Mission 037 SG10 + Sg4 + Michael

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

La briefing de la mission venait de se terminer et l'équipe SG10 avait donc prit la direction de la salle d'embarquement. Toutes leurs affaires les attendaient près de la passerelle. Un scientifique vérrifiait les derniers gadgets dont était équipé le malp. Il serait le premier à franchir la porte, pour la seconde fois après sa mission d'éclairage. Les chefrons furent par la suite enclenchées et le vortex s'ouvrit. Le malp avança maladroitement et traversa la porte. Au bout de plusieurs minutes, le scientifique se décida enfin à prendre la parole pour s'adresser à l'équipe.

-Bien tout est en ordre, vous pouvez y aller. L'atmosphère là bas est parfaitement respirable et même plus pure qu'ici. par contre équipé vous bien aprce qu'il fait toujours -13° là bas. Nous avons repéré une trace de civilisation, mais nous n'avons rien à nos moniteurs, essayez donc de les toruver mais restez prudents. Bonne chance SG10.

Sur ce, il s'écarta afin de les laisser passer. La mission s'annonçait vraiment périlleuse et semée d'embuche. L'équipe traversa donc la porte des étoiles qui se referma derrière eux. Leur but était à présent de trouver ce peuple sur la nouvelle planète. Mais tout cela ne s'annonçait pas facile du tout. La nuit régnait en maitre à l'heure actuelle et la neige tombait à gros flocon. Un vent glacial mais encore supportable se faisait sentir. Il fallait trouver une idée pour ne pas rester inactifs et surtout, ne pas geler sur place. Une forêt se présentait sur leur gauche, et un désert de neige ailleurs.

Image d'arrivée:

Spoiler:

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Cafétéria

Gregory fut le premier à traverser la porte, il avait dans ses mains une sa caméra et aussitôt arrivé, il pris une photo. Il savait que le malp l'avait déjà fait, mais c'était quand même sa première exploration, sa première foulé sur une placette inconnue. Il était vraiment excité et malgré le froid, qui n'était pas si terrible, il souriait, content d'être sur un nouveau monde. Il regarda à travers l'objectif de l'appareil, cherchant à modifier le zoom afin de voir plus loin quand ses compagnons le rejoignirent.

- Je sais que ne c'est pas la première fois, que vous passez la porte, mais c'est toujours aussi excitant j'espère?

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Aelia s’était remise de ses émotions de la dernière mission. Elle avait passée des heures et des heures à trimer sous les informations diverses qu’elle avait écrites sur le peuple qu’ils avaient découvert. C’était impressionnant de voir combien cette civilisation éloignée avait de points communs avec la terre. Et puis ces dieux ennemis des Goaul’d pouvaient se révéler de très bons alliés. Mais à la limite, ce n’était pas son premier intérêt. Ce qu’elle voulait, elle, c’était des civilisations à analyser, prendre contact avec la population des environs, communiquer, partager… C’était peut être utopique de penser qu’un peuple voudrait se laisser envahir comme ça par des gens venus d’une autre planète, mais après tout, ils n’étaient pas des monstres sanguinaires. Il était vrai qu’ils étaient armés et pouvaient faire peur, mais après une simple petite conversation ils se rendraient vite compte qu’ils étaient aussi perdus qu’eux.

La jeune archéologue entra dans la salle d’embarquement le nez dans son sac, vérifiant bien qu’elle avait tous ses dictionnaires. Elle le ferma et enfila un bonnet parce qu’apparemment la température serait très basse. Dans son équipement spécialement étudier contre le froid, à l’intérieur de la salle d’embarquement à température ambiante, elle crevée littéralement de chaud. C’était intenable. Même si passer la porte n’était pas de tout repos elle avait hâte d’arriver sur cette planète pour que cet équipement lui serve et que cette fournaise cesse.

Elle avait changée d’équipe et se retrouvait avec deux hommes qu'elle connaissait mal. Elle connaissait déjà bien Laurent, même si ils ne parlaient pas beaucoup, ça la rassurait. Elle ne se sentait pas sur la même longueur d’onde que les militaires de toute façon. Comme si ils n’avaient que été programmés pour tuer et aller faire la guerre, ils voyaient tous sous forme d’un combat pour la jeune femme. Ça avait le don de l’énerver un peu.
Elle leva la tête sur la salle et se rendit compte qu’ils n’étaient que deux pour l’instant. Les autres étaient peut être entrain de mettre leur équipement pour le froid au combien encombrant. Elle s’avança et lança un sourire au scientifique. Ce dernier passa la porte en premier. Apparemment la porte avait été stabilisée, le voyage ne serait pas aussi tumultueux que la dernière fois et c’était quand même mieux. Elle n’aurait pas des nausées des heures entières après. Elle monta sur le ponton et passa la porte à la suite de l’homme. D’après ses informations elle était la seule fille de l’équipe. Elle espérait de tout cœur qu’ils n’allaient pas faire bande à part à cause de ses appareils génitaux à l’intérieur de son ventre. Elle passa la porte et arriva de l’autre côté.
Son cerveau mit un petit temps à se mettre au clair avec le « je fais un pas et je traverse l’univers » et elle considéra le lieu. Ça semblait calme. En tout cas, la neige, elle connaissait. Venant du nord-Est de la France, elle avait vécue une enfance sous la pluie et la neige.
Elle réajusta son bonnet pour qu’il couvre bien ses oreilles. Si son audition en prenait un coup, elle ne prenait aucun risque concernant un coup de froid. A côté d’elle le nouveau avait sortit sa caméra. Elle sourit et l’observa amusé. D’après ses souvenirs, c’était sa première mission, normal que ça l’émeut ainsi.
C’était sa deuxième mission et était quand même émerveillée face à tout cela. Sa première fois avait été pas mal amère. Elle espérait que cette fois, tout cela allait se passer dans le calme et la bonne humeur.
Elle sourit à Gregory et répondit gentiment :

« Ce n’est que ma deuxième. En tout cas c’est plus agréable de passer la porte sans encombre. Se retrouver expulser comme avec une catapulte et rendre son déjeuner c’était pas mal moyen comme première fois. »

Le froid commençait sérieusement à lui transpercer les jambes. Elle fit quelques pas en avant histoire de ne pas geler littéralement sur place. Elle réajusta les gants assez maigres qu’elle avait mit. Elle n’avait pas prit les gants au dessus parce que sinon elle ne pourrait plus prendre des notes en cas de rencontre avec des habitants ou des bâtiments de la planète. Son nez commençait à devenir rouge et lorsqu’elle expirait une fumée chaude s’échappait. Elle sentait comme une odeur de noël.

