Faith prit quelques minutes pour rassurer Adrien et lui expliquer son choix, mais honnêtement, il n'y avait pas de bonnes places dans ce genre de situation, le scientifique l'apprendrait vite. Au moins, il était en sécurité après de Faith, c'était déjà un bon point pour lui. Dès que Faith demanda à tout le monde de prendre place, Adam s'exécuta après un petit regard à sa chef pour lui signaler que de son côté, tout était bon.

Se mettant à la recherche d'un point d'observation et surtout une bonne position de tir au cas où ça tournerait mal, et malheureusement, le soldat avait bien l'impression que ça ne tarderait pas, il n'y avait qu'à voir la folie qui régnait ici pour se douter que ce n'était pas quelque chose d'habituel. Une fois en place, Adam se dissimula au mieux, il faudrait absolument qu'il ai le temps de descendre les têtes du groupe avant d'être repéré. Et bien sûr, dans l'une des ses poches de se trouvait la grenade que Faith lui avait demandé de préparé.

En soit, si le peuple arrivait à repousser l'attaque avec l'aide de SG8, ça pourrait être positif pour les terriens, mais il ne fallait pas oublier qu'il s'agissait sans doute d'une opération de grande envergure.

Emylia était prete et visiblement elle avait raison...que se passait il la bas..elle avait peur... pour les villageois et se dit qu'elle serait surement utile aux guérisseuses du coin. Non il ne fallait pas penser au pire voyons...Mais la suite lui prouva que si il le fallait, elle entendit comme les autres de loin mais se douta des conséquences entendit des cris....Alors adrien et Faith passerent devant elle pour aller attaquer..;Que faire? La jeune femme ne lui avait rien dit. Mais la doctorese décida qu'a trois ils seraient suffisant pour déconcentrer les jafafs car pleins de villageois débarquaient et complétement perdus à l'évidence. La doctoresse se devait de prendre soin des rescapés. Elle sortit donc de sa cachette et esseya de se rapprocher des premiers arrivants terrorisés, leur demandant de s'expliquer puis de se calmer. S'ils voulainet que tout aile bien il fallait se calmer. Elle cherchait une deuxieme personne pour l'aider car seule ce serait difficile....

"Y a t'il un guérisseur parmis vous?"

Elle avait demandé cela fort, afin de savoir, si quelqu'un pouvait l'aider à canaliser même si cette personne serait aussi mal, mais les médecins savent mieux garder leur sang froid normalement face à ce genre de situation. Et la panique était une tres mauvaise option...

Tara’c venait de laisser partir un de ceux qui avait tenté de repousser l’attaque, il savait pertinemment que c’était laissé filer quelqu’un qui pouvait reprendre les armes mais de son choix résidait la survie des blessés qui n’allaient pas attendre des soins indéfiniment d’autant que le leader de ce régiment jaffa n’allait pas rester la à attendre.

Ce fut un début de débandade quand un bruit étrange se fit entendre, ayant pour conséquences des jaffas au sol et surtout de rompre ce fragile cessé le feu, les gens de cette planète préféraient abandonner leurs blessés pour continuer de combattre… Il n’en fallait pas plus pour que les jaffas se mettent à canarder dans tous les sens, touchant tout et n’importe quoi se situant dans le village et risquant d’enflammer les maisons mais il fallait bien répondre à cette agression pour ne pas se laisser dépasser.

Tara’c s’était abrité ainsi que plusieurs de ses hommes derrières des pierres et rochers, c’était de la qu’il donna l’ordre d'établir un tir de couverture pendant que quelques jaffas continuaient de désintégrer les félins en ne restant plus immobile puis une fois fait l'odre de prendre d'assaut le village fut donné et ses guerriers s’élancèrent vers les premières habitations dans le but de s’en servir d’abris tout en continuant de progresser maison après maison avec le risque de tuer des innocents au passage du fait de la nervosité ambiante. Tara’c ne pouvait plus rien faire car il lui était impossible d’être partout à la fois pour empêcher des exécutions hâtives du fait des mauvais réflexes des civils face au danger, plus vite le village serait sous contrôle et plus vite le calme reviendrait alors il poussa ses hommes à avancer le plus vite possible par petits groupes de dix dans différentes directions.

