Peter suivit l'homme "chef de village" dans une tente où il se changea dans le vêtement qu'avait apporté cet homme. Il avait raison - leurs uniformes jaunes attiraient beaucoup d'attention. Peter commença à comprendre ce qui s'était passé, le mal à la tête et au dos étant un peu supprimé par l'ombre que jettait la tente. Quand cet homme qui s'introduit comme Sharak finit de parler, Peter Alhash sentit que c'était à lui maintenant de le rassurer. C'était le travail principal de l'archéologue à SGC, semblait-il, rassurer les autochtones que nous ne sommes pas les ennemis. C'était à peu près la seule chose que Peter faisait ici, il se dit, ironiquement.

" Sharak, comme Thomas a dit, je m'appelle Peter Alhash et je suis archéologue, j'étudie le passé - c'est pourquoi je veux voir les ruines. On vient d'un monde lointain, on est venu à travers la Porte des Etoiles, l'anneau gris - " il se tourna vers Thomas et lui donna un regard d'excuse, Thomas lui avait demandé de ne pas reveler leur origine, mais Peter ne savait pas faire autrement " - on visite les mondes pour apprendre plus sur les autres cultures - comme vous - et pour trouver moyen de défendre notre planète - notre monde - contre les Goa'uld que vous appelez les Serpents. Ce sont nos ennemis aussi - vous pouviez le reconnaître déjà. Seulement - les guerrieurs que nous venons de ... tuer... ne sont pas nos ennemis. Ce ne sont que des esclaves des Goa'uld, on ne veut point les attaquer ou blesser mais on n'avait pas d'autre choix. "


Toujours, Peter n'a supplié aucun preuve d'une différence entre eux et Goa'uld.

" On va rentrer sur notre monde et on ne reviendra jamais si vous le souhaitez mais ... dites-moi... pourquoi personne ne peut vous aider ? Nous disposons d'une téchnologie et connaissance plus avancée que les vôtres, peut-être nous pourrions vous aider. "


(hrp: Badlands, est-ce que je reconnais le symbole sur le front des Jaffas ? )

Sharak parla, en effet, mais ce qui sortit de sa bouche était imprévisible, même par Peter qui avait vécu déjà plusieurs missions à Stargate Command. Mais un peuple qui ne vieillissait pas ? et qui était condamné à une amnesie éternelle ? Il fallait faire des hypothèses ici et déduire ce qui était correct.

Supposons donc que Sharak parle la vérité.
Le village, seul sur ce planète, sait cultiver les plantes dites "cimille" qui sont d'intêret pour les Goa'uld donc ont une propriété utiles. Cela peut être soit valeur nutritif - mais Peter doutait cela - soit un effet psychique, ce qui collerait plus dans l'histoire. Les villageois, depuis bien longtemps, ne se rappellent plus rien, ou presque rien. La seule chose qu'ils connaissent, c'est des gestes, une langue primitive et le savoir de culture des plantes cimille. Ils ont peu d'émotion, peu d'éxperience, puisqu'ils oubilent tout. La raison de cette amnestie on connait pas encore - hypothèses: la plante cimille, un virus, une bacterie, un changement de cerveau de tout habitant. Il serait alors possible que Sharak possède une sorte d'immunité contre cet amnésie, probablement parce qu'il est arrivé à ce planète par la Porte ou autrefois après l'évenement qui a causé ce chaos. Mais alors, comment les villageois arrivaient-ils à vivre avant ? Peut-être son immnité est innée et alors il ne fut pas "infecté." Une question plus horrible encore: est SG-5 maintenant infecté ? Le manque de vieillisement s'explique facilement, par l'effet de ce virus ou changement de cerveau. Si on supprime des fonctions, il arrive à vivre beaucoup plus longtemps, de même va pour le corps entier. Mais il est fort improbable que cela aurait origine naturelle - donc quelqu'un devait avoir intention d'entrainer cet amnésie.

Mais supposons que Sharak est un menteur.
C'est très difficile.
Peter n'était jamais un detective, il ne comprenait pas trop les gens qui mentaient.
S'il mentait, c'était pour une raison. Raison plus importante que la sécurité de son village. Peut-être sa propre vie ou l'interêt d'un Goa'uld ou d'un Tok'ra. Mais c'était tellement bizarre - Peter Alhash abandonna vite cette branche. Sharak ne mentait pas.

