'oreille, afin que personne ne l'entende :

- Aelia, calme toi s'il te plait ... Tu le frapperas après si tu veux, mais là, c'est pas le moment. En plus, vu que c'est pas dans les habitudes du SGC d'envoyer un novice comme ça, il vient peut-être surveiller notre boulot ... Je comprends ta frustration, mais il faut faire avec. Je préfère que tu l'ignores qu'autre chose, parce que sinon, il faudra intervenir pour vous séparer ... Et j'ai vraiment pas envie de m'engueuler avec toi, Aelia, alors s'il te plait, garde ton sang-froid ...

Après ces quelques mots, Vincent se plaça à côté de Laurent et de Gabriel. Ce dernier semblait vouloir quitter le combat, et les mener en lieu sûr. C'était effectivement une bonne idée, pour les trois civils de l'expédition, mais il n'était pas satisfait : il restait un grand nombre de bêtes, et elles semblaient très rapides ! Aussi, ils auraient vite fait de les rattraper. Lorsque Gabriel, puis Laurent, eurent finir d'exposer leur plan, l'auvergnat intervint :

- Je reste ici pour permettre une meilleure fuite pour vous. Dès que je ne vois que le dernier membre de l'équipe, je le suis jusqu'à vous. Ne vous inquiétez pas pour moi, je pense courir assez vite, et, au pire, je tenterai de suivre vos traces ... Sinon, je serai perdu, mais ce n'est pas mon intention. Allez-y, partez !

A ces mots, Vincent se retourna vers le front des bêtes, qui semblait de plus en plus proche. Tout en jetant des rapides coups d'oeil derrière lui, il tira sur les créatures, afin de permettre à ses coéquipiers de fuir tranquillement. Un mot bien grand, vu qu'ils étaient quand même en danger de mort à chaque seconde, ou presque ... Il avait usé un chargeur entier, et une moitié d'un second lorsqu'il vit que le membre de l'équipe qui fermait la marche, Laurent, avait presque disparu. Il rangea alors son fusil, et prit son P90. Il courut alors comme il n'avait jamais couru, tout en tirant à l'aveuglette derrière lui, plus pour effrayer les loups-garous-ours que pour autre chose. Il jouait peut-être sa vie sur ces secondes, aussi, il jeta toutes ses forces dans sa course pour suivre Laurent.

En pleine course, il vit s'arrêter son coéquipier à la hauteur d'une pierre. Cela faisait enfin une bonne nouvelle, ils allaient peut-être enfin partit d'ici ! La mauvaise nouvelle était que les créatures se rapprochaient de plus en plus de Vincent, qui était de plus en plus vulnérable. Il réussit à atteindre son objectif, et il vit qu'ils étaient dans une impasse. Heureusement, Gabriel savait ce qu'il faisait, et il activa des anneaux. Le soldat avait déjà entendu parler de ce mécanisme, ils allaient être téléportés autre part. Néanmoins, la situation était critique : on pouvait voir les bêtes qui étaient à quelques encablures du groupe. Il cria donc :

- Sautez dans ce cercle, ces saloperies arrivent !

Il en profita pour faire un bond dans le cercle, et les anneaux se formèrent autour de lui, SG10, Michael et Gabriel. Il eut une frayeur bleue lorsqu'il vit une créature se précipiter sur les anneaux, qui s'écrasa sur ceux-ci. Bien heureusement, cela n'eut aucun effet sur leur transport, et ils se téléportèrent grâce au mécanisme. Cela semblait enfin être la fin d'un calvaire. Ou tout du moins, cela s'en approchait ! La menace des loups-garous-ours semblait écartée.

A leur arrivée, Gabriel leur dit qu'ils étaient sur une planète nommée Moriamez. Vincent s'en fichait royalement, pour l'instant : il espérait surtout être en sécurité là où ils étaient arrivés. Il montra à SG10 + Michael un tunnel, que l'auvergnat se dépêcha d'emprunter. Il était impatient de retrouver une civilisation plus ... civilisée justement. Et non pas une peuplade de loups-garous-ours affamés ... Aussi, il dit rapidement, avec un pointe de stress :

- Vous êtes sur qu'on est à l'abri ici ? Non, parce que j'ai eu ma dose de bestioles affamées pour aujourd'hui, je crois, et puis, il me reste pas tellement de munitions d'ailleurs ...