Adrien n'avait pu que se résigner à suivre son supérieur en désespérant intérieurement. Ils n'avaient pas la moindre chance... Trois hommes, dont un à peine capable de tirer, contre une armée jaffa qui avait réussi à abattre les naquachats sans coup férir. Quand il lui avait montré les clichés, il pensait que le second maître décide de se retirer... Reconstituer le groupe et tenter de s'enfuir par la porte, voire de demander des renforts. Tenter un baroud d'honneur n'avait pas le moindre sens. Trois tirs bien placés et il en était fini d'eux, tout comme du professeur Colbert et du docteur Farrez quelques temps après.
L'idée d'assomer le second maître avec son zat pour lui éviter son propre suicide lui avait traversé l'esprit mais il n'avait ni la force de la mettre en lieu véritablement sûr et il était bien trop lâche pour cela. Il se contenta ainsi de suivre, résigné à subir sa mort prochaine...

A la limite du village, il s'installa près de la position du second maître. Derrière un muret qui lui paraissait solide, il resta un instant prostré, dos à sa couverture. Il prit une longue inspiration. Il savait ce qu'il y avait derrière lui... Des jaffas. Ces fameux guerriers qui, d'après ce que l'on en savait, étaient des guerriers formidables, dépassant de loin les êtres humains normaux même semblablement équipé... Des armes capables de le mettre à terre en un coup, irrémédiablement perdu...
Il se sentait prêt à défaillir. Un soupçon de témérité le conduisit à regarder par-dessus le muret. Il vit l'ennemi et retomba immédiatement derrière le muret.

On y est... Le baroud d'honneur... Tout ça pour finir ici, bêtement... J'aurai pu jouer à la roulette russe que c'aurait été moins douloureux!
Si je m'en sors, Yokas me le paiera!

Adieu va...

Il se releva, ne laissant dépasser que son bras et son visage, et commença à tirer à tout va sur chaque cible qui se présentait à lui. Il se préoccupait moins de viser que de s'assurer de tirer suffisamment pour être certain de toucher.
Conscient du fait que le tir le rendait facile à viser, il plongea, gagna une autre partie du muret et se remit à tirer de là.

Toujours rester en mouvement dans une fusillade en solitaire... Splinter cell...
...
Mais pourquoi je pense à ça?!

Une nouvelle fois, il recommença son manège et tira sa salve en hurlant des insultes avant d'une nouvelle fois repartir.

Emylia attendait une réponse des villageois mais ceux ci, dans la panique ne craignaient pas lui répondre. Néanmoins ils avaient l'air de se grouper autour de leurs chefs et cela n'était pas plus mal car ceux ci seraient les plus à même de réfléchir. Enfin on lui indiqua La guérisseuse qui allait partout sans même réfléchir...elle allait se faire tuer! les jaffas canardaient partout quel était ce cirque...misere elle ne savait que faire.

edit: destruction de ce post car pas rendu compte du tout de la situation, je m'excuse...

H.J. : Je prends en compte votre engagement du combat en sachant que de votre
position haute, vous voyez essentiellement les jaffas qui n'ont pas
encore approché du village et donc "zatent" les chats.
Emylia, si tu veux aller en première ligne pour ramasser un chat, okay, mais tu seras entièrement à la merci des Jaffas. A toi de voir si tu édites ou laisse ainsi !

Spoiler:

[hrp : désolé pitoyable mais je manque de temps -_- ]

Adam observait en silence les Jaffas qui se dirigeaient vers le village, et lorsqu'il jugea qu'il était temps, il envoya sa grenade au beau milieu du groupe, se remettant à l'abri de son rocher le temps de l'explosion, puis il reprit sa position, faisant feu sur le groupe à l'aide de son P90. Adam faisait son possible pour empêcher les Jaffas d'approcher trop près du village, et encore plus d'Emylia. Le bruit des projectiles était étourdissant, mais il n'était pas temps de faire de chichis surtout vu le nombre de soldat, il ne s'agissait pas d'un petit groupe mais d'une véritable attaque.