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Le moment tant attendu était arrivé pour Vincent. L'heure de sa première mission, avec SG10, était maintenant prévue, et lorsque l'auvergnat pensa à cela, il était déjà en salle de briefing. Il écoutait attentivement l'homme qui leur donnait leur ordre de mission, et ceci afin de pouvoir aider au mieux son équipe lors de cette mission. Il s'agissait ici de se faire une place au sein de SG10, une réputation. Les données indiquées bien présentes dans sa tête, Vincent se dirigea au côté de Laurent Campbell, militaire aguerri, d'Aelia O'Connor, une archéologue, et de Grégory Tennant, un scientifique. Il ne manquait plus qu'un médecin pour que l'équipe soit au complet. Et il ne pourrait pas aider dans ce domaine-là : ses connaissances médicales étaient réduites, voire inexistantes. Lors du trajet vers la salle d'embarquement, Vincent entama la conversation :

- On n'a pas eu le temps d'être présenté correctement ... Moi c'est Vincent Gallineau, Vince pour les intimes, soldat et bleu du SGC. Originaire du Massif Central. Tireur d'élite, d'ailleurs, ça se voit à mon arme, non ? Bref, heureux de passer pour la première fois la Porte.

SG10, après quelques courtes présentations, arriva donc dans la salle d'embarquement. L'immense Porte des Etoiles se présentait à Vincent, et il pouvait observer les sept chevrons s'activer pour ouvrir le vortex. Une fois le tout en place, Vincent observa le scientifique qui surveillait le MALP en train de passer la Porte. Passage effectué sans souci, et le scientifique présenta avec plus de détails la mission. C'était une mission d'exploration sur une planète assez froide, - 13°C. Il s'agissait d'y trouver une civilisation, mais le scientifique ne put donner aucune autre information à propos de ce sujet. SG10 devait donc établir des liens. Sur ces paroles, il se retira, laissant la Porte des étoiles devant les quatres membres de SG10.

Le passage à travers la Porte fut sans encombres, et ses molécules se materialisèrent normalement au point voulu. Ils se trouvaient alors face à un paysage enneigé, difficile d'accès. La mission s'annonçait ardue, mais tout aussi excitante. Malgré toute cette neige, le scientifique, Grégory, prit une photo, ce qui fit sourire Vincent. Il n'en prit pas, vu qu'il comptait graver ces moments dans sa mémoire. Il s'adressa alors à ses coéquipiers :

- Comme première mission, ça a l'air cool ! On va ramper dans la neige, pour trouver une civilisation. Génial ! Trêves de plaisanteries peu intéressantes, je l'avoue, où allons-nous ? C'est pas qu'il fait froid mais ... Ce serait mieux de bouger si on veut pas geler littéralement sur place !

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Gregory vit que des coéquipier était tous des bleu comme lui, mais il ne s'en laissa pas distraire. Il vit qu'il y avait une femme et un homme, mais Laurent n'était toujours pas arrivé. Alors il entendit le soldat parler. Il essaya de faire abstraction des nombreuses armes de l'homme, chose qui lui donnait la nausée. Il vit aussi que les deux personne à côté de lui était frigorifié. Lui, il était habitué au froid. Bien sur il était née à Londres, mais il avait vécu une grande partie de son enfance dans le nord du Canada, alors les grands froids, il connaissait bien. Puis il lui parla.

- Pour notre destination, j'ai remarqué avec le zoom de mon appareil que plus loin là bas, il y avait quelque chose qui bougeait, j'ai pas bien vu ce que c'était parce que c'est vraiment loin mais, au moins, on aurait un indice non?

Puis il remarqua que le quatrième membre était arrivé.

- Il y a un plan ou une procédure à suivre?

Le moment de repartir en mission était venu et c’était avec plus d’assurance que Laurent se présentait en salle d’embarquement pour passer une troisième fois la porte, il s’était juré qu’il serait moins ridicule que lors de son premier passage mouvementé.

Il attendait l’ouverture de la porte, bien au chaud dans son manteau, ayant mit une cagoule sous son casque, ayant doublé son pantalon et mit de grosses chaussettes. Il regardait Aelia qui commençait à avoir un peu trop chaud puis fixa Gregory et Vincent afin de voir leurs réactions au moment de la vague. Il ne fut pas déçu de ses observations, comme lui, ils semblaient impressionner.

Il se tourna vers le scientifique de la salle de contrôle pour lui montrer qu’il avait le codeur de SG10 et lui demander ce qui lui faisait dire qu’il y avait une trace de civilisation mais la conversation fut interrompue quand le militaire se retourna pour voir Gregory puis Aelia entrer dans le vortex

« Mais… Ce n’est pas possible… C’est quoi ce bordel ?
On est une équipe et chacun part de son côté, quand il veut, c’est n’importe quoi, le scientifique qui passe en premier sans se rendre compte du danger qui peut y avoir de l’autre côté alors qu’il ne veut pas se servir de ses armes »

Il réussit à dire tout cela en courant vers la porte afin de rejoindre les autres, du coup, son voyage dans le vortex fut gâché et son humeur massacrante.

Du fait qu’il courait, son arrivée fut aussi rapide que son départ, son élan et la neige devant la porte le faisant s’étaler en beauté dans la neige plus épaisse. A peine eut-il le temps de se relever en crachant la neige qu’il avait dans la bouche que Gregory lui posait une question alors il dit :

« C’est sympa de m’avoir attendu !
Gregory, c’est bien de vouloir passer devant mais tu fais quoi si tu te fais tirer dessus à peine arrivé étant donné que tu refuse de te servir de ton arme ? La prochaine fois, laisses passé Vincent ou moi afin de protéger l’arrivée des autres.
A part ça, est-ce que tout le monde va bien ?
Avez-vous repéré quelque chose ? »

Il continua de tapoter sur ses vêtements afin d’en faire tomber la neige tout en écoutant les réponses de ses coéquipiers

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Quand Gregory vit Laurent tomber visage premier dans le neige il se demanda si tous ses voyages avaient été comme celui ci, il se demanda aussi si ce n'était pas un problème d'équilibre chez l'homme Puis il se fit aussitôt remettre à l'ordre.