Au moment où Peter fit de réflechir, Rémus finit de parler. Alors Peter reprit, lentement.

" Sha'rak, comme l'a dit Rémus, on sait vous aider et on veut vous aider. Mais il nous faut des réponses. Je vous parlerai en route... "

Quand Sharak quitta la tente, Peter dit toutes des hypothèses à l'équipe.
Rémus proposa le procesus de changement de vêtement.

" Quel intêret ? Elle ne va quand même pas devenir complètement nue. Elle peut même garder son uniforme, non ? En tout cas, je suis déjà habillé, je vais parler à Sha'rak, je vous attendrai dehors. "

Quand il a rejoint Sharak, il commença à lui poser des questions, une par une, toujours attendant la réponse, au cours de leur passage vers les ruines.

" Pourquoi les Serpents veulent la cimille ?

Quel est l'effet de cimille ?

Vous êtes venu par la Porte des Etoiles, n'est-ce pas ?

Pourquoi vous avez besoin des Serpents et pourquoi ils ont besoin de vous ?

Est-ce que vous avez une idée de ce qui entraîne la perte du mémoire,..., et avez-vous une idée pourquoi vous même ne la perdez pas ?

Vous êtes combien ici, dans le village ? Est-ce qu'il y a plus de vous qui parlent français ?

Vous étiez ici quand tout le monde a oublié ses noms et cetera ? Si oui, comment cela s'est passé ? Au cours d'un moment, un jour, une semaine ?"

A peine la conversation devenait intéressante qu’une gamine entra en vint s’agripper à sa jambe le tirant de ses premières réflexions pour lui poser doucement la main sur la tête pendant que le vieil homme reprit ses explications.

Voila qui devenait plus clair, ce peuple était l’esclave du Goa’uld qui se cachait derrière les tatouages en forme de serpent et seul le vieillard s’en rendait compte car il était le seul à ne pas perdre la mémoire et à continuer de vieillir mais comme il ne voulait pas prendre les armes car il aurait terminé seul contre les jaffas, les siens auraient sans doute tout oublié le lendemain alors il n’était pas facile de se motiver pour mener un combat

Thomas regarda vers le bas pour observer la fillette si innocente et démunie, se dire qu’elle n’avait pas d’histoire à elle par des souvenirs, qu’elle était sans doute juste utilisée pour la récolte, bref, ce n’était pas une vie mais parfois cela pouvait avoir du bon d’oublier les mauvaises choses, en tout cas ce peuple survivait ainsi.

Tout tournait autour de cette plante, elle devait être fortement appréciée par le faux dieu alors plein de questions vinrent à l’esprit du militaire comme connaitre la cause de ces pertes de mémoires ou ce que le goa’uld faisait des fruits mais pour le moment, il fallait partir au plus vite pour les ruines puisque Sharak leur donnait les vêtements de camouflage.

A la proposition de laisser de l’équipement, il enleva son casque qui ne passerait pas inaperçu même sous une capuche si la tenue en avait une, il posa dedans sa paire de lunettes de soleil qui ne faisait pas très local et retira son sac à dos car il pouvait paraitre suspect si jamais l’équipe croisait une patrouille de jaffas,

Pendant ce temps Rémus faisait la conversation mais Sharak voulait se mettre en route au plus vite alors il laissa l’équipe se préparer et la, Thomas tiqua à la proposition du scientifique de laisser la tente à Sheyffi et il sourit en disant :

- Rémus, on ne va pas à un défilé de mode, comme vient de le dire Peter, mets la tenue par-dessus ce que tu portes, par contre évitez de mettre votre sac à dos sinon on va croire à une procession de bossus ou de dromadaires.

Une fois camouflé, il reprit son casque et son sac à dos à la main pour sortir de la tente et poser le tout sur le moyen de transport proposé par Sharak.

[HRP : Est-ce qu’il y a des capuches au bout de tissu proposé ?]

Thomas tenta de se charger de tirer le fardeau que constituaient ce plateau croulant sous l’équipement et son manche en bois mais le vieillard ne voulait pas lui laisser malgré que le militaire insiste car il avait honte de laisser un homme de son âge faire tout le boulot pendant que lui n’aurait juste qu’à suivre.

Et maintenant que Peter commençait à passer en mode interrogatoire, il sentait l’homme encore un peu plus énervé alors il le laissa faire comme il voulait, regardant ses coéquipiers en faisant un geste d’impuissance pour le signifier qu’il n’allait pas se battre pour ça.