Invité

Décidément, la journée de Michael était une de celle où il aurait dû être dans son lit. Les loups pouvaient passer, mais recevoir un accueil comme celui qui avait reçu, c’était la goutte d’eau qui faisait passer une journée passable à une journée véritablement fichue. Il dit à l’intention du chef de l’équipe.

``Il ne vous ont pas contacté? Je n’ai pas eu le temps de vous contacter à cause des bêtes sauvages.``

Michael était surpris même si rien dans son visage ou dans sa voix ne le démontrait. La flegme britannique dans toute sa splendeur. Il sortit de sa poche son GDO qu’il montra au chef de l’équipe. C’était inutile de se répéter et son GDO était une preuve qu’il espérait suffisante. Michael fut interrompu dans ses pensées. Il avait déjà eu des insultes plus pires. Il répondit à la première vague d’insulte avec sérieux.

``Vous pouvez faire ce que vous voulez de mon nom, madame.``

Michael ne fit pas de geste pour libérer ses mains. Il n’aurait rien pu faire tellement qu’elle serrait fort ses mains. La douleur était forte, mais il resta le visage stoïque. Il ne voyait pas de solution pour libérer ses mains. Il aurait peut-être pu la frapper, mais jamais il n’aurait frappé une femme. Cela ne serait pas très gentilhomme même si celle-ci venait de la gifler. C’était toute une gifle. Ce n’était pas la première fois, mais cela ne serait sûrement pas la dernière. Il répondit sur un ton neutre.

``Je n’ai jamais critiqué votre travail. Je ne sais même pas qui vous êtes. J’ai lâché une carrière prometteuse pour ce travail. Vous n’êtes pas la seule à avoir dû abandonner. Donc, je vous prierais de ne pas sauter à des conclusions trop rapidement. Je n’ai pas l’intention de vous enlever quelque chose. Je suis venu en renfort pour vous aider à traduire les inscriptions sur les pierres. Deux têtes valent mieux qu’une. La première MALP avait transmis des images et après une analyse plus poussée. Le SGC a décidé d’envoyer un autre MALP pour mieux visualiser les pierres. Cela aurait pu être à cause de la mauvaise qualité de l’image. Le deuxième MALP a révélé des inscriptions. Le technicien aurait dû vous contacter, mais je n’ai pas à faire son boulot. Je suis venu pour aider à déchiffrer les inscriptions sur les pierres et les ramener à la base pour pousser plus loin l’analyse. À ce que je sache, vous ne saviez même pas que les pierres avaient des inscriptions. Je suis venu pour vous dire où étaient ses pierres. À ce que je sache, le SGC n’a pas à vous demander la permission avant d’envoyer des personnes. La confiance est là, car je devais être théoriquement en sécurité. Le petit con handicapé que je suis est, dans le même pétrin que vous, Madame. ``

Michael souleva son chapeau de quelques centimètres pour la saluer. Il suivit le groupe même s’il restait à une distance raisonnable. Il embarqua sans dire un seul mot et sans aucune plainte. Si Michael avait pu retourner au SGC sans danger il l’aurait fait et se serait lavé les mains en disant qu’il n’avait pas vu SG10, ni les pierres. Michael embarqua dans le cercle de pierre même s’il ne savait pas en quoi cela pourrait aider. Quand il se retrouva dans un autre lieu, Michael regarda autour de lui. C’était étonnant.

Il resta à l’écart du groupe. Ce n’était pas son groupe et il n’avait pas reçu d’ordre du chef de l’équipe. Il se maudit intérieurement, d’avoir eu l’ordre de rejoindre cette équipe pour les aider dans la traduction des pierres. Il se força à se calmer, car c’était fait. Il vit que le chef de l’équipe s’était approché de lui. Il dit

‘’En quoi puis-je vous être utile, Monsieur ?``

Laurent venait à peine de rejoindre Michael en queue de peloton que déjà l’archéologue lui posait une question, c’était une bonne chose qu’il ne se soit pas renfermé sur lui même après s’être fait traiter comme du poisson pourri par son homologue.