Si on avait dit à Adam qu'il défendrait un Goa'uld aujourd'hui , il aurait sans doute ri au nez de cette personne, mais c'était bien se qu'il se passait, mais après tout vu que ce goa'uld semblait plus apte à discuter avec SG8 autant faire d'une pierre deux coups.

(pardon Murphy j'ai fais que des bétises..tu es trop gentil alors j'écoute les ordres de Fauth et je suis en haut)

Emylia regardait tout ce foutoir...Et les villageois qui couraient dans tous les sens, et elle qui ne pouvait rien faire, elle savait que si elle se faisait tuer les autres auraient encore moins de chance de survie. Elle était, avec Anthony, et un peu perdue, attrappa un villageois.

Es ce que vous connaissez un endroit sur pour vous cacher? Quel est l'endroit le plus sur ici? il faut rassembler tout le monde...

elle ne le lacherait pas tant qu'elle n'aurait pas de réponse et demanda a Anthony de voir s'il trouvait une des personnes rencontrée au début, les chefs quoi...qui auraient plus de poids dans leur paroles que des étrangers même connaissant les jaffas. Elle se demandait comment s'en tiraient leur compagnons mais ne pouvait pas agir et l'archéologue comme elle, semblait inquiet pour les militaires et le scientifique en pleine diversion. Le problème étant que les villageois, completement affolés feraient des cibles faciles...et très manipulable. Elle entendit parler de ce jaffa qui voulait rencontrer la déesse...Quel cirque...on pouvait clairement dire que la docttoresse, la main accrochée sur le bras du villageois, était perdue.

Les jaffas ayant échappé au feu ennemi en s’abritant derrière les premières maisons pouvait repérer d’où venait les tirs en continuant de faire feu sur ces positions pour que ceux qui les occupent aient du mal à riposter et par la même occasion à en changer car Tara’c mettait ses pions en place dans le but de faire progresser sous couverture cinq groupes sur chaque flanc soit environ cinquante jaffas par la gauche, pratiquement le même nombre par la droite pendant que les nombreux autres groupes continuaient leur violent harcèlement.

De quoi rendre la tâche difficile a l’ennemi le plus proche (Adam) pour se replier car la tactique d’encerclement et le surnombre des jaffas pouvait être problématique. Nul doute que dans ce combat, toute personne n’étant pas un jaffa serait une cible, le temps n’était plus à chercher à distinguer les civils des guerriers, quelques soldats de Moloch étaient déjà tombés à terre par la faute de ceux qui avaient refusé la trêve proposée par Tara’c. Ce dernier attendant que ses guerriers soient en place de part et d’autre, s’adressa en criant de son abri qu’était la maison à gauche du carrefour de l’entrée du village de laquelle les fenêtres donnaient sur les principales positions des résistants :

« Déposez vos armes et ne bougez plus ou vous mourrez ! »

La multitude des tirs à la lance ne s’était pas arrêtée durant cette brève et claire annonce, tout allait toujours très vite et bientôt l’étau allait se refermer.

[HRP : Voila pour ce qui concerne la tribu ho ho de Tara'c la li la la... A vous de voir comment vous voulez réagir à ça pour ne pas trop simplifier la tâche à Murphy ]

Adrien désespérait complètement en voyant les jaffas progresser et il avait même pu voir des groupes les contourner. Ils leur coupaient la retraite! Dire que si Yokas ne les avait pas attaqué, ils auraient pu s'en sortir mais là... Civils et Membres du SGC allaient tous y passer...

Pas de plan, pas d'espoir de renfort, plus aucune chance de fuir, plus aucune chance de gagner...

- Déposez vos armes et ne bougez plus ou vous mourrez!