Une première épreuve s’annonçait et elle risquait bien d’être un échec, Thomas avait beau avoir regardé Sharak mettre son morceau de tissu autour de sa tête mais le résultat n’était pas le même, peut importait, il tenait et recouvrait presque tout le visage et c’était bien la le principal, au moins ses coéquipiers ne risquaient pas de le confondre avec leur guide.

Ainsi ce long et pénible périple pouvait commencer et Sharak se décidait enfin à répondre aux questions pour éclairer ses visiteurs non désirés alors que la marche dans le sable sous l’écrasante chaleur était fatigante au point de faire une pause et que leur hôte propose de l’eau :

- Merci Sharak, mais nous avons nos gourdes, on vous donne déjà assez de soucis comme ça pour ne pas vous piquer en plus votre ration de ce liquide si précieux dans un tel endroit.

Après avoir reprit la route vers les ruines, il semblait que Peter avait posé la question en trop car Sharak accéléra sans plus dire un mot, pour les militaires, augmenter la cadence ne serait sans doute pas un problème mais pour les civils ça en serait peut être un alors une fois de plus, Thomas organisa le convoi :

- Sheyffi, tu restes derrière Rémus et Peter afin que l’on soit certain qu’ils arrivent à suivre, je reste aux côté de Sharak et de nos affaires, s’il y a un problème, envoies moi un message radio que je fasse stopper notre ami.

Thomas ne pensait pas que les civils auraient du mal, surtout à rester en contact avec un vieil homme tirant une charge mais il fallait se montrer réaliste et prendre des précautions car cela n’avait rien d’une partie de plaisir.

Arrivé au pied de la dune, le vieil homme lui faisait mal au cœur alors il décida de l’aider avec ou sans son accord en attachant sa corde au bout de bois et ainsi pouvoir tirer à deux efficacement sans se gêner. Thomas ne dit pas un mot, il respectait le silence de Sharak comme un besoin de s’isolé pour ne pas craquer, le militaire savait bien trop de quoi cet homme avait parlé un peu avant, ce choix de ne pas se battre pour une question sagesse ou de lâcheté, la marge entre les deux était fine et il y avait souvent des deux pour expliquer la situation du militaire. Profitant qu’il était seul avec lui, il ne put s’empêcher pourtant de continuer à respecter son désir de silence :

- Ce n’est pas une vie de ne rien faire, d’observer des peuples se faire massacrer, devenir des esclaves, souffrir toute leur vie de la peur qui les ronge… Je viens d’une grande famille qui pouvait agir mais ne faisait rien, même avec les siens ce que je n’ai pas supporté au point de partir pour me rendre utile et je suis certain que plusieurs auraient aimés en faire de même si mon père n’avait pas décidé de me chassé sans doute pour faire un exemple… Je dois vous saouler avec mes histoires, désolé.

Thomas se remit à tirer à fond sur la corde, parler même en monologue lui avait fait du bien car il n’avait jamais raconté cette période de son passé à quiconque, était-ce de penser à la fillette si attachante qui l’aurait sans doute oublié si jamais il avait l’occasion de retourner au village ou ce que devait vivre le vieil homme d’être tout les jours un inconnu aux yeux des siens ?

Sharak n'était pas content, on pouvair le voir. Les questions de Peter était mal pour lui, il voulait pas répondre. Peter, habillé de foulard que le vieux leur avait proposé, réflechissait aux moments où Sharak ne parlait pas. Mais l'archéologue avait mal de réflechir. Il ne le voulait plus faire. C'était des hypothèses tout le temps, des théories. La plupart d'elles ne se reveleront jamais comme vrais. C'était un travail ennuyeux et souvent sans résultat, mais necéssaire. Mais quand Peter pensait qu'un travail est inutile, il ne voulait pas le faire.

Alors il se dit qu'il ne réflechirait plus pendant le passage aux ruines. Au lieu de ça, il concentrait ses pensée sur sa haine vers les déserts et du chaud et sur Sharak qu'il commençait à détester. Pourquoi n'était-il pas comme Dyrkan, l'archéologue des Noxans avec lequel Peter forma un amitié ? Ce Sharak, il n'avait aucun attention de devenir amis. Il voulait que les terriens partent. Et vite.