« Tout d’abord, je te prie de bien vouloir nous excuser pour cet accueil plus que glacial mais vu la situation dans laquelle nous étions, cela paraissait suspect de voir quelqu’un arriver seul de la base. Par contre ne penses pas que Aelia est une personne méchante, elle était à bout de nerf, entre les loups, sa chute et le froid, elle avait besoin que ça sorte et tu es arrivé.
Je ne vais pas te cacher que ça m’arrange qu’elle s’en soit prit à toi plutôt qu’à moi »

Le militaire sourit après avoir prononcé sa dernière phrase, il espérait détendre l’atmosphère car il savait que ce n’était pas évident de débarquer dans une équipe sans connaitre qui que ce soit.

« Au niveau des présentations, tu connais déjà Aelia alors on va la laisser discuter avec Gabriel, devant nous à droite c’est Gregory notre scientifique et à sa gauche c’est Vincent notre sniper. Je pense que tu sais déjà que je suis Laurent, d’ailleurs tu peux m’appeler par mon prénom plutôt que de me donner du Monsieur à chaque fois sinon je vais finir par prendre la grosse tête !
Si j’ai bien compris, tu es la pour décrypter des inscriptions, est-ce que le SGC t’a dit si tu es affecté provisoirement à SG10, à quel moment les recontacter pour faire ton rapport ou rentrer ? »

Encore et toujours des questions, le chef d’équipe devait savoir si l’archéologue était sous sa responsabilité et ce qui était prévu par la base pour son retour car il devrait en tenir compte pendant la mission.

« As-tu des questions ? »

Invité

A la réponse de Michael, la jeune femme ne lui répondit que d’un grognement de rage signifiant

« voulez-vous bien, monsieur, m’excuser de cet accueil peu chaleureux me laisser continuer ma route sans m’importuner sinon il pourrait éventuellement y avoir un risque d’agression physique sur votre personne ou tout autre chose biologique à portée de mains, merci. »… En très gros hein… En bref, Aelia était de mauvais poil du coup. Si l’expérience lui avait bien montré une chose c’était que le travail individuel important largement plus que de travailler avec quelqu’un, en plus quelqu’un qu’on ne connaît pas. Si elle avait apportée une aide à des archéologues linguistes pour leurs travaux, c’était surtout parce qu’on lui avait laissé le champ totalement libre et qu’elle était libre de faire ce que bon lui semblait. Ça allait être très simple, elle travaille et lui devait s’arranger pour ne pas traîner dans ses pattes, le monde tournerait sans doute mieux ainsi. Toute histoire lui avait presque fait oublié l’intervention de l’autochtone salvateur qui était intervenu et pour les loups et pour son pêtage de câble incontrôlé. Elle s’excusa brièvement en marmonnant dans sa barbe. Elle suivit l’homme sans trop se mêler aux autres, déjà, elle n’avait pas envie de re-ralentir le groupe en tombant une deuxième fois et puis en quelques secondes elle avait retrouvé son asociabilité d’avant. L’homme leur demanda de se groupe, géniale… Elle se positionna de manière à pouvoir regarder de loin ce que l’homme trifouillait. Il appuyait sur des boutons, un mécanisme ? Étrange que ses habits ne soient pas plus « évolués » par rapport à ce niveau technologique. Finalement des anneaux entourèrent le groupe, comme par magie, lévitation ou elle ne savait quoi, c’était incroyable… Elle poussa un cri très surprit lorsqu’un loup se jeta sur eux, mais une seconde plus tard, ils étaient autre part… La téléportation ?
Le lieux était pas mal, surtout comparé au froid glacial de l’extérieur, c’était vraiment mieux là. L’architecture était intéressante, mais pour l’heure, la jeune archéologue ne s’occupait pas de ça.