A ces mots, Adrien sentit qu'il s'agissait là de leur ultime chance... Ils n'avaient aucune chance de gagner le combat et aucun renfort n'était à espérer: leur mort n'était qu'une question de minute, voire de secondes... Il se saisit de son talkie-walkie et contacta le docteur Farrez.

- Docteur... Fuyez! Les jaffas nous encerclent. Essayez de trouver Bastet ou de contacter le SGC. Juste laissez-nous tomber!

Adrien coupa son talkie-walkie et changea une nouvelle fois de couvert pour se rapprocher de Yokas. Son esprit continuait de fonctionner à toute vitesse.
Si ils étaient pris vivants, ils pourraient tenter de s'échapper, négocier avec les jaffas, espérer des renforts, n'importe quoi! Et les deux autres scientifiques pouvaient toujours réussir à trouver quelque chose. Voire Adam s'il trouvait le courage de les abandonner lui et Yokas. Si eux-mêmes étaient lâches, ils pouvaient au moins tenter de rentrer.
S'ils résistaient davantage en tout cas, ils allaient tous mourir... Et quand bien même les jaffas les exécuteraient, il valait mieux tenter quelque chose que de bêtement en emmener le plus avec soi dans la tombe... Le baroud d'honneur ne servait à rien.

- On n'a aucune chance! Il faut se rendre. On pourra toujours tenter quelque chose ensuite!

Yokas devait comprendre... Elle devait comprendre que si ils continuaient à combattre, tout ce qu'ils y gagneraient, ce serait leur propre mort et très probablement celle de la population locale...
Il se sentait prêt à vomir. Il n'avait aucune envie de jouer les héros et de se sacrifier ni de se rendre à la première sommation mais à cet instant, désespoir et raison avaient pris leur décision à sa place.
Une chose était certaine: il se haïssait d'avoir pris une arme avec lui...

Spoiler:

D’autres humains se joignaient aux deux poches de résistance et plusieurs observateurs annonçaient des félins arrivant de tous les côtés, ses groupes de jaffas envoyés de chaque côtés devaient être en place dès lors Tara’c quelque peu de mauvais poil et énervé de la situation ne tarda pas à donner l’ordre de fondre sur l’ennemi dans le but de ne pas avoir à lutter sur deux fronts opposés en même temps. L’armée de Moloch serait à découvert mais peut importait car il était hors de question de perdre des hommes bêtement sans avancer et puis Tara’c comptait utiliser une nouvelle fois les grenades de choc puisque toutes n’avaient pas été utilisées lors de la première attaque et dans le cas présent, il en fallait au minimum trois pour les trois positions à prendre, voir un peu plus pour bien nettoyer les lieux. Le leader jaffa allait utiliser une de ses deux grenades pour la balancer vers l’endroit où il avait repéré quelqu’un utilisant un zat (Adrien et Faith de toute évidence).

Il était clair que l’arrivée des renforts l’obligeait à agir vite et à prendre des risques comme ses vaillants guerriers qui s’élancèrent après que les grenades aient été lancées et quelque en soit le résultat, fort de l’avantage du à l’encerclement et avant que les rôles ne soient inversés. Tara’c était en première ligne avec ses hommes pour bientôt faire face à l’ennemi et sans doute y aller en frappant avec le bout de la lance pour maitriser tout ce qui s’opposerait à lui si l’effet des grenades n’avait pas été optimal.

Adam fut plutôt satisfait du résultat de son action, il avait tué pas mal de jaffas, et visiblement, il n'intéressait pas plus que ça les jaffas, pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas le seul à vouloir les tuer. Avec un peu de chance, personne ne serait blessé, du moins pas des membres de SG8 et cette petite participation serait favorable à un échange avec cet goa'uld, rien de plus positif, après tout même si c'était un goa'uld, c'était bon d'avoir des alliés contre ceux qui menaçait la Terre. N'ayant pas reçu de nouveaux ordres de la part de Faith, il continuait à tirer, du moins jusqu'à se que les jaffas répondent, là ce fut tout de suite plus problématique.