La dune se dressait devant lui. Encore un de ces misérables obstacles à surmonter. Peter n'aimait jamais monter les murs, il en était physiquement incapable. Ceci n'était pas un angle droit, c'est vrai, mais il y avait le sable.

Il reconnut vite qu'il serait moins rapide que Sheyffi et Rémus.

" Si ce vieux muggon peut monter une dune, je peux le faire aussi rapidement, " il dit, ésperant d'augmenter sa courage. Muggon était un mot qu'il avait juste inventé et il n'avait pas encore une avis claire de ce que cela pourrait signifier. Pour le moment, le sens actuel de muggon était un vieux homme bizarre que je déteste et qui me paie très peu de respect et qui s'appelle Sharak. Le sens deviendrait plus général plus tard.

En haut de la dune, Thomas utilisa sa paire de jumelles pour observer ce qui les attendait en bas afin de ne pas se faire avoir une seconde fois par des jaffas sortis de nulle part, il en profita aussi pour souffler un peu en faisant un tour sur lui-même pour se rendre compte que cette dune était un bon endroit pour surveiller les alentours, du coup il alla voir Sheyffi et lui dit :

- Je sais que pour cette mission tu n’es pas le leader alors que ton grade est supérieur au mien, tu n’as pas voulu t’imposer dès ton arrivée pour mieux t’intégrer, je trouve cela digne d’un bon chef de groupe, c’est pour cela que je vais te laisser diriger la suite des opérations sur les ruines pendant que je vais rester ici pour surveiller, à toi de jouer Caporal-chef Nokotay, les deux civils sont sous tes ordres et on reste en contact radio, bon courage.

Il récupéra son casque et son sac à dos pour les poser sur le sable et se tourna vers Sharak :

- Vous en avez déjà beaucoup fait pour nous, vous devriez retourner auprès des vôtres car j’ai peur que d’autres soldats au serpent sur le front ne débarquent pour chercher les trois disparus et s’en prenne à eux, si jamais vous les voyez, ne prenez pas de risques, vous êtes important pour la survie de votre peuple, votre sécurité est plus importante que la notre et nous nous saurons nous défendre.

En même temps qu’il parlait, le militaire s’accroupit près de son sac pour en sortir la pelle pliante et le filet de camouflage, après une petite gorgée d’eau il commença à creuser dans la pointe de la dune afin de se faire un espace suffisent pour se mettre sous le filet qui allait couvrir la balafre pour ne pratiquement rien laisser paraitre de loin mais lui permettre de prévenir une attaque car il savait que la disparition de trois jaffas n’allait pas passer inaperçu alors il s’attendait à de la visite, d’où sa demande auprès de Sharak.

Spoiler:

Des ruines ! Cela rappellait un peu trop son accident en Grèce. Des colonnes, un partie écroulées, un édifice sur le point de tomber. C'était symmetrique, on pourrait deviner que c'est un palais ou un temple. Grec, égyptien, Goa'uld - l'archéologue ne savait pas. Mais une visite rapide lui donnerait assez d'information. Avec l'enthousiasme, il courut en bas de la dune et examina les colonnes, vite, et l'édifice et puis tout encore une fois plus en détail, ne prêtant presque aucune attention à Sharak ou les autres membres de son équipe. Comme il avait dit, aujourd'hui, il ne réflechirait pas avant qu'il se reinsegne.

(hrp: Donc Peter passe cinq minutes à regarder et filmer (si son vidéo n'était pas détruit sous la tente) tout autour - les colonnes, l'édifice, l'objet ronde, une route qui pourrait potentiellement être caché sous le sable. Il cherche n'importe quoi extraordinaire (inscriptions, boutons, structures). Puis, il examine les colonnes individuelles, une par une, passant cinq minutes environ à chacune, puis il passe à l'édifice où il regarde tout, de l'éxtérieur comme de l'intérieur. Tout cela peut prendre une heure et demie. Si les autres membres de l'équipe ne veulent pas attendre, Peter fait le premier examen et puis passe directement à l'édifice.)