- Désolé Laurent... mais comme le malp ne semblait avoir rien détecté de vivant autour de lui, je pensait que ce serait sécuritaire de passer... Puis, l'excitation du premier voyage...

Gregory fit des bond sur place avec un sourire.

- Vous vous rendez compte que nous ne sommes plus sur terre? Mais c'est fantastique non?

Puis, il cessa de sauter et parut gêné.

- J'ai pris cette photo avec la caméra.

Il lui montra l'écran de l'appareil et lui montra la photo.

- Elle est flou, mais on peut voir qu'il y a quelque chose là bas non? En plus j'avais détecté du mouvement. Selon mes estimations, ce que j'ai photographié devrais être à une vingtaine de kilomètre devant...

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[hrp : une vingtaine de kilomètres devant ? Ce n’est pas un peu loin ? Faut pas oublier qu’il y a de la neige donc on voit pas super bien…]

Aelia sourit timidement lorsque Laurent arriva de mauvais poil. Il était le chef de mission cette fois, certainement aussi pour les autres. Il avait la carrure, le grade et le caractère en tout cas. La jeune femme scruta l’horizon des yeux, pour elle, rien ne paraissait pour l’instant. Il fallait dire que la neige tombée et qu’il était difficile de distinguer l’horizon et la forêt devant eux. Ils avaient l’embarras du choix quand à la direction à prendre. C’était à Laurent de prendre cette décision. Théoriquement, il serait plus logique de passer par la forêt. Si une civilisation s’est élevée dans les parages, alors elle s’est certainement installée à proximité du bois, du feu. La tache était d’autant plus difficile que la neige avait certainement recouverte des éventuels chemins creusaient à force de pas. Ils étaient totalement seuls à présent. Comme des aveugles cherchant l’interrupteur dans un trou noir, ils n’avaient aucun repaire.
La jeune femme se tourna vers Laurent et dit, sérieuse.

« Faudrait essayer d’aller vers la forêt. Les être vivants vont souvent s’installer à proximité pour avoir du bois pour le feu, un abri … Et on sera nous aussi abrités. »

En effet, les flocons s’immiscés de plus en plus dans sa tenue. Notamment au niveau du cou et des poignets, entre la manche et le bord des gants. C’était très gênant, ça en devenait presque douloureux. Une froideur qui glace littéralement le sang et à la fin, on a l’impression que nos membres vont se casser et tomber par terre. Et le comble était qu’il n’y avait rien à faire. Si Aelia essayait d’enlever la neige de son col ou de ses poignets, la neige recouverte sur ses gants la remplaçait immédiatement. C’était une sorte de cercle vicieux à la con que seul la neige pouvait penser. Elle qui était tellement contente de descendre un peu dans le Sud et d’évitait quelques jours de temps merdiques, elle retrouvait ce genre de paysage ici.
Elle vérifia que son sac était bien fermé. Il ne fallait pas que l’humidité atteigne ses précieux livres. Elle aurait beaucoup de mal à communiquer si ses dictionnaires s’étaient désagrégés à cause de la neige fondue. Normalement, ce matériel militaire devait certainement prévoir ce genre d’imprévus.
Elle lança un regard un peu attendrit envers Gregory. Il ressemblait à un gamin, et pourtant il avait environs 10ans de plus qu’elle et s’émerveillait comme un petit enfant devant la grande roue à une fête foraine. En même temps, il était normal de s’étonner face à ce genre d’évènement unique au monde. Mais le jeune scientifique devait mettre la pédale douce. A trop être excité, on peut faire plus facilement des erreurs. Et à trop vouloir se précipiter, on passe à côté de certaines choses.

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Vincent émit un petit rire nerveux lorsque Laurent apporta des réprimandes à Grégory. En soi, elles étaient justes, le scientifique avait peu d'expérience dans le domaine, et s'ils étaient arrivés sur une planète hostile ... Bye bye ! Néanmoins, l'argument apporté par le scientifique fut également intéressant : le MALP n'avait rien détecté ... Mais l'auvergnat comprenait l'énervement du leader de SG10 : ils étaient une équipe, sous son commandement. Il fallait donc attendre ses ordres avant de faire quoi que ce soit. Vincent avait attendu le passage de Laurent par la Porte pour s'engager, mais les deux civils, Aelia et Grégory, étaient passés presque en courant. C'était un comportement dangereux, comme l'avait souligné Laurent. Vincent crut bon d'ajouter :

- Le caporal n'a pas tort. Les données du MALP, même si elles semblent plutôt de bonne augure, peuvent rester floues. Il s'agit de ne perdre personne, et, sauf votre respect, professeur Tennant, je doute que vous ayez la même expérience que le caporal Campbell ou moi-même.

Les excuses de Grégory faites, celui-ci bondissait comme une puce. Vincent pouvait le comprendre : ils étaient enfin partis sur une nouvelle planète. Ils étaient à des années lumière de leur planète, et le voyage n'avait duré que quelques secondes ! Une prouesse technologique à la fois étonnante, effrayante mais aussi très efficace ! La preuve, toute l'équipe était arrivée en un seul morceau. La mission pouvait donc commencer. L'auvergnat réprima son précédent sourire, et reprit un air plus sérieux. Le scientifique indiqua qu'avec son appareil, il avait pu estimer des signes de vie vingt kilomètres en avant. Il fut étonné de ce résultat : avec un simple appareil photo, sous la neige, le professeur avait pu distinguer quelque chose ? Cela paraissait assez étonnant, mais Vincent ne se préoccupa pas de ce détail : ce n'était pas son boulot. En tant que tireur d'élite, son travail était notamment de couvrir ses coéquipiers.

Après les paroles du scientifique, il lança un regard à Laurent, qui semblait réfléchir, probablement de la stratégie à adopter. Pour sa part, Vincent ne distinguait pas grand chose. Son instinct le dirigeait vers la forêt : là, ils seraient plus ou moins protégés par la neige, qui allait sensiblement les gêner d'ici peu, si ce n'était pas déjà le cas. Il entendit derrière lui la voix de l'archéologue, Aelia, émettre la même hypothèse que lui. Cela semblait donc être une bonne idée, et Vincent ajouta :

- Je suis d'accord avec Aelia. Il faut partir d'ici, et assez vite de préférence. On sera bientôt frigorifiés, et givrés jusqu'à la moelle des os. Dans la forêt on sera probablement en sécurité. Et si je puis me permettre, il faut penser à laisser des traces bien visibles sur notre chemin, au cas où on ait à revenir en courant, en toute hâte.