Mais il ne fallait pas s'attendre à ce qu'Adam abandonne, rampa au sol, il s'éloigna de la place qu'occupait les Jaffas, cherchant un abri pour continuer à tirer, Adam ne faisait pas le moindre cadeau aux jaffas, utilisant toujours son P90, mais dès qu'il n'aurait plus de balles, il n'hésiterait pas à utiliser son zat, mais ce bruit de projectile avait ce côté rassurant à son goût, ça pouvait paraître stupide, mais cet arme avait fait ses preuves.

Emylia fort heureusement eut rapidement des réponses, les villageois avaient confiance en leur déesse protectrice et une personne s'arreta pour lui expliquer les choses. Parfait. Elle indiqua à Anthony de suivre les villageois, elle le ferait elle aussi, mais pour le moment elle voulait prévenir les autres qu'au moins les vilageois avaient un moyen de repli. Lorsque un bruit attira son attention. Quelle ne fut pas sa surprise de voir tout ces chats arriver et détaler en direction des combats...combien étaient ils? une centaine? un milier? misere quelle armée! ils semblaient davantage prets mais la doctoresse préféra leur parler certaine que les goa ulds a l'intérieur comprenaient.
"Faites attention à vous! "

Puis elle réfléchit à voix haute et tous les villageois purent entendre...

"es ce que certains pourraient nous mener à Bastet? "

Expliquer la situation à cette femme serait le mieux pour se débarasser rapidement des jaffas non? et protéger activement le village. Alors que la doc reculait progressivement sachant tout à fait qu'elle ne devait pas rentrer dans la bataille elle porta sa radio devant elle de façon à se faire entendre du reste de l'équipe.

//D'autres chats arrivent, ils sont nombreux! les villageois ont des caches pour se protéger! ne devrions nous pas chercher la déesse...laisser les chats protéger le village c'est la déesse qu'il faut trouver!//

Ce n'était pas un ordre mais une suggestion fortement appuyée. Mais elle ne ferait rien sans une réponse d'un de ces camarade et ce meme si adrien lui avait dit de fuir, il fallait trouver Bastet ou se cacher et laisser les protecteurs qui étaient plus aptes que les humains à toucher les jaffas. Elle ne voulait pas ramasser leur équipe à la petite cuillere!

Adrien et Faith reçurent la transmission d'Emilia avant que Faith put prendre une décision. Une décharge de lance goa'uld leur passa juste au-dessus de la tête, fracassant un mur. Une salve de P90 du second maître s'empressa d'y répondre pendant qu'Adrien qui avait vu passé la décharge de plus près reprenait ses esprits. Il lui fallut un instant avant de réaliser ce qu'Emilia venait de leur dire. Son désespoir se déchargea alors comme une charge électrique. Ce soudain renfort était la dernière chose à laquelle il s'attendait.

Comme quoi, la loi de Murphy ne s'applique pas toujours. Ca m'apprendra à paniquer! N'empêche qu'il a tout de même fallu des goa'ulds pour nous sauver...

Il poussa un soupir heureux et eut envie de rire mais une nouvelle décharge de lance sur leur couvert lui remit les idées en place.
Il reprit son talkie-walkie pour répondre au médecin, le second maître étant visiblement trop occupé à éviter qu'ils ne soient trop débordés par les jaffas qui les entouraient sans montrer de signe de faiblesse à cause des renforts pour prêter attention à la radio.

- Reçu, docteur! Mais on est un peu coincé ici... Et si les naquachats sont aussi efficaces que la première fois, ça ne fera que vous faire gagner du temps. Foncez! Vous ne pouvez rien d'autre pour nous de toute façon. Adrien terminé.

Il remit son talkie-walkie et place et se remit machinalement en position de tir bien qu'il fut toujours couché au sol. Il releva la tête vers Yokas et croisa son regard alors qu'elle rechargeait.

- Désolé d'avoir pris les devants, second maître mais vous aviez l'air occupée...