« Heu… Excusez-moi Gabriel, mais, ces anneaux, ce moyen de transport, comment vous le maîtrisez ? »

Il était très plaisant de ne pas avoir à se dépatouiller dans une langue hybride croisée entre une bonne dizaine de langue terrienne voir inexistante, ça allait lui faciliter la tâche. Elle avait déjà sortit son petit carnet et un crayon. Elle nota rapidement avec toute l’habileté que pouvait lui permettre des gants :

Citation :: Anneaux de téléportation, activation par commande (boutons), habits apparemment primaires, fourrure, « loups-garous » ???, neige, sous terrains, architecture ronde, canaux, vie sous terre, langue parlée = français, nom : GABRIEL (sémantiquement référant à un être divin = même origine religieuse ? Émigration depuis la terre lors du moyen-age ???)

Et elle s’apprêtait à noter la suite, armée de son crayon. En tout cas ça la détendait un peu et faisait retomber toute la tension qui lui contractait les muscles.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

Gabriel avait du mal à garder un œil sur tout le monde, il n'avait en même temps guère l'habitude de croiser un groupe si nombreux durant ses promenades de ce genre. certes on l'avait envoyé chercher et repérer les visiteurs, mais généralement il ne tombait que sur un ou deux individus grand maximum! Cependant, il voulait que chacun se sente à l'aise, presque comme chez lui dans cette cité merveilleuse. Voyant que tout le monde était saint et sauf et était décidé à le suivre, il continua donc sa progression afin d'ouvrir la marche et fut très vite rejoint par la seule demoiselle du groupe.

Restant un temps silencieux, il profita de l'air chaud pour se réchauffer et enleva son manteau de fourrure par la suite, en le tenant simplement sur son bras gauche. Avançant sur quelques mètres, la demoiselle décida donc d'entamer la conversation avec lui, ce qui ne lui déplu pas, bien au contraire. Restant impassible malgré le jolie minois de l'exploratrice, il prit donc la peine de lui répondre avec soin.

-Malheureusement je ne peux répondre à votre question. ces anneaux existaient bien avant ma naissance et avant même l'installation de mon peuple. L'on m'a enseigné très jeune à m'en servir. Ici, ce sont les prêtres de la cité qui s'occupe de la formation et de la vie en communauté en général. personne ne conteste leur autorité et notre monde s'en porte bien ainsi. je vous mènera jusqu'à eux lorsque le rituel dédié à AmaDouk sera terminé. Il n'est guère conseillé de déranger nos prêtres en cérémonie.

En disant tout cela, il était certain que la jeune femme ne devait pas y comprendre grand chose, mais en rencontrant les prêtres, tout aurait certainement plus de sens à ses yeux. Derrière eux, les conversations allaient aussi bon train ce qui fit plaisir à Gabriel. Il aimait voir régner la bonne ambiance autour de lui. Souriant, il continua donc à guider le petit groupe à travers le tunnel où coulait le mini canal irriguant la cité. Il remarqua alors que son interlocutrice prenait des notes, peut-être même sur lui. Curieux, inquiet, mais respectueux de son travail, ne tenta pas de savoir de quoi il en retournait exactement.

-Je vais vous conduire jusqu'à la salle principal où nous faisons nos prières habituellement. Il n'y aura sans doute personne à cette heure car tous attendent dans leurs quartiers que la cérémonie soit terminée. Vous pourrez vous reposer un peu là bas et découvrir notre cité si cela vous tente. Je connais pas mal d'histoire au sujet de notre merveilleuse cité. Étant enfant, je raffolait de tout cela. Arf.. je suis sure que je doit vous ennuyer à jacasser ainsi, désolé. Mais au fait, vous n'avez pas répondu à ma question précisément, qui êtes vous exactement avec votre équipe, d'où venez vous?