Comme tout le reste de SG10 ou presque, l'auvergnat se tourna vers Laurent. C'était lui qui avait maintenant la situation en main, en tant que chef d'équipe, et c'est lui qui donnerait les instructions. Il s'agirait donc de voir sa décision, qui écrira probablement une partie de l'avenir de la mission de SG10 sur cette planète ...

La réponse de Gregory et le fait qu’il ne se soit rien passé à leur arrivée apaisèrent Laurent qui observait ce paysage d’un blanc pure dont les sons étaient étouffés par la neige tombant en abondance. Il fallait prendre une décision avant de geler sur place, ils n’étaient pas la pour skier mais bien pour explorer, c’est à ce moment que le scientifique lui montra une photo sur l’écran mais le militaire ne voyait rien de choquant ou de suspect.

Aelia puis Vincent lui indiquèrent la forêt comme meilleure chance de trouver les signes de vies détecté par le MALP mais aussi d’être plus à l’abri de ce vent glacial :

« Très bien, nous allons passer par la forêt, vous avez tout à fait raison mais il ne faudra pas trop s’éloigner, on ne sait pas dans combien de temps la nuit tombe sur cette planète.
Grégory, as-tu un moyen de détecter le MALP à distance malgré la neige ?
Si vous avez des choses à prendre dans le MALP c’est maintenant »

Le militaire ouvra la trappe de l’engin afin d’en sortir la pelle pliante et les quatre rations de survie (total 7E) avant de retirer de son petit sac la paire de jumelles, le couteau de poche, le ruban adhésif et la lunette de vision optronique (total 7E) afin de faire la place pour la pelle et les rations. Il était prêt à partir mais attendait d’être certain de pouvoir retrouver la porte si jamais le groupe devait faire demi-tour.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

L'équipe avait donc décidé de se mettre en marche afin d'en découvrir plus sur cette planète, mais surtout pour tenter de se mettre un peu à l'abri. Le froid se faisait mois intense au fur et à mesure qu'ils avançaient, mais tout cela restait franchement plus que négatif! Entrant dans le sous bois, ils furent satisfait de voir enfin la neige cesser de tomber. Mais ce qui suivit était largement pire: un brouillard très dense et vaporeux se lever très rapidement. En quelques minutes à peine, on ne voyait presque plus rien aux alentours et la situation avait quelque chose d'affreusement morbide. Les membres commençaient même à se perdre progressivement de vu. C'est alors, qu'un grognement sourd se fit entendre un peu plus loin au cœur de la nuit noir. Il semblait s'agir d'un animal, l'air pas franchement commode, mais impossible de voir de quoi ou de qui il s'agissait.

[HRP] Je poste de nouveau afin de reprendre la main en tant que leader afin de vous donnez mon orientation, après vous êtes libre de ne pas faire ce que je demande en fonction de votre caractère [HRP]

Après s’être enfoncé dans le sous-bois, la neige s’arrêta de tomber ce qui n’était pas pour déplaire à Laurent qui jusque la trouvait le décor sympathique à regarder mais beaucoup moins à parcourir. C’était sa mission alors il devait l’accomplir et ne pas montrer à son équipe son envie de rentrer se mettre au chaud car il pensait que le SGC les avaient envoyé dans une mission périlleuse du fait des conditions climatiques. Enfin, il y était et devait faire avec, sauf que c’était au brouillard de s’y mettre, entourant très vite le groupe qu’il n’eut pas le temps de faire demi-tour vers la porte et se retrouva perdu, comme aveugle tant personne ne pouvait voir le bout de son nez alors il n’y avait qu’une chose à faire, se parler pour se regroupe.
Pour ne rien arranger à la situation, l’angoisse monta d’un cran quand un grognement vint briser le silence opaque de cette purée de pois :

« C’est super, j’adore la montagne, la neige et tout le tralala !
Ok, on se regroupe, écoutez-moi et servez-vous de mes paroles pour vous rapprocher de moi, nous devons rester ensemble pour mieux nous défendre contre cette chose si elle venait à attaquer, on y voit rien mais il vaut mieux savoir où sont les coéquipiers plutôt que de se tirer dessus à l’aveuglette.
Il me faut une corde pour qu’on s’accroche les uns aux autres afin de toujours pouvoir se retrouver sans avoir à parler et donc faire du bruit. Vincent, je crois que tu en a une de dix mètres alors voici ce que je propose, on va faire une cordée, Vincent en queue va s’accrocher le bout de la corde qui va le relier à Gregory, qui sera lui même relié à Aelia et enfin me reliera.
Allez on se bouge ! »

Le militaire était sur le qui-vive mais fallait-il encore que les autres se soient rapprochés pour éviter une bavure alors il attrapa son couteau de combat, au moins il espérait pouvoir faire la différence au touché entre une grosse bébête à fourrure épaisse et son scientifique qui risquait de lui sauter dans les bras.

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Ils commencèrent leur promenade. Gregory étant quand même un peu vexé que l'équipe n'ai pas suivi son indice ne le laissa pas paraitre. Il savait tout de même que son expérience sur le terrain étant presque nul... presque nul était un compliment pour Gregory, on pouvait même dire qu'elle était nul. Alors, rangea plutôt son appareil et la boucla. Il suivi les autres dans la forêt ne prenant rien dans le MALP car il avait tout le nécessaire. Puis après un temps Laurent leur demanda d'arrêter il parla de la beauté des montagnes et Gregory se dit à quel point cette planète avait des similitude avec la terre ce qui le déçut un peu... Puis il parla de la créature, Gregory n'avait même pas pensé qu'il devrait la tuer, cette pensée ne lui avait pas traversé l'esprit...

- Pourquoi tuer quelque chose alors que c'est nous qui avons envahis son territoire... On aurait pu apporter des tranquillisant non? Au cas où...