Il prit une longue inspiration. Il se releva d'un coup et se remit à tirer à toute berzingue sur tout ce qui était tatoué, en armure et l'air de s'être levé du mauvais pied. Ca ou ce qui criait "Jaffa kree!"...


HRP: je prends ici quelques libertés avec la réaction possible de Faith vu son absence. Si Murphy's law désapprouve ou si Faith revient avant la réaction de ce dernier, j'éditerai de manière à m'accorder avec eux.
Et scrogneugneu! La mutinerie devra attendre^^

La bataille battait son plein et dans ce vacarne, Faith se sentait étrangement calme.Le bruit, le sang, la poudre l'odeur de brûlé que dégageait les décharges de plasma, tout cela ne l'incomodait pas.Tout ceci avait sa place dans l'univers, et elle venait de trouver sa place.Tout devenait limpide, son esprit analysait tout ce que ses sens lui transmettaient avec une limpidité et une véracité qu'elle n'avait jamais connu à l'heure actuelle.L'art de la guerre de sun tsu lui revenait en mèmoire comme si il avait été écrit au fer rouge dans son âme.Il fallait s'imprégner du rythme de la bataille êter à l'unisson avec cette dernière car comme les vagues, une bataille était faites de flux et reflux constant.Faith sentait que c'était le cas qu'elle venait de saisir le rythme de l'affrontement, et malgré ce que disait Adrien il était hors de question de se replier maintenant.Ils fallaient encore attendre un peu, il y avait encore une chance que les habitants de ce village reçoivent des renforts de leur protecteur.Tout repli pécipité pourrait provoquer la défaite et des complications pour le retour ou la fuite de SG8.Qui plus est la résistance du village tenait bon et la débandade de deux défenseurs n'aurait d'auter effet que de la voire s'écrouler sur le champs.Elle aurait donc bien mis une tarte à Adrien pour lui faire reprendre ses esprits mais elle n'avait pas vraiment le temps pour ça.

Quelques instants plus tard la situation commençait à s'inverser et cette fois c'était les Jaffas qui se retouvaient dans la situation bien peu avantageuse de se faire encercler.Il fallait absolument profité de l'avantage que la situation allait leur donner ne pas rester dans l'expectative à attendre.Emylia proposait que SG8 laisse les chays protégeaient le village et Faith était loin d'être contre cette idée mais il ne fallait pas grand chose pour que cette bataille bascule d'un côté ou d'un autre.Le moment était trop crucial pour partir maintenant, alors qu'elle rechargeait Adrien répondait à cette dernière qu'à l'heure actuelle ils étaient un peu trop occupé et qu'elle n'avait qu'à foncer faire ce qu'elle pensait ête le mieux.C'était loin d'être la solution qu'elle aurait envisagé mais bon elle n'avait pas vraiment le temps de chipoter là dessus.L'important était qu'Emylai soit en sécurité pour qu'une fois la tempête passé elle puisse soigner les bléssés.

Alors qu'elle se remettait de nouveau dans le sens de la marche pour faire feu, complètement indiférente aux tir des lances Jaffas qui fusaient autour d'elle.Elle put voire que les jaffas allaient lancer une nouvelle volée de grenade choc.Ils allaient essayer d'enfoncer la position, pour échapper à l'encerclement, regrouper leur force et commencer une guerre de guèrilla.Faith voyait désormais clairement qui était le leader chez les Jaffas et elle n'allait pas lui abandonner si facilement sa position.Alors que les grenades étaient en chemins vers sa position, elle s'aida de sa main droite pour passer au dessus du murêt.En arrivant de l'autre côté, son arme toujours tenue fermement par sa main gauche elle appuya sur la détente visant le jaffa qui dirigeait le groupe qui les assaillaient.Les jaffas avaient décidés de passer à l'offensive et ils ne s'attendaient pas à ce qu'on leur rende la politesse.Mais cette manoeuvre s'avèrer nécessaire et si elle réussissait les jaffas allaient subir une cuisante défaite.Son P90 était tout aussi mortel que les lances jaffas, en plsui de posséder uen bien plus grande cadence de tir, et une bien meilleure précision.En avançant vers les Jaffas elle criait à gorge déployé pour minimiser les effets soniques de la grenade choc.