La traversée du désert fut courte et facile, mais la montée de la dune fut horrible ! C’était sa seconde de la journée et il n’en pouvait déjà plus. Ses pieds s’enfonçaient toujours et encore, il avait beaucoup de mal à rester debout et cette peur d’être rattaqué par les Goa’uld, qui ne le lâchait pas ! Rémus mit ses gants puis finit la montée à quatre pattes, la pente était trop raide pour continuer normalement. Il se demandait comment Sharak et Thomas faisaient pour tirer les sacs ! Puis ils arrivèrent enfin en haut, et ça valait le coup ! Le panorama était grandiose !
Les ruines étaient énormes ! Le scientifique s’attendait à quelques pierres disposées au milieu du sable, mais non c’étaient de magnifiques vestiges ! Rémus s’assit en haut de la dune puis but un bon coup, il était crevé ! Il regardait les militaires à plusieurs mètres qui parlaient entre eux, surement en train de planifier une stratégie de défense en cas d’attaque. Tranquillement installé sur un tas de sable brulant Rémus sortit son PDA pour faire un relevé d’énergies. Il vit la barre de recherche progresser puis au bout de quelques de secondes l’un des tests fut positif… pour la toute première fois ! Il redéfinit les paramètres du PDA en fonction de cette énergie pour voir d’où elle venait. Les informations qu’il avait dessus ne lui permettaient pas encore de déterminer quelle sorte d’énergie c’était. Comme l’équipe était éloignée de la source le signal était faible. Il appuya sur sa radio pour comprendre pourquoi Thomas restait en haut et pour prévenir les autres de la présence de cette énergie :

- Pourquoi tu restes en haut Thomas ? C’est contre les jaffas ? Sinon, je viens de détecter une énergie, je ne connais pas encore son type, j’ai très peu d’informations dessus, mais normalement ça vient de l’édifice au bout de l’allée. Sharak peut m'être utile... Il connaît mieux les ruines que nous. Comme t'es côté de lui Thomas, tu peux lui dire de me rejoindre s'il te plaît ? Je pense Sheyffi qu’on doit d’abord s’occuper de ce bâtiment avant de voir le machin rond. ( Rémus n'a pas entendu que tu lui as dit de repartir )

Rémus finit de descendre la dune pour enfin rejoindre la militaire. Cette fois il put lui parler directement et non utiliser la radio :

- Au fait, tu peux nous donner quelques consignes au cas où des jaffas nous attaqueraient s'il te plaît. Je veux dire, est ce qu'il y a des trucs à éviter dans ce genre de terrain ? Je sais utiliser une arme, mais après je n’ai pas beaucoup d’expériences pour repérer les meilleures endroits durant une fusillade. Sinon je pense qu’il vaut mieux toucher à rien pendant qu’on n’a pas trouvé la source de cette énergie. Tout est peut-être connecté… mieux vaut être très prudent… Surtout toi Peter, j'ai confiance en toi, mais c’est ton métier de farfouiller partout. Sachant comment je suis face à une nouvelle technologie, j’imagine ta réaction face à de pareils vestiges.

Rémus lui adressa un sourire pour lui faire comprendre que c’était pour sa sécurité et non pour lui faire la morale, puis il attendit que Sheyffi donne des ordres pour avancer.

C’était la deuxième mission pour Rémus avec Thomas mais c'était la première où le leader avait le choix dans ses décisions alors cela devait troubler le scientifique qui demanda par radio pourquoi le militaire ne suivait pas.

//Radio : Rémus, la position est idéale pour prévenir d’une attaque, je ne dis pas que ce sera le cas mais si cela devait arriver, il n’y aurait que l’édifice en mauvais état pour se mettre à l’abri donc je reste ici pour vous couvrir, en même temps j’ai une belle vue, y compris sur les ruines alors si l’un de vous a besoin d'informations, vous savez qui contacter… Soyez prudent, qui dit énergie dit machine alors évitez de prévenir toute la galaxie de notre présence ici… Terminé ! //

Du haut de sa dune, Thomas avait une vue imprenable de chaque côté de l’énorme monticule de sable, ainsi entre deux vérifications d’une éventuelle activité au sol ou dans les airs, il était hors de sa planque et observait les ruines et l’avancée de ses coéquipiers en se disant qu’il n’était pas si mal dans son isolement volontaire à part le soleil qui le fit rejoindre l’ombre sous son filet de camouflage pour regarder l’équipe farfouiller sous ce cagnard, il aurait préféré être en bas mais la sécurité passait avant tout.

Peter examinait les colonnes et fut déçu. Les ruines d'un édifice qui semblait être (ou avoir être serait plus exact) un temple étaient tellement endommagé par le temps que les lettres étaient indéchiffrables. Mais ils semblaient familiers. En effet, cela ressemblait un peu l'alphabet latin, même classique. Les U prennaient forme de V, comme c'était le coutume des Romains.