Ensuite, il parla d'une corde de 10 mètres, chose que Gregory avait sur lui, mais alors qu'il essaya de la sortir, il se rappela que ce n'était pas à lui que Laurent parlait, Il la rangea donc sur lui de nouveau un peu gêné.
Alors après avoir été attaché entre le soldat et l'archéologue, il vit que Laurent avait sorti son couteau... C'était vraiment un soldat cet homme et Gregory se demandait vraiment pourquoi il avait accepté d'intégrer le SGC En plus, il ne le savait pas pourquoi mais Laurent avait l'air de le prendre pour une poule mouillé et il n'appréciait pas.

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C'était le genre de mission que Vincent n'appréciait pas vraiment. C'était plus une mission de survie qu'autre chose, et il préférait des missions de stratégie, et d'action, où l'on devait se battre pour sa survie. Ce début de mission avec SG10 n'allait pas dans ce sens : ils avaient fui l'environnement proche de la Porte, où ils étaient enneigés, pour se réfugier dans un forêt. Plus ils avançaient vers leur objectif, plus la température semblait se "réchauffer" un peu : ils n'étaient plus qu'à une dizaine de degrés en dessous de 0°C, rien de plus ... Mais par rapport à leur arrivée, c'était déjà beaucoup plus supportable, ils n'avaient pas chaud, mais ils n'allaient pas geler d'un instant à l'autre.

Très vite, le brouillard déjà présent s'intensifia, et on ne voyait pas à quelques mètres devant soi. Cela devenait compliqué de suivre une piste, vu qu'ils ne savaient pas où aller ... Il y avait même quelques moments où Vincent ne voyait ni Laurent, ni Aelia, ni Gregory devant lui, et il ne fallait pas prendre du retard : les besoins naturels allaient devoir attendre un peu. De toute façon, il ne s'agissait pas d'uriner, car avec le froid, tout aurait gelé. Bref, cette mission allait être périlleuse du fait du climat insupportable. En espérant que ce soit le seul problème ...

Mais déjà, Vincent entendit un grognement. Il ne put déterminer d'où il venait, avec sa vision hautement atteinte par le brouillard, ni entendre précisément, car il était trop concentré sur la suite des traces de ses coéquipiers. Il se cogna contre Grégory, lorsque Laurent donna l'ordre de s'arrêter, quelques secondes après le grognement. Il n'était décidément pas très attentif ... Mais il écouta attentivement le plan proposé par le leader de SG10. Cela le concernait tout particulièrement aussi, il sortit activement sa corde :

- C'est bon, je l'ai Laurent. Je m'attache, et je la file à Grégory. Ordre de tirer sur tout ce qui bouge, hormis SG10 ? Je n'ai pas envie de me faire bouffer par un ours polaire ou une grosse bête dans le genre. Tenez, docteur Tennant, voici la corde. Un noeud bien serré, hein, qu'on ait pas à le refaire dans 5 minutes.

Il se moquait gentiment du scientifique de l'équipe. Il n'avait pas une très grande expérience du terrain, cela se voyait, aussi, Vincent en profitait pour le taquiner un peu. Il s'agissait qu'il y ait une bonne ambiance dans l'équipe ... Vincent, tout attaché et prêt à repartir, avait sorti son fusil de précision. Comme il s'y attendait, il n'y voyait pas grand chose, rien du tout à vrai dire. Quel temps de chien pour un tireur d'élite ! Il sortit donc son Walther P99, et garda ses sens en alerte. Une bête pouvait venir de partout, et ses coéquipiers restaient vulnérables tant qu'ils nouaient la corde. Il s'agissait donc de rester sur ses gardes, pour que SG10 revienne au complet ...

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Aelia se sentit aussi soulagée d’arriver dans la forêt. La neige ne s’incrustait plus dans son col et elle avait significativement moins froid. Mais c’était avant de constater l’épais brouillard qui engloutissait littéralement le bois. Lorsqu’un embêtement partait, un autre venait… Et apparemment pas seul. Les grognements ne la mettaient pas du tout à l’aise. Déjà, ça indiquait que l’animal était en colère. Tout d’un coup, la perspective de geler sur place à l’extérieur du bois lui paraissait quand même mieux. C’était génial ça, elle qui n’était pas une amoureuse des bêtes, et encore moins des animaux sauvages, elle se retrouvait dans un sous-bois, aveuglée par le brouillard, sûrement à 2centimètre d’une bestiole atroce prête à leur bouffer les boyaux à grand coup de dents aiguisées comme des rasoirs. Cette journée s’annonçait folle en péripéties, un bon baptême pour ses nouveaux coéquipiers. En même temps, une jolie petite balade dans un champ de tulipes dans des températures agréables, rencontrer un peuple charmant, ça aurait aussi était bien. Dans tout les cas, à cet instant précis, Aelia n’était pas exactement aussi détendue que 5 minutes plus tôt. Laurent prit les devant et proposa l’idée de la corde. Ingénieuse si on ne veut pas se perdre mais… Et si l’un d’entre eux se faisait bouffer par ce… Truc ? Ils auraient alors un point mort à traîner ou au contraire, la bête arriverait mieux à tirer les 3 autres jusque dans sa tanière pour avoir une réserve de bouffe.
Comme d’habitude, son imagination envenimait son malaise. Elle essaya quand même de le camoufler. Il fallait utiliser autre chose pour se calmer… Elle se positionna de manière à recevoir la corde juste après Gregory. Elle lança à Laurent.

« Vachement original comme idée pour s’attacher à une femme… Un bon restau aurait aussi suffit… »

L’humour ne faisait pas de mal, surtout pas dans ce genre de situation inquiétante. Elle se serait crut dans un mauvais remake d’un film d’horreur asiatique. Elle serait certainement la première à mourir. Si elle avait été scénariste, la godiche empotée aurait été sa première cible. Enfin bon, avec cet équipement elle avait quand même plus de chances de survies, et puis elle faisait confiance à ses coéquipiers pour la protéger en cas de pépins. Comme elle le ferait pour un autre de l’équipe si il avait des problèmes, évidemment.
Elle scruta les alentours histoire d’éventuellement voir la bête. Peine perdue, le brouillard était vraiment trop dense. Et puis elle n’était pas sure de réagir de manière rationnelle si elle arrivait enfin à percevoir la chose énorme. Non pas qu’elle soit trouillarde… Si en fait, un petit peu. Comme a peu près tout le monde face à l’inconnu, elle n’aimait pas être en situation désavantageuse pouvant éventuellement conduire à la mort. Pensées très joyeuses pour une mission qui s’annonçait inoubliable.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

[hors rp: c'est Gregory qui a votre corde]

Cette planète était vraiment très inquiétante. Non seulement la nuit était éternelle, même si cela, les explorateurs l'ignorait, mais en plus le climat n'était vraiment pas chaleureux! On pouvait en venir à se si il y avait bien quelqu'un qui habitait sur cette fichu planète et si oui, comment elle faisait pour survivre!