Gabriel était l'un des membres le plus respectable et dévoué de Moriamez. c'était pour cette raison qu'on l'avait envoyé afin de partir en éclaireur dehors. Enfin, après un bon petit quart d'heure de marche, le jeune homme les emmena dans le sanctuaire, qui était comme il l'avait dit, désert à cette heure-ci. Des inscriptions en Goa'Uld figuraient sur les murs [vous aurez les traductions plus tard, si vous vous donnez la peine de les traduire bien sure ...]. Les invitant à s'installer dans un coin où à visiter, il attendit d'avoir leurs réactions. Au fond de la salle, se dressait une grande statue ressemblant à Horus, sauf qu'il s'agissait de AmaDouk, mais cela les explorateurs l'ignoraient bien sure. Pour ce qui était de la lumière, elle était tout à fait artificiel, grâce à de grand néant cachés dans les murs.

Quelques images qui peuvent servir.

Spoiler:

Invité

L'endroit était magnifique, Gregory le regarda avec stupeur mais il ne pensait qu'à trouver un endroit ou s'assoir, chose qu'il ne ferait sois aucun prétexte s'il n'avait pas l'impression que sa tête allait exploser. Il prendrait bien une tylénol s'il en avait avec lui, mais ce n'était pas le cas alors il décida d'attendre le retour de l'équipe pour le faire. Il se dirigea vers Aelia pour se changer les idées.

- Vous pensez quoi de ce temple? Vous savez de quel dieu il s'agit?

Il ne dit pas faux dieux de peur de commencer une chaine d'évènement tragique qui risquait de rendre Gabriel et le reste de la population furieuse s'il l'entendait parler de cette façons de leur dieu. Puis il dut demander un autre truc, parce qu'il n'en pouvait plus.

- Vous auriez pas aussi une pilule quelconque pour le mal de tête? Tout à l'heure, je me suis cogné sur un rocher à l'arrivée surprenante de notre nouvel ami...

Il l'avait dit tout bas pour éviter de se faire entendre par les autres. Puis il la regarda avec des yeux plein d'espoir...

Avançant le long du canal, le militaire voyait Aelia discuter avec Gabriel alors il lui lança :

« Aelia, tu n’oublieras pas le guide à la fin de la visite ! »

Il fallait bien continuer de détendre l’atmosphère, ce que Laurent essayait de faire jusqu’au moment où ils arrivèrent dans une pièce majestueuse alors il se dit que deux archéologues n’étaient pas de trop, le tout étant de ne pas les faire travailler ensemble même si devant en tel spectacle, ils se ressemblaient par leur expressions d’émerveillement et de soif de savoir.

« Ok les enfants, vous faites ce que vous voulez mais vous prévenez si vous devez sortir de cette pièce.
Je pense qu’il y a suffisamment de murs avec des inscriptions alors Aelia et Michael, chacun de son côté et pas d’engueulade dans ce lieu ! »

Il espérait que ces textes allaient occuper et calmer la jeune archéologue et que prise dans son élan intellectuel, elle fasse la paix avec son homologue.
En attendant il commença à faire le tour de la pièce, non pas pour admirer la décoration mais plutôt pour inspecter les lieux d’un point de vue militaire et quand quelqu’un signala que les inscriptions étaient en Goa’uld, le militaire positionna sa main droite sur son FNP90 et commença à regarder de tous les côtés car ça ne lui disait rien de bon, peut être qu’il était vrai que Gabriel et les siens avaient trouvé ces bâtiments mais peut être que c’était faux.

« A quel moment un type aux yeux jaunes et des jaffas sortent pour dire ‘’Surprise’’ ? »

Il fit signe à Vincent de rester sur ses gardes, il valait mieux en faire trop que pas assez, le bâtiment étant Goa’uld, pourquoi aurait-il été abandonné, voila la question qu’il se posait en attendant que les choses bougent car si ce que disait Gabriel était vrai et que l’équipe se montrait menaçante, les relations diplomatiques en pâtiraient.

Le militaire ne put s’empêcher de tester leur guide et sauveur en parlant à haute voix mais sans hurler :

« Jaffa krii »

Laurent l’avait entendu lors de sa précédente mission quand il s’était retrouvé seul face à des Goa’ulds et jaffas, peut-être qu’il ne le prononçait pas très bien mais ça y ressemblait bien alors il regarda Gabriel afin de voir s'il avait une réaction…