Après une ou deux minutes, Peter arriva à lire le premier mot entier: JUVENIS. Jeunesse. Ce découverte accelera son progrès et bientôt il découvrit d'autres mots: FUTUR, RENAITRE, SAGESSE ... Des mots que Peter appelait "puissants" parce qu'ils avaient un son en eux dont la définition échappait à Peter mais qui le remplissait de joie. MACHINE. Voilà un nouveau mot. Pas de rapport avec les premiers. PERDRE. Cela devint bizarre.

Sheyffi demanda si Peter avait trouvé quelque chose. " Er, oui, des indices, oui. Je crois que cet édifice a été construit par l'une des quatres races... tu sais, les Anciens, Nox, Furlings, Asgard. En tout cas, les mots écrits ici viennent du latin et l'inscription des quatres races à la planète des Noxans a été aussi en latin. "

Quelques moments plus tard, Peter arriva à un véritable pactole ! Une colonne pas trop endommagée avec trois phrases entières intactes. Cela prit un peu de temps à déchiffrer mais quand il finit, Peter avait une quasi-certitude que la translation était correcte.

Le temps les secrets découvre.
Le temps les occasions fait naître.
Le temps les bons conseils confirme.

Il y avait une gradation ici, peut-être. Peter réflechissait sur la signification de ces mots. Puis une idée terrible lui vint dans la tête. Les Nox SGC avait déjà rencontré, c'était un peuple qui vivait en accord avec la nature mais savait faire vivre les morts. Les Asgard, c'était une race qui possédait des vaisseaux spatials. Donc l'Alliance des quatres races semblait être composé des races téchnologiquement avancés. Toutes ces associations avec le temps - Futur, perdre, jeunesse, le temps, secret, occasion, occasion, machine, machine! Tous ces livres que Peter Alhash avait lit lorsqu'il était étudiant ! Tous ces sci-fi ! Cela pourrait...

Peter se leva et cria à voix haute à Sheyffi et surtout Rémus.

" NE TOUCHEZ RIEN ! JE RÉPETE - NE TOUCHEZ RIEN !!! "

Quand il avait l'attention des deux, il parla à voix plus basse et aussi dans le radio pour que Thomas puisse entendre. " Ce n'est qu'une hypothèse... ça semble irréelle, bizarre, j'ai impression que ce temple avait pour but d'être une machine à remonter le temps. "

Il y était de nouveau ! Sur la planète des Noxans, il se mit dans la tête que le chef, Thoran, était un Goa'uld et il était, c'était possible, faux. Ici, il se mit dans la tête qu'il s'agissait d'un time machine. Il pourrait avoir tort de nouveau.

" Ecoutez, " il répeta ce qu'il avait lit sur les colonnes, " et les quatres races étaient téchnologiquement avancés, je suggère qu'on ne touche rien à présent, qu'on regarde seulement. Rémus, des flux d'énergie, tu trouves ? "

Honnêtement il ésperait qu'il en avait trouvé parce que cela supporterait son hypothèse.

[HRP : Désolé pour le retard, mes profs me donnent plein de choses à faire pour que je ne m'ennuie pas le soir, ils pensent à mon bien-être. -.-" ]

Rémus fut satisfait de la réponse de Sheyffi. N’étant pas un militaire il n’était pas très exigeant pour les stratégies. Il avait plus besoin d’être rassuré pour pouvoir bien travailler, un peu comme un enfant.

- Merci beaucoup. Pour rester dans les antiquités je n’ai qu’une seule chose à dire ! Carpe diem !

Petit à petit ils s’approchèrent de la fameuse énergie et le PDA lui transmettait des informations de plus en plus intéressantes et précises. Il pouvait même précisément localiser la source d’énergie ! En chemin le scientifique observa rapidement les colonnes, il regarda surtout l’érosion des colonnes pour voir si leurs chutes remontaient à peu de temps. Quant à leur disposition... il y avait tellement de facteurs à prendre en compte qu’on ne pouvait rien en tirer ! Il suffisait qu’elles soient toutes tombées lors d’une tempête de sable où le vent n’arrêtait pas de changer de direction pour avoir une disposition pareille. Alors que Rémus avait juste eu le temps de commencer à observer les colonnes, Sheyffi organisa les recherches :

- Oui j’ai trouvé une source d’énergie ! Apparemment elle est dans l’édifice, au niveau du sol. Je te contacte toutes les cinq minutes Sheyffi, au cas où je prendrai une décharge de cette fameuse énergie et que je ne puisse plus bouger.