Alors que l'équipe s'organisait en s'attachant avec une corde afin de ne pas se perdre dans la brouillard, ils continuèrent à avancer dans la neige du bois très dense. Progresser ainsi devenait difficile car chacun devait programmer ses mouvements en fonction de ceux des autres. bref, il fallait avoir l'esprit d'équipe.

Chacun commençait d'autant plus à s'interroger sur l'identité du mystérieux animal qui les suivait de loin, e rapprochant au fur et à mesure. A but de plusieurs mètres, il avait déjà réduit la distance le séparant de ses proies de moitié. Enfin, il ne fut plus qu'à quelques mètres deux. Il les devançant et attaque furtivement vers la droit. s'arrêtant devant eux, cet espèce d'ours, ou de loup à taille humaine grogna férocement, prêt à attaquer!

le fait d'être attacher facilitait largement l'attaque de la créature. Son diner semblait être servit sur un plateau en argent. Il y avait un bon moment qu'il n'avait pas pu manger. Mais était-il seul? Rien n'était certain en cet instant.

Spoiler:

Tout le monde s’était regroupé quasiment en cercle afin de s’attacher les uns aux autres mais aussi dans le but de faire face au danger d’où qu’il vienne, un peu à la façon des colons quand ils étaient attaqués par les indiens sauf qu’il n’y avait pas les chariots pour se protéger.

A la remarque de Gregory, Laurent le regarda et lui dit :

« Oui nous avons peut être envahit son territoire mais quelle autre solution proposes-tu pour le quitter, le brouillard nous empêche de voir où nous allons.
Des tranquillisants… Et pourquoi pas des ferrero rochers ?
Non, sérieusement, je n’ai pas envie de faire du mal à cette chose mais si elle attaque, nous devrons bien nous défendre »

La remarque de Vincent le fit sourire mais il ne le montra pas au scientifique pour ne pas en remettre une couche, il attendait de lui qu’il fasse ses preuves pendant cette mission et ne voulait surtout pas le dégoûter, juste qu’il comprenne la réalité du terrain.

C’est alors que pour détendre l’atmosphère, Aelia fit de l’humour alors Laurent éclata de rire en essayant de faire le moins de bruit possible :

« Un peu d’humour, cela fait du bien, merci Aelia.
Par contre, je crois que tu vas l’avoir ton resto sauf que c’est nous qui sommes au menu du jour »

Il attrapa la corde tendue par l’archéologue pour s’attacher tout en restant vigilant au moindre bruit qui pouvait lui laisser penser que la chose s’approchait.
Une fois fait, il demanda à ses équipiers de se remettre en marche, la corde avait beau être longue, par moment on sentait des à-coups car un ou une du groupe allait moins vite que celui ou celle de devant, ce n’était pas pratique mais c’était le seul moyen de se repérer et de pouvoir aider celui qui se faisait attaquer.

La chose se rapprochait, sa course dans la neige et sa respiration la trahissait et quand elle dépassa le groupe pour venir enfin se montrer, Laurent s’arrêta pour s’encrer dans la neige et pointer son FNP90 dans sa direction car en aucun cas il avait envie de l’adopter ou d’en faire la mascotte de SG10 tant elle ne semblait pas amicale :

« Si elle bouge encore vers nous, on ouvre le feu !
Gregory, si tu veux négocier avec cette charmante bête pour ne pas qu’on lui tire dessus, c’est le moment, peut être que tu peux lui donner une de tes rations, si tu l’apprivoise, je t’appellerai Danse Avec Les Loups ! »

Invité

[HRP : je saute mon tour parce que ça a pas l'air de vouloir poster^^]

Aelia s’attacha sans grandes convictions. En effet, ça réduirait énormément leur liberté de mouvement et ils devraient ainsi mesurer le moindre de leurs gestes. Etant un peu claustrophobe, l’idée ne lui plaisait vraiment pas. Comment combattre ce truc si on ne peut pas l’entourer correctement, se servir normalement de ses armes, déguerpir lorsque la situation devient catastrophique ? Elle s’imagina une scène entre le comique et le drame. Un essaye de tirer mais il trébuche car il n’avait pas prit en compte l’amplitude minuscule que la corde laissait à chacun, en tombant il tue le coéquipier d’à côté qui entraîne le troisième dans sa chute que le monstre va dévorer avant de se faire le quatrième… Une jolie réaction en chaîne comme on les aime dans les films. Mais lorsqu’on se retrouve face à ça, on ne sait pas comment réagir.
En tout cas, si il y avait une chose qui lui arrivait d’admirer chez les militaires, c’était bien cette capacité à savoir quoi faire dans à peu près toutes les situations. Que ce soit bon ou mauvais, ils avaient une idée tout de suite et l’exécutaient sans douter des heures. Aelia n’était pas du tout faite pour commander.
Laurent répondit à sa tentative d’humour. Elle n’était pas aussi hilarante que Louis deFunes mais ce genre de vannes débiles marche très bien dans un environnement anxiogène comme celui-là.

« C’est dommage pour lui, je suis au régime depuis quelques semaines… »

Puis la créature se rapprocha. Aelia n’avait jamais été si tendue que maintenant. Comme dans un rêve, lorsqu’on sent quelque chose arriver et qu’on ne peut pas bouger comme on le voudrait pour prendre ses jambes à son coup… Ben pareil. Par contre, là, elle avait 3 coéquipiers qu’il fallait protéger, l’inverse était valable mais elle avait plus confiance dans leurs capacités que dans les siennes.
Finalement la bête passa devant eux. La jeune femme ne pu s’empêcher de sursauter. Laurent dégaina son arme. Etait-il vraiment la peine qu’elle sorte son pistolet ? Vu son efficacité… Et si la bête se mettait à courir vers eux, il y avait fort à parier qu’elle serait catatonique devant un truc aussi dégueu. D’ailleurs tout ça, elle avait l’impression de l’avoir déjà vu… Underworld 2… Tout cela ressemblait étrangement aux scènes de combats loups-garous vampires. Sauf qu’eux avaient le cuisant désavantages d’être des humains et non des surhommes aux forces comicsiennes.
D’une voix mal assurée où on pouvait palper la peur et l’angoisse :

« Dites voir… Elle est bizarre quand même… J’ai déjà vu des loups, et ça ne ressemble pas à ça… »

Elle prit son inspiration parce qu’elle ne s’était jamais imaginée dire ça un jour. D’ailleurs il fallait qu’elle se prépare a rentrer directe en hôpital psychiatrique en rentrant à la base, si ils survivent.