Adrien continuait de tirer lorsqu'il vit Faith quitter son couvert pour se lancer dans une action suicide. Incrédule devant sa stupidité, il cessa de tirer et expulsa un commentaire qui lui venait du fond du coeur.

- Espèce de pauvre c...AAAAAAïeeee... Aaaaaargh!

Il venait de se prendre une grenade de choc en plein visage, le stoppant net dans son insulte à l'encontre de sa suicidaire supérieure. Il tomba à la renverse tandis que la grenade avait rebondi pour derrière les naquachats qui prirent l'essentiel du coup. Ce qui fit d'ailleurs une belle jambe à Adrien vu qu'il fut sonné par le même choc.

Au réveil, quelques secondes plus tard, Adrien se frotta la tête endolorie par le choc et par une migraine pire que toute celle qu'il ait eu durant sa vie et tenta de se relever, les yeux encore fermé. Mal lui en prit, il entra douloureusement en contact avec un objet excessivement chaud qui lui brûla le nez.

Chaud! Chaud! Chaud!

Adrien ouvrit les yeux et émit un glapissement d'horreur en voyant qu'il avait cogné une lance goa'uld armée, tenue par un jaffa qui le regardait d'un air menaçant et méprisant.

- Tal'bet Hasshak Chel'til!*

Adrien ne put qu'imaginer l'ordre qui devait signifier quelque chose dans le genre du précédemment énoncé ordre "Rendez-vous ou vous mourrez!". Paniqué, il eut un sourire et un petit rire nerveux tandis qu'il levait les mains.
Il tenta d'articuler, complètement tétanisé par la frayeur qui ne faisait que s'accentuer en remarquant les autres jaffas et les naquachats visiblement morts à ses côtés.
Il finit par arriver à expulser sa reddition de sa bouche.

- Je me rends!

Spoiler:

L’armure du jaffa avait ralenti la balle mais pas assez pour qu’elle ne pénètre dans son abdomen, non loin de la larve que Tara’c sentait bouger malgré cette douleur étrange, du jamais vu pour lui qui était plus habitué aux projectiles Goa’ulds ou primitifs. Il venait de se figer en grimaçant avant de se courber à quatre vingt dix degrés pour essayer de comprendre quelle était cette douleur particulaire qui ne laissait pratiquement rien paraitre à l’endroit de l’impact, seuls son sang et un petit trou étaient perceptibles quand il passait sa main dessus. Sa position statique lui valu de voir une flèche venir se planter dans son biceps droit qui lui fit lâcher sa lance qu’il ne ramassa pas pour enfin réagir et se remettre en mouvement, pas de façon fluide mais au moins pour rejoindre ses hommes qui en terminait avec les poches de résistance. Après que son second soit venu lui donner de nouvelles informations Tara’c donna les consignes pour la suite afin de montrer qu’il était toujours apte à diriger et que ses blessures ne soient des signes de faiblesse devant les siens et l’ennemi :

« Jaffas kree, rassemblez les prisonniers et tenez vous prêt à les exécuter si ces saletés de bestioles attaque ! »

Il s’empressa d’empoigner le bout de la flèche de la main gauche et de la retirer d’un coup sec pour la jeter au sol avant d’aller vers celle qui l’avait atteint de façon étrange. Ramassant de la main gauche et observant l’objet qu’elle avait tenu en main quand le combat faisait rage, il la regarda et lui demanda en Goa’uld :

« Qui êtes-vous ? Vos armes, vos vêtements n’ont rien à voir avec ce monde… D’où venez-vous ?»