Rémus avança entre les colonnes et put bien regarder l’érosion. N’étant ni archéologue ni géologue il ne s’attarda pas dessus. Il avança lentement mais surement, tout en lisant les informations qui s’affichaient sur son PDA. Puis il fit le tour de l'édifice. Le scientifique n’osa pas entrer, regardant bêtement la petite portion de toit restante… il se demandait combien ça devait peser et s’il allait mourir en se le prenant sur la tête.
Peter le sortit finalement de ses pensées en criant de ne toucher à rien. Sur le moment Rémus se demanda ce qui se passait, parce que Sheyffi et lui l’avait déjà dit, mais jamais deux sans trois ! L'archéologue leur expliqua ensuite ce qu’il avait trouvé et ses hypothèses

- Euh… j’ai une question un peu bête… mais… elle permet de voyager dans le temps par rapport à une date ou à un âge ? Ça parle de sagesse, ça peut aussi bien nous faire voyager dans le temps que nous faire vieillir. D’un certain point vieillir est un voyage dans le temps pour trouver la « sagesse ».
Sinon, oui j’ai trouvé une énergie ! Elle se trouve dessous une petite table en pierre dans l’édifice ! Je vais avoir besoin d’aide pour en atteindre la source ! Je sais qu'il ne faut pas toucher... tout laisser intact parce que ça sûrement était fait par les quatre races, mais on est là pour apprendre, pour comprendre. Je veux au moins voir à quoi ressemble cette source énergie. Je vais faire un petit teste pour m’assurer que le composant de cette table n’est pas conducteur. J’ai pas envi de me prendre une décharge ou de tout faire péter…

Rémus sortit son kit d'instruments de mesure puis se mit au travail.

Dans son isolement, Thomas pouvait voir les choses d’une autre façon par rapport à ce que venait d’annoncer Peter par la radio, des écritures autres que goa’uld et surtout une machine à remonter le temps… Pourquoi pas après tout, cette idée ne semblait pas le choquer, comme si cela n’était pas aussi étrange que ça aurait pu en avoir l’air pour quelqu’un ne connaissant pas la porte des étoiles et des ancêtres réapparaissant pour juger quatre humains.

Comme il n’y avait rien à signaler à perte de vue et qu'il ne sentait pas Sheyffi très à l'aise dans son nouveau rôle de leader, il prit son sac de couchage et l’étala sur le sable sous son abri pour imiter la présence de quelqu’un avant de sortir de la et de mettre son casque dans son sac à dos où il y avait maintenant de la place et de porter le tout à la main et en faisant face aux ruines il lança un message radio :

// Ca fait déjà un petit moment qu’on est la et il n’y a rien à signaler de mon côté donc je vais vous rejoindre afin de voir ça de plus près, ce n’est pas tout les jours qu’on peut voir la fontaine de jouvence, ce qui pourrait expliquer que les gens d’ici ne vieillissent plus… Si cela se confirme, il s’agit la d’une technologie très évoluée qui pourrait être aussi importante que dangereuse… Bon j’arrive dans quelques minutes //

Thomas se mit en route, sans se précipiter pour ne pas arriver plus vite que prévu en bas de la dune dans une chute qui pourrait avoir des conséquences, restant à l’écoute d’un éventuel bruit de vaisseau que son instinct lui disait de surveiller. En même temps, il songeait à ce grand rond en pierre à droite de ce qui restait de l’édifice, il avait pensé en voyant ça de loin à des anneaux de transport alors si cela devait être le cas, il préférait être avec ses coéquipiers si jamais ils devaient être téléportés ailleurs et faire face à un danger.

Après plusieurs minutes à descendre la dune en biais, le militaire arriva par le côté droit comme il le souhaitait pour observer cette fameuse forme géométrique et rechercher un indice visuel en la contournant pour en faire le tour complet sans s'occuper de ce que faisaient les autres qui étaient encore sous la surveillance de la rouquine.

[HRP : Je viens vous rejoindre car j'ai l'impression que je traumatise notre chère Badlands en restant à l'écart, au passage je viens de me rendre compte d'où sort ce nom, elle est complètement accro ]