« Il a comme de la peau… Humaine. Je… Je ne veux pas m’avancer ou passer pour une folle, ou je ne sais quoi mais… On dirait un loup garou. »

Puis elle réfléchit. C’était plausible selon les caractéristiques que l’on trouve dans les livres. Obscurité, une forêt qui cacherait hypothétiquement le soleil, une taille étrangement humaine et une posture digne d’un loup… Comment on tuait les loups-garous déjà ?

« On a des balles en argent ? »

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

La créature, mi homme-mi loup-mi ours des cavernes, semblait décidé à s'amuser un petit moment avec ses nouveaux jouets: qui n'étaient autres que les chers membres de cette équipe bien entendu. Aelia avait eu une bonne réflexion en s'interrogeant sur la matière dont était composé la peau de l'animal, il était vrai qu'elle était tiré de la peau humaine à prmeière vu. cela faisait-il de cette créature un être doué de raison et capable de se contrôler? Non, probablement pas. Et dans ce genre de situation, il était certain qu'il allait attaquer.

Le brouillard était toujours très dense, mais la bête du nord y semblait habitué et sa vu y était parfaitement adapté. D'une taille d'environ 1m80, il devenait une véritable et dangereuse machine à tuer sur pattes. Fixant d'un oeil sévère ses opposant, ils sorti les crocs et grogna de plus belle. Soudain, il releva la tête et hurla à plein poumon, un échos terrifiant auquel d'autre ami de son espère répondirent avec joie. Mais ils étaient encore loin. Voulant le meilleur morceau de ce diner, la créature fit donc un bond en avant et tenta d'agresser les explorateurs.

[pour l'instant il est seul, je vous donne la possibilité de l'abattre].

Invité

Gregory regarda la créature approcher. Il se souvenait des paroles de Laurent sur le fait de pouvoir trouver une alternative à la tuerie mais pour l'instant, il n'en trouva pas. Son instinct lui commandait de courir le plus loin possible mais sa logique lui disait que ça ne servait à rien. Mais pourquoi ne pas les avoir attaqué quand ils en plein jour et Gregory savait que même si cette bête criaient très fort, elle pouvait tout de même être un humain déguiser qui cherche à effrayer les visiteur qui s'aventure trop proche de son village. Gregory tenta de garder une pose sur de lui mais il savait que si elle attaquait, il fallait réagir rapidement et ce même s'il fallait la tuer. Il s'adressa alors au chef de mission avec une voie calme et posé pour éviter de précipiter l'attaque.

- Je pense que si tout ceux qui ont une torche la pointons sur la créature, elle serait assez déstabilisé pour pouvoir lui tirer dessus... Par contre j'espère qu'elle sera effrayé et qu'elle se sauvera...

Il fit une pause pensant à ce qu'il venait de dire... Mais pourquoi, il reniait tous ses principes maintenant qu'il était en danger... Puis, il repris avec une voix plus solennel et qui montrait à quel point il ne voulait pas en arriver à tuer la bête.

- Par contre, ma théorie est que c'est un homme déguisé en bête qui tente de nous effrayer loin de son village. Il à la taille d'un homme après tout.

Gregory mesurant 185cm.

- Je sais que je n'ai pas l'expérience du terrain et je ne suis pas sur de le vouloir un jour, mais s'il s'avère que j'ai raison, on peut dire adieux à notre mission... Les villageois ne voudrons jamais traiter avec nous si nouys avons tué un des leur...

Il fallait agir car la bête venait de bondir pour tenter d’agresser le groupe, alors Laurent tira un coup en l’air afin de lui faire peur car il venait d’entendre les propos de Gregory sur ce que pouvait être cette chose.

« Vas-y Gregory, essaies avec ta lampe-torche,
Aelia, si tu peux, prends la mienne qui est dans mon petit sac et essaies de communiquer dans toutes les langues que tu connais avec la créature. Tu trouveras aussi les bâtonnets luminescents, prends en un et allumes-le.
Je pense que le feu reste la meilleure solution mais nous n’avons pas de bois sec »

Le militaire restait prêt à ouvrir le feu si les tentatives échouaient car il n’y aurait peut être plus d’autres solutions d’autant que cette créature n’était pas seule dans le coin et qu’il fallait encore rechercher la porte des étoiles que le brouillard masquait depuis que le groupe était entré dans la forêt.

Invité

Aelia resta interloquée face aux propos de Gregory. Ayant suivis des cours d’ethnolinguisme et donc, d’ethnologie, pour elle il était évident que cette créature n’avait pas les caractéristiques d’une appartenance à un groupe social. Déjà, pas de langage définit. Normalement, si elle avait été un petit peu développé, elle aurait dû prononcer un mot. Au début de la langue, il n’y avait aucune syntaxe et les choses étaient définis par un phonème le définissent, pas de futur ni de passé, les personnes parlaient au présent sans pouvoir le développer plus que ça. Là, il n’y avait rien du tout ! En plus il n’y avait aucun signe d’appartenance à un groupe, ce qu’il y a souvent dans les tribus primitives. Que ce soit de la peinture, un habillement particulier, il faut se démarquer des autres et reconnaître les intrus.
Elle ne passa pas toutes les caractéristiques qui font qu’un peuple et caractérisé comme un groupe et, sans avoir fait de biologie, s’intéressa aux caractéristiques d’un humain. A part la peau et la taille, il n’y avait rien.
Elle prit quand même la torche et la dirigea vers la créature.
Etonnée elle protesta auprès de laurent :

« Mais… Vous vous foutez de moi ? Si elle avait parlée une langue on aurait déjà entendu quelque chose ressemblant à un mot construit, elle n’a fait que grogner ! Non mais ça va bien ? Ce truc se comporte comme un loup, il appelle ses potes et vous voulez que j’essaye d’avoir une conversation en Tchèques avec ? »

Puis elle se tourna vers Gregory tout aussi étonnée et presque un peu énervée aussi :

« Et vous ! Un homme déguisé en loup ? Qui court à cette vitesse, qui voit parfaitement dans le brouillard et qui arrive à hurler comme un loup… Mais… Vous avez eu votre diplôme où ? Dans un DVD des experts ? »

Et elle s’adressa ensuite au reste du groupe. Totalement affligée, énervée et angoissée. Elle avait l’impression qu’ils avaient tous déraillés. Une bête les attaquait et eux voulaient parlementer avec un prédateur qui les avait désignés comme repas…

« Mais… YOUOUUUUU Une bestiole tente de nous bouffer !!!!! »

Invité

Puis il regarda Aelia qui semblait être en véritable état de panique...