Attendant des réponses de la jeune femme (Faith), il fut distrait par une légère agitation qui ne venait des chats mais d’un petit groupe de jaffas qui braquaient une autre personne avec des vêtements similaires (Adrien) alors il demanda qu’on l’amène puis que l’escorte aille rejoindre ceux qui s’occupaient des guerriers du village, Tara’c devait regrouper tout ce petit monde afin de tenter de pouvoir faire le poids et d’avoir des arguments face aux redoutables félins et il pensait qu’il y avait déjà assez de soldats pour surveiller ces deux guerriers qui l’intriguait.

Une fois Adrien avec Faith, un des jaffas ayant amené l’humain signala que ce dernier parlait leur langue d’origine alors Tara’c fronça les sourcils et demanda à l’homme en bon français :

« Vous comprendrez sans doute mieux mes questions dans cette langue… Qui êtes-vous et d’où venez-vous ? »

Le jaffa maniait toujours le P90 de la main gauche et risquait à tout moment de tirer n’importe où sans le vouloir, sa méconnaissance de cette arme en faisait un danger public pour ceux qui se trouvaient sur la trajectoire du canon de l’arme.

Adrien aurait bien voulu faciliter le travail des jaffas et torturer sa supérieure à leur place... Grâce à son "courage", ils avaient perdu ET une occasion de se rendre pacifiquement ET la chance de survie qu'offrait les chats... D'autant que vu l'état de ses jambes, elle ne pourrait plus s'échapper. D'ailleurs, vu la puissance de l'armement jaffa, il doutait même qu'elle puisse s'en remettre...
La question du jaffa le tira de ses pensées haineuses et il reporta toute son attention sur le moment présent. Le fait est que ce n'était pas vraiment une bonne chose. Il n'avait jamais reçu le moindre entrainement ou le moindre cour sur la façon dont il fallait réagir lorsque l'on est fait prisonnier. Il sentait la panique monter, ce que n'aidait pas le canon du P90 qui se baladait dans leur direction...

- Je... Docteur Adrien Daleiden du SGC...

Il lui semblait que c'était ce qu'on avait le droit de révéler en cas de capture. Enfin, les films de guerre n'étaient peut-être pas la meilleure référence... S'il revenait sur Terre, c'était juré: il lirait de la première à la dernière page les manuels militaires. Et il apprendrait le goa'uld!
Reste qu'entre son retour et lui, le plus direct opposant était ce P90 pour l'instant...

- Vous... Vous pourriez baisser cette arme? Je ne pense pas que... Abattus, nous vous soyions très utile...

Yokas... J'espère que vous avez déchargée cette arme...

Alors que les projectiles fusaient et raisonnaient dans les oreilles d'Adam, sa radio se mit à grésiller avant de laisser entendre la douce voix d'Emylia, au moins elle allait bien, c'était une bonne chose. Elle souhaitait que l'équipe se replie, se qui était en soit une bonne idée, mais Adam, lui, attendait les ordres de Faith, sans parler que l'idée de fuite lui était désagréable. Mais le fait qu'elle souhaitait fuir le combat, lui enlevait un poids des épaules. Ce n'était pas rien surtout qu'elle et Tony étaient les seuls membres de SG8 dont il avait des nouvelles, il espérait que les autres allaient bien, mais il ne pouvait pas s'en assurer, bien trop occupé par ses assaillants.

Il restait concentré sur ses cibles, plusieurs étaient tombés sous ses balles, et grâce au soutient des flèches de Naquadah. Mais si les ennemis tombaient, Adam devait reculé de sa position, et remarquait bien que les ennemis se faisait de plus en plus pressant et ils l'encerclaient. Grimaçant légèrement, il continua de tirer lorsque des grenades chocs explosèrent. Même si c'était désagréable, Adam avait la chance de ne pas être réellement indisposé, et pouvait continuer à tirer.

Cependant, il arrêta rapidement, encerclé, il ne servait plus à rien de poursuivre, aussi il déchargea son arme et la jeta au sol devant lui avant de lever les mains en l'air. Il n'y avait pas de courage dans le suicide, de toute façon, ça ne serait pas réellement la première fois qu'il serait dans la merde.