- Je ne veux pas vous interrompre dans votre discours, mais avec des bonne lunette de vision, on peut voir à travers n'importe quel brouillard, une forte lumière dans ce cas là peut être extrêmement désagréable... Pour ce qui est de la course, je peux atteindre des vitesses comme celle là quand je connais bien le terrain.

Il n'aimait pas beaucoup que quelqu'un le prenne pour un connard mais il savait se concentrer sur la situation et redirigea son attention sur Laurent.

- Puisque vous êtes d'accord... à trois, je dirige ma lampe torche sur elle et vous faite ce qui doit être fait... Mais essayez de tirer à un endroit sans nécessairement la tuer, si possible...

Gregory leva sa lampe torche et la dirigea vers la créature qui lâcha un cris.

Invité

SG10 était en face d'une créature assez étrange : elle ressemblait à la fois à un homme, mais elle avait un côté ours plutôt dominant, si bien que Vincent était d'accord pour tuer cette bête. Pas question de la neutraliser, il ne fallait pas prendre aucun risque avec elle, pour la survie du groupe. C'était la priorité absolue, la survie, ensuite, venait la mission, qu'il serait intéressant de remplir s'il leur était possible d'échapper à la créature. En théorie, à 4 contre 1, ça paraissait faisable, mais Vincent ne connaissait pas vraiment les compétences militaires de Grégory et d'Aelia. Il ne pouvait que supposer que, s'ils étaient au SGC, ils devaient avoir les bases minimales. Enfin, il l'espérait, car à 2 contre 1, cela s'annoncerait plus difficile. Surtout que la créature n'était probablement pas seule, et s'il y en avait d'autres, ils seraient vite à court de munitions.

Vu l'allure de la bête, il semblait évident qu'elle allait attaquer sous peu. Elle se préparait à dévorer les terriens, sauf que SG10 n'était pas de cet avis, en tout cas, Vincent ne l'était pas. Il sortit son pistolet, car son fusil de précision était inutile dans ce brouillard trop aveuglant et dense. Il était chargé, et le soldat était prêt à tirer dès que la créature serait à portée de tir. Soudain, la bête cria, et le bruit strident obligea Vincent à se bouger les oreilles. Il avait toujours été sensible au niveau des oreilles, et il détestait qu'on crie trop fort. Manque de chance, la créature, avec son cri, avait un peu étourdi Vincent, et surtout, il supposa qu'elle tentait de rameuter des collègues pour dévorer le groupe.

La théorie de Grégory ne convenait pas à Vincent. Un homme déguisé en ours n'aurait produit un tel cri, et puis, c'eut été inimaginable. Laurent semblait néanmoins de cet avis, ce qui étonna le soldat : comme le leader pouvait-il être si bien bluffé ? Heureusement, Aelia n'était pas d'accord, mais elle semblait en pleine panique. L'auvergnat choisit de prendre ses responsabilités, et annonça à ses trois collègues, qui continuaient à discuter à propos de la marche à suivre :

- Je n'ai pas l'intention de me laisser bouffer. Même si c'est un homme, il est menaçant, et quand je suis menacé, personnellement, je me défend. Je vous laisse donc discuter avec vos théories foireuses sur les lampes torches, si ça vous amuse, mais moi, je vais buter cet animal.

Sur ces mots, Vincent se détacha de la corde, afin de laisser ses coéquipiers au point où ils étaient. Il s'avança de quelques pas lorsque la créature bondit devant SG10. Etant libre, le soldat roula sur le côté, et sans réfléchir, il tira sur l'animal. Il fallait maintenant voir s'il l'avait touché, et si elle était morte. De plus, ayant désobéi à Laurent, il s'attendait à un sermon, mais il n'en avait que faire : quand on se trompe, il faut assumer. Et là, le leader s'était trompé, selon l'auvergnat, donc ce dernier avait pris ses responsabilités.

Maître du jeu Nombre de messages : 128 Date d'inscription : 25/02/2009

L'étrange créature observait attentivement chacun des membres de l'équipe des explorateurs. Entendre des sons en provenance d'eux sans savoir ce qui se passait commençait sérieusement à l'agacer, d'autant plus que la peur était sincèrement visible chez eux, notamment chez la demoiselle. Il n'avait aucune idée du plan qu'on lui réservait et sincèrement, il s'en moquait complètement. sa force, sa rapidité et son adaptation à la nature lui permettrait de ses débarrasser de ses intrus sans la moindre difficulté, il en était convaincus. de plus, il venait à l'instant d'appeler des renforts qui ne tarderaient plus à arriver à présent. il n'avait donc rien à craindre de ces êtres, même si il ne connaissait rien sur eux et encore moins sur leurs armes. Ce fut l'angoisse grandissante de la jeune femme qui le poussa finalement à attaquer.

Bondissant sur ses proies, il fut stopper par un tir en plein torse qui le fit s'écrouler au sol. Mais il n'était pas mit hors course pour autant. La blessure était très profonde, mais sa faim le tenaillait encore plus! Faisant mine de se relever, il fut alors immédiatement rejoint par une dizaine d'autres créatures de son espèce. Tous avaient l'air furieux et grognaient dangereusement. Mais les explorateurs n'étaient pas encerclés, une petit brèche était visible sur l'aile droite, conduisant probablement à l'extérieur de la forêt après un peu de course à pieds. Encore fallait-il bien sure arriver jusque là. En attendant, l'attaque était prête à être portée. Tous les tirs du monde n'auraient sans doute pas été nécessaires pour tous les abattre en même temps. la meilleure solution était peut-être encore de fuir.